En juin 1989, le ministre des travaux, BODSON André, annonce des travaux de sécurisation aux carrefours du Tumulus, du Fond d’Or et de la Patte d’Oie, sur la Chaussée Romaine à Waremme.
Archives de catégorie : Ministre
Le système métrique (France)
Le Concours de l’Eurovision en Belgique
En 1987, lâchée par la VRT, la RTBF doit organiser seule le Concours Eurovision de la Chanson. Elle se voit contrainte de dénicher 250 millions de francs belges en très peu de temps. STEPHANE Robert, l’administrateur général, suggère de faire appel à des sponsors privés, ce qui n’est pas autorisé par le décret.
L’opération, très coûteuse, se révèle toutefois un succès pour l’image de la chaîne publique. Et dans les semaines qui suivent l’événement, le ministre de l’Audiovisuel, le libéral MONFILS Philippe, autorisait la RTBF à faire du parrainage commercial…
L’Athénée Royal peut se lancer dans l’immersion (Waremme)
Le 3 mai 2012, la ministre SIMONET Marie-Dominique signe un arrêté autorisant l’Athénée Royal de Waremme à organiser un apprentissage de l’Allemand par immersion, dans les années d’études suivantes: de la 3ème maternelle jusqu’à la 2ème année primaire.
Cet arrêté entrera en vigueur le 1er septembre 2012.
Inauguration du monument à la mémoire de Joseph Wauters (Waremme)
Le 28 juin 1931, le Parti Socialiste Belge inaugure à Waremme, Place de l’Ecole Moyenne, un monument à la mémoire de WAUTERS Joseph, ancien ministre et leader du parti.
Différents discours sont prononcé durant la cérémonie:
- VANDERVELDE Emile évoque l’activité politique du disparu.
- DE LANDSHIERE, président de l’Association de la Presse Belge, apporte à l’ancien directeur du « Peuple » l’hommage posthume de tous ses confrères appartenant à la presse de toute opinion.
- VAN ROOSBROECK prononce un discours en flamand.
- BONDAS s’exprime au nom de la Commission Syndicale.
- JAUNIAUX Arthur prend la parole au nom des Mutuelles.
- SERXY Victor au nom des coopératives.
- VIENNE Anthony, au nom de la presse socialiste.
- LEBEAU Fernand au nom de la Fédération politique Huy-Waremme
- HUBIN
La chorale liégeoise « L’Aurore » exécute « Germinal ».
Après la cérémonie, qui est radiodiffusée, la foule gagne le cimetière pour fleurir la tombe du disparu et lui rendre un ultime hommage.
Il y aura un bassin d’orage à Waremme
Le 5 juin 2012, le ministre HENRY Philippe prend un arrêté d’expropriation de parcelles, nécessaire pour la construction d’un bassin d’orage à Waremme.
La station de pompage de Waremme sera bien réparée
Le 22 avril 2008, le ministre LUTGEN Benoit prend un arrêté d’expropriation des parcelles nécessaire pour réaliser des travaux de réparation à la station de pompage d’eau de Waremme.
Visite à Waremme du Roi Baudouin et de la Reine Fabiola
Le 1er juin 1970, les souverains visitent la ville de Waremme. L’évènement est décrit par JOACHIM Maurice:
« La visite royale restera l’évènement de 1970. Arrivés par le chemin de fer, nos souverains sont accueillis à la gare par M. le ministre LEBURTON Edmond et par M. le gouverneur CLERDENT. Ils gagnent l’hôtel de ville où un cadeau leur est offert: un service à potage de style espagnol, réalisé par les Postainiers Hutois.
S.M. la Reine se retire alors pour converser avec les représentantes des groupements féminins, puis elle visite une maison sociale du quartier du Pont et le Home « Les Heures Paisibles »
Le Roi, quant à lui, va s’incliner devant le Monument aux Morts de la ville, rencontre les délégués des associations patriotiques, puis se rend à la Plaine des Sports, où il se fait expliquer les projets du Centre Sportif et Culturel. Il termine sa matinée en passant quelques moments à l’Institut Provincial Technique et Agricole.
