En 1375, le châtelain de Waremme, DE MONDERSDORP Gerlach, décède à (?). Sa veuve est DE JENEFFE Marie, qui a apporté la châtellenie de Waremme en dot.
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Marie De Jeneffe, châtelaine de Waremme
En 1328, DE JENEFFE Bauduin III décède à (?). Il lègue la châtellenie de Waremme à sa fille, DE JENEFFE Marie.
La Bataille de Basweiler (Waremme)
Le 21 août 1371, le châtelain de Waremme, DE MONDERSDORP Gerlach et son fils, DE MONDERSDORP Bauduin, participent à la bataille de Basweiler, sous la bannière de duc DE BRABANT Wenceslas. Ce dernier, qui veut venger des marchands du Brabant qui ont été dépouillés sur les terres du Comte DE JULIERS, sera vaincu et fait prisonnier.
Gerlach de Mondersdorp, châtelain de Waremme
En 1367, DE MONDERSDORP Gerlach est seigneur de Montjardin et de Geneffe, voué d’Aywaille et de Remouchamps. Il est également châtelain de Waremme. Il fait partie des nobles de la Principauté de Liège.
Naissance de Bauduin de Barbançon (Waremme – Jeneffe – Aywaille – Remouchamps)
Vers 1490, DE BARBANCON Bauduin voit le jour à (?). Ses parents sont DE BARBANCON Jean, dit « L’Ardennois », et DES ARMOISES Marie-Claudine.
Il sera seigneur de Villemont, Montjardin, Geneffe, Aaz, Hermé, Fexhe, voué d’Aywaille & Remouchamps, et châtelain de Waremme.
Mort de Bauduin de Barbançon (Waremme)
Le 8 mai 1576, le châtelain de Waremme, DE BARBANCON Bauduin, décède à (?). Il était veuf de DE BOULANT Jeanne.
C’est son fils, DE BARBANCON Henri, qui hérite de la châtellenie de Waremme. Il en fait relief. Son épouse est D’OIGNIES Bonne, sa belle-soeur.
(Relever ou faire relief est le fait, pour un héritier d’un vassal défunt, de verser une somme d’argent à son seigneur en échange de l’investiture du bien. Le vassal paye pour « relever » le fief du mort. Normalement, cette prestation financière est égale à une année du revenu net du fief. Le « relief » est donc lourd.)
Mort de Jeanne de Boulant (Waremme)
En 1545, DE BOULANT Jeanne décède à (?). Son mari veuf est le châtelain de Waremme DE BARBANCON Bauduin.
Bauduin de Barbançon, châtelain de Waremme
Le 20 juillet 1566, DE BARBANCON Bauduin relève la châtellenie de Waremme.
Guillaume de la Marck devient de plus en plus puissant
En 1477, DE LA MARCK Guillaume est restitué dans ses fiefs hesbignons. Il reçoit en outre la charge de Grand Mayeur de Liège (c’est-à-dire chef suprême de la justice) et la châtellenie de Franchimont.
Il se pose rapidement en rival du Prince-Evêque et soutient ouvertement le roi de France LOUIS XI.
La bataille de Dommartin
Le 25 août 1325, la bataille de Dommartin, le long de la chaussée verte entre Dommartin et Jeneffe, est le dernier engagement sérieux de cette longue et sanglante guerre. DE JENEFFE Guillaume II, le châtelain de Waremme, mène les troupes Awans. Il est si corpulent et lourdement armé qu’il avait dû, pour trouver un cheval à sa taille, emprunter le « grand fort destrier » du sire de Dave. Son entourage s’inquiète de sa lourdeur. Il réplique : « Qu’importe s’il a fallu deux hommes pour me mettre en selle, il en faudra quatre au moins pour me désarçonner, s’il plait à Dieu et à Saint-Georges ».
Cette bataille oppose les Awans, avec 250 cavaliers conduits par DEJENEFFE Guillaume II, châtelain de Waremme, aux Waroux, avec 350 cavaliers conduits par DE HERMALLE Henri. Celui-ci, protégé par ses cousins, les chevaliers DE CHANTEMERLE Raes et DE CHANTEMERLE Eustache, se lance contre son ennemi, le châtelain de Waremme. Le cheval de DE HERMALLE Henri est tué d’un coup de lance. Jeté au sol, il est achevé par DE JEHAY Arnold, frère du châtelain de Waremme. Ses deux cousins poursuivent le combat et le vengent en tuant les frères du châtelain de Waremme, Arnold et Butor.
Le châtelain, voyant ses deux frères morts, entre dans des accès de rage. Il pousse son fidèle cheval, Moreau de Dave, au travers des rangs ennemis et tue quantité d’ennemis de sa main, renversés ou écrasés par Moreau.
Guillaume finit par mener les Awans à la victoire, mais victoire amère. « C’est à Dommartin que périt la fleur de la noblesse hesbignonne »: 14 chevaliers « Awans » périssent (dont les deux frères du Seigneur de Waremme) et 65 chevaliers « Waroux ». Les pertes dans les rangs de la piétaille (troupes à pied accompagnant leur seigneur respectif) ne sont pas comptabilisée.