La Mehaigne sera mise en valeur (Hesbaye)

En mai 1985, le ministre FEAUX Valmy approuve le projet de revitalisation de la Mehaigne et signe la convention intitulée: Projet pilote de mise en valeur de l’eau et de l’environnement aquatique dans le bassin hydrographique de la Mehaigne ».

La rivière sera rempoissonnée (truites, gardons, brochets, perches, sandres, …) et l’habitat de ces poissons sera reconstitué.

La Région Wallonne interviendra à hauteur de 3 millions de francs dans ce projet.

Guy Coeme veut aider les petites exploitations agricoles (Waremme – Belgique)

En janvier 1985, le député COEME Guy interpelle le ministre de l’Agriculture au sujet des exploitations agricoles à caractère familial, qu’il souhaiterait faire aider.

Visite ministérielle à Waremme

Le 23 mars 1983, les ministres DAMSEAUX et BERTOUILLE rendent visite à Waremme dans le cadre des difficultés financières que rencontre la commune. Si rien ne change, la ville pourrait se retrouver, dès le mois de juillet, en état de cessation de paiement.

Pour pallier à ce problème, Waremme a introduit auprès du ministre DAMSEAUX un dossier en vue de bénéficier de la part de la Région Wallonne un emprunt spécial de crise de 24 millions de francs.

Les problèmes rencontrés par les sociétés de logements sociaux sont également abordés.

Souper de la fanfare (Waremme)

Le 3 décembre 1982, la fanfare « l’Union Waremmienne » donne son traditionnel souper annuel, auquel participent plus de 150 convives. La fanfare compte actuellement plus de cinquante musiciens et majorettes.

Au cours de la soirée, LEBURTON Edmond, bourgmestre de Waremme et ministre d’Etat, remet la médaille avec palmes de l’Ordre de la Couronne, pour soixante années d’activité au sein d’un groupement de musique, à:

  • DELEUZE Hubert
  • DERUISSEAU Gustave (qui est malheureusement dans l’impossibilité d’être présent à la soirée)

Leburton s’exprime sur le « rapport Blumenthal » (Waremme – Belgique – Congo)

Le 24 novembre 1982, LEBURTON Edmond s’exprime sur le « rapport Blumenthal ».

A la question: « Quelle est votre attitude face aux allégations reprises dans le rapport Blumenthal ?

Je n’ai pas varié depuis le début, à savoir que j’oppose un démenti formel aux allégations contenues dans ce rapport. Je mets en cause sa probité intellectuelle.

Aux questions: « Quelles étaient vos relations avec le président MOBUTU alors que vous étiez Premier ministre ? Que sont devenues ces relations ?

C’est très simple, les mêmes que tout chef de gouvernement. Il n’y a pas une exception depuis lors et, auparavant, c’est en raison de ce qu’était le statut du Zaïre et du Congo belge. Tous ceux qui ont eu des responsabilités dans la vie de l’Etat ont eu des rapports avec le gouvernement de ce qui est devenu la République du Zaïre. Mon problème comme Premier ministre était très simple, c’était d’entretenir des relations normales avec ce pays qui était naguère colonisé et qui est devenu indépendant. Dans le respect de l’indépendance, j’ai eu, bien entendu, des relations avec les responsables du gouvernement.

Pour citer un exemple dont on ne parle pas: lorsque j’étais Premier ministre en 1973, j’ai négocié une commande particulièrement importante pour le barrage d’Inga. Des millions d’heures de travail pour les ACEC de Charleroi  étaient en jeu. J’ai essayé d’obtenir et obtenu du président MOBUTU, que le marché soit confié aux ACEC, plutôt qu’à une entreprise étrangère. Avec le Premier ministre de l’époque, CARL I BOND N’Gusa, j’ai été reçu par une délégation des ACEC, pour me remercier de ce que j’avais fait. En dehors de cela, je conteste avoir reçu quoi que ce soit, parce que c’est indigne de ma personnalité. Je suis heureux d’avoir pu contribuer à la réalisation d’une opération importante pour les ACEC et pour l’économie wallonne.

A la question: « Vous êtes intervenu auprès du président MOBUTU pour obtenir la grâce de Monsieur CARL I BOND N’Gusa alors que celui-ci était condamné à mort. A quel titre êtes-vous intervenu ? Quelles étaient vos relations avec Monsieur CARL I BOND ?

C’est vrai, je suis intervenu, non pas une fois mais deux, en faveur de CARL I BOND N’Gusa, qui a été Premier ministre, afin qu’il ne soit pas exécuté. Le président MOBUTU disait qu’il avait été victime de la trahison de son Premier ministre. Je connais bien CARL I BOND N’Gusa. J’ai estimé qu’exécuter un Premier ministre était un acte grave. J’ai plaidé son cas, avec d’autres, et nous avons obtenu la clémence du président MOBUTU. CARL I BOND N’Gusa a été gracié et est redevenu Premier ministre de MOBUTU.

Je n’ai jamais rien demandé, pas même un centime ! Je n’ai jamais spéculé pour quoi que ce soit dans les affaires de Waremme ou d’ailleurs. Je m’insurge contre de telles affirmations.

