Des agriculteurs d’Oreye

En avril 1257, l’abbaye de Saint-Trond possède 68 bonniers de terres cultivables et une importante superficie boisée, à Oreye.

Les terres sont exploitées par:

  • CLAMIN et GODIN: 3 bonniers, 7 verges grandes, 7 verges petites
  • DE LIKE Arnold: 10 bonniers, 3 verges grandes
  • DE LENS Henri: 2 bonniers, 2,5 verges grandes
  • GOSWIN: 22 verges grandes
  • BONVARLET Gilbert: 32 verges grandes, 3 verges petites
  • TELLA Libert: 1/2 bonnier
  • DU MARAIS Jean: 13 verges grandes
  • DE LA VALLEE Henri: 5 bonniers, 3 verges grandes
  • FABER Gérard: 3 bonniers, 2 verges petites
  • HANS: 2 bonniers, 10 verges grandes
  • SCHABBARTH Jean: 36 verges grandes, 7 verges petites
  • DE LUDE Jean et Jacob: 5 bonniers, 4 verges petites
  • HENRI, dit « L’Avoué » : 5 bonniers, 6 verges petites
  • RODOLPHE: 6 bonniers
  • DE LA VALLEE Jean: 3 bonniers, 3 verges grandes
  • ERKENNE, l’intendant: 10 bonniers

De plus, l’intendant ERKENNE cultive 3 bonniers en rétribution de son administration (pour lesquels il ne paie pas de loyer. Il en va de même pour le bucheron)

Dévastations à Oreye

Vers 1100 (?), l’avoué de l’abbaye de Saint-Trond, DE DURAS Gislebert, loge 90 chevaux dans la maison abbatiale d’Oreye. Pendant 5 jours, il dévaste les champs cultivés du village, en y lançant ses animaux.

Intrusion dans la maison abbatiale (Oreye)

Vers 1100 (?), dans la nuit de la Saint-Lambert, l’avoué de l’abbaye de Saint-Trond, DE DURAS Gislebert, envahit la maison abbatiale d’Oreye avec 20 écuyers.

Mise à sac d’Oreye

Vers 1100 (?), après avoir logé une nuit, avec 12 hommes, dans la maison du Mayeur d’Oreye ROBERT, les avoués de l’Abbaye de Saint-Trond, DE DURAS Gislebert et DE DURAS Otton dévastent la ferme de l’abbaye, brûlent les haies et mettent à sac les granges et les greniers du village.

Vol à Oreye

Vers 1100 (?), l’avoué de l’abbaye de Saint-Trond, DE DURAS Gislebert, prend au Mayeur d’Oreye, ROBERT, un manteau d’une valeur de 4 solidi.

Vol à Oreye

Vers 1100 (?), l’avoué de l’abbaye de Saint-Trond, DE DURAS Otton, enlève au Mayeur d’Oreye, ROBERT, un palefroi d’une valeur de 30 solidi.

Les De Duras, avoués de l’abbaye de Saint-Trond

Vers 1100, le village d’Oreye subit les exactions des avoués de l’Abbaye de Saint-Trond, DE DURAS Gislebert et son fils DE DURAS Otton.

L’avoué, policier et juge

Sous le Régime Carolingien, l’avoué se voit déléguer la « discretio », pouvoir de contraindre qui lui permet, entre autres:

  • d’arrêter les malfaiteurs,
  • de les maintenir en détention
  • d’exécuter les peines capitales

Dans certains cas, il officie même en qualité de juge, par délégation du seigneur (mais uniquement dans les affaires mineures).

L’avoué, chef militaire

Durant la Période Carolingienne, l’Avoué emmène le contingent d’hommes d’armes, fourni par l’Evêque ou l’Abbé, à l’armée royale et en assure le commandement.