Les Souverains se retrouvent au château de Longchamps, pour le déjeuner.
L’après-midi, ils parcourent encore le zoning industriel, avant de quitter Waremme à 16h30.
Un moment d’émotion agite alors l’équipe des organisateurs, car le protocole veut que, lorsque les Souverains signent un Livre d’Or, une page leur soit exclusivement réservée. Or, une des personnalités présentes a apposé sa signature très près de celle de la Reine ! Une seule solution s’impose: il faut enlever délicatement le feuillet litigieux et aller présenter une seconde fois le Livre d’Or de Waremme à leurs Majestés, à Bruxelles.
Fort heureusement, cette démarche permet de réparer un oubli: dans la précipitation, la suite du couple royal a oublié d’emporter le cadeau offert par la ville … »
Avis nécrologique d’Edmond Leburton (Waremme – Belgique)
Portrait d’Edmond Leburton (Waremme – Belgique)
En 1997, portrait d’Edmond LEBURTON
Homme politique, né à Lantremange d’une mère flamande et d’un père wallon, le 18 avril 1915 et mort à Waremme le 18 juin 1997. Licencié en sciences politiques et sociales de l’Université de Liège.
Il fait ses « 18 jours » de formation de candidat-officier.
Durant la Deuxième Guerre Mondiale, il est capturé par les Allemands, mais parvient à s’échapper peu après. Il rejoint la Résistance et s’engage dans l’Armée Secrète et plus particulièrement dans le Réseau Otarie.
LEBURTON Edmond est présent au Congrès national wallon de 1945. En 1946, il devient député socialiste à la Chambre des Représentants pour l’arrondissement de Huy-Waremme. Il succède à WAUTERS Arthur.
En 1947, il succède à JOACHIM Guillaume comme bourgmestre de Waremme.
Il est ministre de la Santé publique et de la Famille de 1954 à1958. Il se range dans le camp des défenseurs du fédéralisme au Congrès des socialistes wallons de 1959. Ministre de la Prévoyance sociale de 1961 à 1965 et ministre-vice-président du conseil chargé de la coordination de la politique de l’infrastructure de 1965 à 1966. Après le décès de MERLOT Joseph, en 1969, il lui succéde en tant que ministre des Affaires économiques. LEBURTON Edmond démissionne en tant que ministre lorsqu’il est élu président du Parti socialiste belge (1971 – 1973). Son soutien au Mouvement wallon devient discret et il devient un adversaire du Mouvement populaire wallon puis du fédéralisme. Il est Premier ministre du 26 janvier 1973 au 25 avril 1974. Son passage à la tête du Gouvernement belge signifie un coup d’arrêt aux réformes engagées en 1970. Son gouvernement tripartite, qui ambitionne de finaliser la réforme de la Constitution (la formation des régions), est contrecarré par les grèves des dockers et des écoliers contre la réforme de l’armée, les manifestations contre l’avortement, la réforme du pacte scolaire, la crise pétrolière, l’affaire RTT et enfin, l’affaire « Ibramco ». Celle-ci sera décisive pour la chute du gouvernement.
LEBURTON Edmond est nommé ministre d’État en 1971. Le 7 juin 1977, il est élu président de la Chambre de Représentants, fonction qu’il assume jusqu’en 1981.
Il a présidé, pendant de longues années, l’Union Nationales des Mutualités Socialistes et plusieurs institutions waremmienne du secteur social ou hospitalier.
Il a tellement marqué la ville de Waremme de son empreinte, qu’on la surnommée « Leburtown » et lui-même « Le Grand Chef Blanc »
LEBURTON Edmond a été le dernier Wallon à exercer le mandat de Premier ministre et le seul Premier ministre socialiste wallon, avant DI RUPO Elio. Il a été vivement critiqué par certains Flamands pour son absence de connaissance du néerlandais.



