Louis III de Chaumont, avoué (Hesbaye)

Entre 1306 et 1312, DE CHAUMONT Louis III est avoué de Hesbaye et Seigneur de Lummen. Ses parents sont D’AUDENARDE Arnould et DE CHAUMONT Marie (?). Son épouse est DE DIEST Yolande.

Wiger II, avoué (Hesbaye)

En 1124, WIGER II, dit « de Waremme » est avoué de Hesbaye.

Un avoué est chargé de la protection de l’ensemble des biens épiscopaux d’un lieu. Il y est également agent judiciaire, financier et militaire. Aux XIème et XIIème siècles, le Prince-Evêque désigne lui-même les titulaires des avoueries, tant pour les territoires de la mense épiscopale que pour ceux des collégiales et abbayes. Il mes choisit parmi ses proches et ses « ministeriales » les plus fidèles. La charge d’avoué deviendra transmissible, en ligne masculine et féminine (alors sous forme de dot), bien que des femmes, le plus souvent veuves, assistées d’un mambour, accèderont à l’avouerie.

Arnould de Looz, avoué (Donceel)

En 1088, le Comte DE LOOZ Arnould est avoué de l’abbaye de Saint-Jacques à Donceel.

La « Concordia Amicabilis » (Malmedy – Liège – Lantremange)

Le 12 mars 1300, une convention amiable, appelée « Concordia Amicabilis », est signée entre l’Abbé de Malmedy et le Prince-Evêque de Liège, à propos du village de Lantremange.

Malmedy y abandonne le droit seigneurial de nomination de la Cour de Justice. L’avoué y est devenu héréditaire. Il percevra les amendes. Il sera soumis au Prince-Evêque de Liège et à sa Cour féodale. Progressivement, les avoués de Lantremange vont prendre le titre de « Seigneur de Lantremange ».

Nouveau « contrat d’avouerie » pour Lantremange

Après 1278, la déconfiture financière de DE HEMRICOURT Guillaume, dit « Malclerc », le conduit à chercher noise au Monastère de Malmedy, au sujet de son avouerie de Lantremange. Il y estime ses revenus insuffisants. Il va les augmenter, par voie de fait, et confirmer ce nouveau « contrat d’avouerie » dans son testament.

L’abbé Poppon récupère Lantremange

Vers 1024, le village de Lantremange est restitué, par l’Empereur HENRI II, à l’abbé POPPON et à l’abbaye de Stavelot-Malmedy. Le village avait été retiré des possessions de l’abbaye en 862.

Lantremange relève désormais du pouvoir temporel, hautain et tréfoncier du monastère de Malmedy, qui y nommera les avoués locaux, jusqu’au 13ème siècle. Les trois derniers avoués appartiendront à la lignée des « HEMRICOURT ».

Mort de « Madame de Lantremange »

Avant le 22 décembre 1678, DE SAINT-FONTAINE Anne-Charlotte, dite « Madame de Lantremange », décède au château de Chantraine. Elle était veuve de DE SCHOONHOVEN Jean.

Elle laisse un fils et trois filles. Le fils, DE SCHOONHOVEN Philippe-Robert hérite de:

  • La Seigneurie de Lantremange avec toutes ses dépendances.
  • L’Avouerie de Bleret.
  • Le château de Chantraine et tout ce qui en dépend.
  • Deux fermes à Jeneffe-en-Condroz.
  • Le moulin de Denville.
  • Les terres, dite « Beaumonté près de Ramezée ».
  • Les rentes dues à Verlée.

Mariage de Philippe de Schoonhoven et de Josinne de Blehen (Lantremange – Bleret – Bodegnée)

Le 10 juin 1608, DE SCHOONHOVEN Philippe épouse DE BLEHEN Josinne. Ils auront 8 enfants.

Le marié est le fils de D’ARSCHOT DE SCHOONHOVEN Philippe et de VAN DE WERVE Anne.

La mariée est la fille unique de DE BLEHEN Renard et de DE JAYMAERT Elisabeth. Elle héritera de son oncle maternel DE JAYMAERT Jean, dit « de Moege ». Cet héritage comprendra, notamment, la seigneurie de Lantremange, les avoueries de Bleret et de Bodegnée, la ferme de Berlaimont à Warnant-Dreye et la maison du « Moege », sise en Rioul à Huy.

Walrand Draeck, Seigneur (Liège – Lantremange – Bleret)

Le 2 septembre 1599, DE JAMART Jean, fils de JAMART Franckin, vend à DRAECK Walrand, devant la Cour féodale de Liège, la Seigneurie de Lantremange et l’avouerie de Bleret, pour la somme de 10.308 florins de Brabant. Le montant entier servira à l’extinction des dettes.

La valeur du bien cédé est la suivante:

Actif

  • 62,5 chapons et 3 poules.
  • 15 à 16 florins brabant héritables et 13 muids d’épeautre et d’orge de houfflandes, le tout de cens et rentes seigneuriaux à payer aux jours déterminés: les cens et chapons en la fête de Saint-Jean l’Evangéliste, les muids et houfflandes à la Sainte-Gertrude.
  • Une maison, un moulin banal et son bief, où les manants de Lantremange et de Bleret doivent faire moudre.
  • 11 muids d’épeautre que paie BAREIT Hellin de Bleret.
  • 11 muids 5 setiers d’épeautre que doit DESIRON de Lantremange.
  • 4,5 muids d’épeautre que doit BOUX Christian de Lantremange.
  • 3,5 muids d’épeautre que doit LE TEXTEUR Jean de Lantremange.
  • 13 setiers d’épeautre que doit le Maréchal de Lantremange.
  • 5 setiers d’épeautre que doivent les représentants de DE PONT Jean de Lantremange.
  • 30 verges grandes de pré joignant le moulin banal, dont le revenu annuel est estimé à 7 muids d’épeautre.
  • 14 bonniers 3 verges grandes d’héritages et terres liges, sans charges ni trescens.

Passif

  • 33 muids d’épeautre à HUWET Lambert de Kemexhe et aux représentants de BEYNE Guillaume.
  • 16 muids d’épeautre à WITTEN Jean, bourgmestre de Liège
  • 14 setiers d’épeautre au curé de Lantremange.

Le Seigneur « de Moege »

En 1604, DE JAYMAERT Jean, dit « de Moege », est Seigneur de Lantremange et Haut Avoué de Bleret.