Mais ce qui est plus grave, j’accuse MARTENS Wilfried d’avoir comploté contre un certain nombre de personnalités parce que lui-même a été de mèche avec CARL I BOND N’Gusa, pour des raisons qu’il ne m’intéresse pas de connaître. Mais il y a deux ou trois ans de cela, lorsque CARL I BOND N’Gusa était encore « persona grata », il a reçu MARTENS Wilfried à Kinshasa, en néerlandais, ce qui était assez exceptionnel de la part d’un zaïrois. De là sont nées des relations particulières. CARL I BOND a tenu à MARTENS des propos d’une telle bonne volonté que ce dernier s’est laissé séduire et a déclaré, un peu plus tard, « J’aime ce pays, j’aime ce peuple, j’aime ses dirigeants ».

Lorsque CARL I BOND a rompu avec le régime MOBUTU, il est venu en Belgique et a rencontré MARTENS. Ensemble, ils ont manigancé contre MOBUTU et ont demandé à BLUMENTHAL de faire un rapport dont une annexe comportait des accusations non fondées, irresponsables, ignobles, contre un certain nombre de personnalités, dont moi-même, en vue de discréditer MOBUTU. Il y a une évidente complicité entre MARTENS et CARL I BOND. D’autre part, j’accuse MARTENS Wilfried d’avoir utilisé scandaleusement ce rapport pour réaliser une bonne opération électorale.

Il y a actuellement plusieurs actions judiciaires en cours.

Leburton intervient en faveur de Carl I Bond (Waremme – Congo)

En 1977, LEBURTON Edmond intervient auprès du président zaïrois MOBUTU, pour obtenir sa clémence envers CARLI I BOND N’Gusa, ancien Premier ministre, récemment condamné à mort.

Il niera par la suite avoir perçu quoi que ce soit pour cette démarche.

Une « bombe » avant les élections (Waremme – Belgique – Congo)

En octobre 1982, quelques jours avant les élections communales, une petite « bombe » politique est lancée dans le camp de l’opposition. D’anciens ministres auraient perçus des pots-de-vin en remerciement d’une attitude « compréhensive » face aux difficultés de remboursement des dettes du Zaïre.

Quelques personnalités concernées sont:

  • LEBURTON Edmond, président du parti socialiste
  • SIMONET Henri, ancien ministres des affaires étrangères
  • VANDEN BOEYNANTS Paul, leader social-chrétien bruxellois et ancien ministre de la défense
  • DE CROO Herman, actuel ministre des communications

Ces accusations trouvent leur origine dans un rapport qui reproduit notamment les termes d’une conversation entre l’auteur , BLUMENTHAL Erwin, et l’ancien Premier ministre zaïrois, CARL I BOND N’Gusa.

Le président zaïrois MOBUTU s’est procuré le document, par ailleurs très critique à son égard, et en a envoyé copie à MARTENS Wilfried, dès le mois d’août 1982.

Le Premier ministre aura attendu les élections pour divulguer l’affaire.

Leburton « récompensé » par Mobutu ? (Waremme – Congo)

En 1975, le Premier ministre zaïrois, CARL I BOND N’gusa, aurait fait remettre 20 millions de francs belges par le journaliste DAVISTER Pierre, proche de MOBUTU, au Premier Ministre belge LEBURTON Edmond, qui démentira la rumeur.

Le « rapport Blumenthal » (Congo – Afrique du sud – Suisse)

Le 20 avril 1982, BLUMENTHAL Erwin, qui avait été envoyé au Zaïre par le FMI et la Banque Mondiale pour redresser les finances du pays, et qui avait dû fuir le pays l’année suivante en raison des menaces dont il faisait l’objet, rédige un rapport accablant.

Cette étude confidentielle, est rédigée après un long entretien, daté du 18 mars 1982, avec l’ancien Premier ministre zaïrois, CARL I BOND N’Gusa, en exil. Elle dénonce le système de corruption généralisée en vigueur au Zaïre, sous ses aspects les plus sordides et malfaisants, l’absence de contrôle des fraudes et la difficulté, voir l’impossibilité, qu’auront les nombreux créanciers internationaux du Zaïre de récupérer leurs fonds.

BLUMENTHAL Erwin cite un rapport parlementaire qui dresse la liste des prélèvements effectués par le président MOBUTU et sa famille sur la banque du Zaïre: plus de 3,6 milliards de francs belges, de 1977 à 1979. Il ne s’agit que de la partie visible des prélèvements. Pendant cette période, MOBUTU a fait expédier clandestinement en Afrique du Sud des avions-cargos chargés de fûts de cobalt, et commercialisés par PHILBRO. L’argent ainsi perçu a été directement versé sur un compte numéroté de MOBUTU en Suisse. Des trains entiers de lingots de cuivre et de zinc ont été expédiés, hors comptabilité de la GECAMINES. Chacune des ces expéditions pouvait représenter jusqu’à un demi-milliards de franc belges. MOBUTU s’est aussi livré à des ventes clandestines de diamants et prélève aussi une part sur les ventes officielles des joyaux.

Après avoir dressé la liste des biens immobiliers de MOBUTU en Europe et mentionné les sommes considérables administrées en Suisse avec l’appui de l’ancien président de la Confédération, CELIO Nelio, BLUMENTHAL évalue la fortune du dictateur zaïrois à 4 milliards de dollars.

BLUMENTHAL ajoute que MOBUTU compte de nombreuses complicités dans les classes politiques occidentales, justifiant bien des indulgences à son égard

Le barrage d’Inga au Zaïre (Waremme – Belgique – Congo)

En 1973, le Premier ministre belge, LEBURTON Edmond négocie une importante commande aux ACEC de Charleroi, avec le Premier ministre zaïrois, CARL I BOND N’Gusa, dans le cadre de la construction du barrage d’Inga.