Les « impôts » à Waremme

En 1430, les boulangers et les brasseurs de Waremme doivent payer, pour l’année en cours, 15 livres au receveur de la mense épiscopale. Le tiers de la somme revient à l’avoué, tandis que l’évêque perçoit les 10 livres restantes.

Rémunération de l’avoué (Waremme)

Au 11ème siècle, l’avoué de Waremme reçoit le tiers des amendes pour coups avec ou sans blessures, ainsi que le tiers de celles infligées aux larrons (voleurs) arrêtés.

Henry de Durbuy, avoué (Waremme)

Au 11ème siècle, la comtesse ERMENGARDE donne à l’avoué de Waremme, DE DURBUY Henri, une villa à Hartenge, afin qu’il s’abstienne de « pressurer ses patronnés ».

L’avoué au 11ème siècle (Waremme – Liège)

Au 11ème siècle, un avoué est un seigneur auquel une institution religieuse (cathédrale, collégiale, abbaye, …) ou un propriétaire de grands domaines, confie la défense de ces domaines.

Son devoir est de protéger les personnes contre tout acte de violence et les biens contre toute usurpation. Il peut ainsi repousser la force par la force, car l’action des Cours de Justice ne suffit pas pour assurer la sécurité des individus et la conservation des propriétés.

Mort de Bauduin II de Mondersdorp (Waremme)

En 1429, la châtelain de Waremme, DE MONDERSDORP Bauduin II, décède à (?), sans postérité légitime. Sa veuve est DE JEUMONT Marie.

Il lègue l’avouerie de Waremme à son cousin DE BOULANT Guillaume.

Louis, Avoué de Hesbaye (Les Awirs)

En 1202, l’Avoué de Hesbaye, LOUIS, réside dans sa villa aux Awirs.

Guillaume de la Marck capturé et condamné

guillaume de la marck

guillaume de la marck

Le 17 juin 1485, l’avoué de Hesbaye, DE LA MARCK Guillaume, est attiré par ruse dans l’enclave brabançonne de Hamal, pour participer à des festivités. Il est arrêté et transféré à Maastricht où il est jugé pour un meurtre commis jadis sur le territoire de cette ville et pour complot contre la vie du Prince.

(L’archiduc DE HABSBOURG Maximilien veut se débarrasser d’un ennemi dangereux)

Il sera condamné à mort et décapité.

maximilien de habsbourg

maximilien de habsbourg

Waremme et les villages avoisinants au début du 17ème siècle.

Au début du 17ème siècle, les « DE SELYS » obtiennent l’avouerie de Waremme.

Les fermes seigneuriales se présentent sous la forme d’un quadrilatère.

La rue principale de Waremme porte le nom de Chemin réal (chemin royal). Par la suite, elle portera longtemps le nom de rue de Huy, avant d’être rebaptisée rue Joseph Wauters.

Le château de Longchamps est la propriété du Seigneur DE LABRIQUE Guillaume.

Les premiers carreaux apparaissent, sous forme de petits vitraux dans des fenêtres à meneaux. Avant cela, les vitres n’existaient pas. Dans les châteaux, le jour ne parvenait que par des meurtrières, par où le vent s’engouffrait également. Avant l’apparition des vitraux, les petites baies pouvaient être fermées, en cas de mauvais temps, par des treillis en bois ou en parchemin. L’hiver, il gelait au fond des pièces malgré le tronc d’arbre qui brûlait à l’autre bout dans l’immense cheminée.

Dans les châteaux, se généralise l’emploi des flambeaux de poing, des chandeliers et des bougeoirs. Avant cela, l’éclairage artificiel était assuré par des torches faites d’une corde tordue enduite de résine ou de chandelles de cire ou de suif tordues ensemble.

Le Traité de Saint-Trond (Montenaken – Liège)

En décembre 1465 – janvier 1466, au lendemain de la bataille de Montenaken, la paix est imposée aux Liégeois par CHARLES LE TEMERAIRE.

Aux termes de ce traité, le Duc de Bourgogne devient « gardien et avoué souverain héréditaire » des églises, de la cité et du pays de Liège, interdit toute alliance conclue sans son accord, se voit accorder le libre passage de ses troupes et oblige les Liégeois à recevoir sa monnaie.

charles le téméraire

charles le téméraire

Portrait de Guillaume 1er de Jeneffe, Seigneur de Jehaing et de Corswarem

Portrait de Guillaume 1er de Jeneffe, Seigneur de Jehaing et de Corswarem.

Il est connu par les multiples tractations relatives aux donations de sa famille à l’abbaye de Paix-Dieu. Dans une charte signée à Corswarem en 1238, il est qualifié de chevalier et de seigneur.

Sa part de l’héritage paternel comportait « terres et prés, cens et chapons que possédait son père sur le territoire de Corswarem et de Willines, l’avouerie de Goyer et de Willines, un cens de douze chapons à percevoir dans le domaine de Boëlhe et une partie des possessions paternelles à Fresin, le reste devant être partagé entre les deux frères. A l’exception de deux prés à Corswarem, d’un à Willine et de la maison où il demeure à Corswarem.

Le 2 avril 1239, en présence du Comte DE LOOZ Arnould, il accepte le projet de partage de la succession de son père, élaboré par son oncle maternel, DE JENEFFE Beauduin.

En octobre 1239, dans l’église de Momalle, il ratifie les dernières volontés de son frère Arnould. A cette occasion, sa mère et son oncle Bauduin lui enjoignent de ne mettre aucun obstacle à la fondation de la Paix-Dieu par son frère Arnould et de fournir des garants à sa mère, procuratrice du nouveau couvent. En échange de ses promesses, sa mère lui cède une partie des biens reçus de son fils Arnould : deux prés et la maison où il demeure à Corswarem, un pré à Willine, environ 27 bonniers de terre arable à Rosoux et à Fresin, un cens de 60 sous et soixante chapons, avec la juridiction dans le domaine de Niel.

Guillaume possédait ainsi tout le domaine paternel à Corswarem et à Willines, presque tous les biens paternels à Fresin, des bonniers à Rosoux, un cens de 12 sous et 12 chapons à Boëlhe, un cens de 60 sous et 60 chapons à Niel, les avoueries de Goyer et de Willine, et la juridiction à Niel.

Le 12 avril 1241, il vend l’avouerie de Goyer au chapitre Saint-Jean.

Le 28 février 1254, il vend à l’abbaye du Val-Notre-Dame un fief de deux bonniers de terre arable situé à Corswarem.

Guillaume ne parait pas respecter les biens des couvents. C’est dans les mœurs du temps. Maintes fois, il est rappelé à l’ordre. Le 9 août 1245, Innocent IV prend sous sa protection les biens de l’Abbaye du Val-Notre-Dame, dont certains à Corswarem ; le 22 juin 1246, les possessions de la Paix-Dieu à Niel et dans les environs. Le 5 octobre 1245, le doyen de Saint-Paul à Liège, Otton, avait déjà enjoint au curé desservant de Waleffe-le-Château, de mettre Guillaumeen demeure d’assurer à la Paix-Dieu la jouissance paisible des biens à Niel.

Par le chartrier de la Paix-Dieu, on connaît ses enfants :

  • Robert
  • Bauduin
  • Arnould
  • Liber
  • Aleide
  • Catherine (toutes deux moniales à la Paix-Dieu)
  • Guillaume, chanoine de Saint-Pierre à Liège
  • Marguerite, fille naturelle

La date de son décès est inconnue, mais elle est située avant le 23 novembre 1258.