Préparatifs de la bataille de Dammartin

Le 25 (?) août 1325, le châtelain de Waremme, DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, se prépare à la bataille de Dammartin. Il prend un maximum de précautions pour que les coups ne puissent le transpercer: il se recouvre le corps d’une longue cotte de mailles, renforcée de plaques de fer ceignant tous ses membres, et aptes à parer toutes les percussions les plus violentes des piques, pertuisanes, lances et autres engins pointus analogues. Mais quand il veut enfourcher son fidèle destrier « Moreau de Dave », il doit demander l’aide de deux « solides et rudes gaillards ».

A la remarque qui lui est faite que son poids est nettement exagéré, il répond d’une voix tonitruante: « Or ça, qu’on se taise ! Je vous jure par Dieu et Saint-Georges que s’il a fallu deux piquiers pour me hisser sur Moreau de Dave, il en faudra quatre au moins pour me démonter. A la garde de Dieu et de Saint-Georges ! »

Selon la coutume, des gardes de corps sont préposés à maintenir la bride de Moreau de Dave; cet honneur est réservé à DE TROGNEE Robert et DE HEMRICOURT Thomas. Les deux frères du châtelain de Waremme, DE JEHAING (DE GEHAING) Arnould et (?) Libert Butor, se placent à ses côtés.

Le châtelain de Waremme assiège Berloz

En 1325, malgré la trêve (quarantaine) décrétée par le Prince-Evêque de Liège, dans la lutte qui oppose les Awans et les Waroux, le châtelain de Waremme, DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, tout à sa rancœur d’avoir été assiégé dans son château, sonne le rassemblement de ses gens et de ses alliés. Les Seigneurs DE MOUHIN, ses cousins, et de nombreux partisans répondent à cet appel.

Ils se rendent au château-fort de Berloz, entouré de palissades et de fossés, occupé par les Waroux. Ils en font le siège, s’en emparent et causent des pertes sévères au Parti adverse.

Des quarantaines sont à nouveau prescrites par le Prince-Evêque de Liège.

Henri de Hermalle, chef des Waroux

En 1325 (?), le Parti des Waroux a à sa tête un homme intelligent et décidé, le Sire DE HERMALLE Henri (qui a antérieurement été grièvement blessé et laissé pour mort dans une embuscade tendue par DE JEHAING Arnould, frère du Châtelain de Waremme DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume).

Il voudra assouvir sa vengeance en assiégeant le château de Waremme, mais sans succès.

Les pertes en vies humaines sont tellement élevées dans le conflit entre Awans er Waroux, de part et d’autre, que le Prince-Evêque de Liège s’empresse de prescrire des « quarantaines ».

Guillaume de Jeneffe rassembleur des Awans

En 1325 (?), le châtelain de Waremme, DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, est élu capitaine en chef du Parti des Awans, ce qui entraîne le ralliement de nombreux autres chevaliers, hommes d’armes et milices, dans les garnisons des places fortes de la région, favorables à ce Parti.

Arnould de Jehaing combat en duel

En 1325, DE JEHAING (DE GEHAING) Arnould, frère du châtelain de Waremme, DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, s’engage en duel sur la Place Verte à Liège (qui deviendra bien plus tard la Place de la République Française) contre un Waroux sous les couleurs de Messire D’AYNECHON.

Le châtelain de Waremme, neutre

En 1297 (?), DE DAMMARTIN DE GEHAING (DE JENEFFE) Guillaume, châtelain de Waremme, est Sénéchal de la Principauté de Liège, sous le Prince-Evêque DE LA MARCK Adolphe.

Il reste neutre, à ce moment, dans la rivalité qui oppose les Awans aux Waroux, la considérant comme née de jalousies et de rancunes sans fondement.

Guillaume de Gehaing rachète Jeneffe

En (?), DE DAMMARTIN DE GEHAING Guillaume, châtelain de Waremme, rachète la Seigneurie De Jeneffe (Geneffe).

Il a deux frères, DE JEHAING (DE GEHAING) Arnould et Libert Butor.

Guillaume de Dammartin de Gehaing

En (?), DE DAMMARTIN DE GEHAING Guillaume, (fils du châtelain de Waremme, DE GEHAING Bauduin, dit « Le Vieux »), est réputé d’une vaillance et d’une force exceptionnelle. Il aura deux fils, DE GEHAING Bauduin, dit « Le Vieux » (comme son aïeul) et DE MOUHAIN (DE MOUHIN) Ameil.

Bauduin de Gehaing, Châtelain (Waremme)

En (?) à la mort du châtelain de Waremme, DE JENEFFE (DE GENEFFE) Libert, son frère, le Seigneur DE GEHAING Bauduin, dit « Le Vieux », hérite de la Châtellenie de Waremme.

Bauduin de Jeneffe, châtelain de Waremme

En 1227, le Prince-Evêque de Liège, D’EPPES Jean, remercie DE WAROUX DE LEXHY DE GENEFFE (DE JENEFFE) Bauduin, dit « Le Vieux », pour la capture de D’ALTENA Frédéric, en lui donnant en fief la châtellenie de Waremme et le droit d’y percevoir la dîme..