Le 17 mai 1797, suite à une nouvelle élection, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Laurent est confirmé à la présidence de la Municipalité de Liège.
Archives de catégorie : Rois et chefs de l’Etat
Mort de Dagobert 1er
Louvain-la-Neuve va devenir réalité
Le 2 février 1971, pose de la première pierre de l’université de Louvain-la-Neuve, en présence du Roi BAUDOUIN 1er.
Nécrologie de Michel-Laurent de Sélys-Longchamps du 26 avril 1837
« … DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Laurent, né à Liège en 1750, est décédé hier, à 9 h et demie du soir. Homme de progrès et défenseur zélé des libertés publiques, il s’associa dès le principe, aux grands travaux, qui entrepris sur le sol français, devaient amener la rénovation sociale d’une grande partie de l’Europe. A l’arrivée de DUMOURIEZ à Liège en 1793, il fut un des membres de la Convention liégeoise. Bientôt la retraite des Français le fit s’exiler de sa Patrie et il ne pût y rentrer que lorsqu’ils reparurent une seconde fois en Belgique le 27 juillet 1794. Dès cette époque, Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS fut successivement, membre de l’administration du Pays de Liège, délégué de cette administration pour organiser le canton de Saint-Trond. En 1795, il fut envoyé à Bruxelles où siégeait l’administration centrale des 9 départements réunis et obtint ensuite la présidence de la Municipalité de Liège.
De 1801 à 1807, il siégea au Corps Législatif français. Il faisait partie de cette honorable minorité, qui combattit pied-à-pied les envahisseurs de BONAPARTE. Il vota contre l’extension du Consulat à vie.
A Paris, Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS n’oubliait pas les intérêts de son pays. Les départements de l’Ourthe, de Meuse inférieure et de Roer furent frappés en 1814 d’une contribution de 6 millions. Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS fut chargé, avec deux de ses collègues, de porter à Aix-la-Chapelle les réclamations que faisaient naturellement surgir cet acte de conquête.
Mais la plus belle partie de la carrière politique de Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS est, sans contredit, celle qui s’est écoulée sous la domination de la Hollande. La réaction qui se fit sentir dès que GUILLAUME eut pris les rênes de notre gouvernement, trouva en lui un adversaire chaleureux. Soit dans le sein des Etats Provinciaux de Liège, où il se trouvait en 1810, il ne cessa de s’élever contre la tendance arbitraire que le prince néerlandais voulait imprimer à toutes nos institutions. GUILLAUME créa un corps de privilégiés, connu sous la dénomination impopulaire « d’Ordre Equestre ». Né noble, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS pouvait y aspirer. Il le dédaigna. La noble et simple inscription de citoyen de campagne sur les listes civiques, lui parût plus flatteuse, plus digne de son caractère, que la pompe d’un titre, dont la grande révolution avait montré la vanité et le néant.
Son grand âge ne l’éloigna pas des affaires publiques. La révolution de 1830 le retrouva jeune encore. Il fut nommé membre de la commission consultative près de la régence de Liège.
Lorsque le district de Waremme l’envoya au Congrès National belge pour assister à notre émancipation politique, la protéger de son autorité et de son expérience, il vota toutes les mesures importantes qui fondèrent notre indépendance: l’exclusion de Nassau, la Constitution belge, …
Cependant, à peine la Belgique avait-elle appelé sur son trône le Roi LEOPOLD 1er, qu’elle se laissa aller au gré des exigences diplomatiques. Dès lors, on vit disparaître du gouvernement cette franche énergie du vrai patriotisme, pour se réfugier dans les rangs d’une minorité courageuse, dont Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS faisait partie, jusqu’au moment où il crut, à propos, au déclin de ses jours, de s’éloigner du théâtre des affaires politiques … »
Liége devient Liège
Le 17 septembre 1946, un arrêté du Prince Régent modifie la graphie de Liége en Liège.
Namur est attaquée
En juin 1692, Namur est assiégée et prise par le Maréchal DE LUXEMBOURG, en présence du Roi de France LOUIS XIV..
Louis XIV s’arrête à Grand-Axhe (France)
Le 13 mai 1672, le roi de France, LOUIS XIV, s’arrête à Grand-Axhe avec 30,000 hommes et 2,000 chariots. Il y restera jusqu’au 16 mai 1672, jour où il poursuivra sa route vers l’Electorat de Cologne, pour surprendre l’armée des Provinces-Unies par la frontière est.
Le camp militaire français s’étend de Hollogne-sur-Geer jusqu’au-delà de Waremme. Les chevaux dévastent les champs, piétinant et broutant les cultures. La troupe, elle, vit sur le pays. L’arrière-garde bivouaque sur le territoire de Hollogne, tandis que les officiers s’invitent au château de Longchamps à Waremme. Le propriétaire du lieu témoigne:
« … L’artillerie était sur nos quatre bonniers (environ 4,5 hectares), emblavés en partie en wassent (seigle), partie froment. De tous les grains aux environs, il n’en est resté chose qui soit, ni en marsage non plus, tous les prés et jardins rasés, les arbres fruitiers et autres abattus et brûlés … »
Traité entre le Prince-Evêque et le Roi de France
En janvier 1672, le roi de France, LOUIS XIV, conclut un traité d’alliance offensive avec le Prince-Evêque, DE BAVIERE Maximilien-Henri, qui s’engage uniquement en tant qu’Electeur de Cologne. En théorie, le Pays de Liège, neutre, n’est pas partie belligérante. Mais dans les faits, et l’Electorat de Cologne, et la Principauté de Liège, serviront de base aux opérations militaires.
Guillaume de la Marck devient de plus en plus puissant
En 1477, DE LA MARCK Guillaume est restitué dans ses fiefs hesbignons. Il reçoit en outre la charge de Grand Mayeur de Liège (c’est-à-dire chef suprême de la justice) et la châtellenie de Franchimont.
Il se pose rapidement en rival du Prince-Evêque et soutient ouvertement le roi de France LOUIS XI.
Le traité de Meersen (Hesbaye)
En 870, CHARLES LE CHAUVE et LOUIS LE GERMANIQUE se partagent le royaume de leur neveu, LOTHAIRE II, par la signature de traité de Meersen. Cet accord attribue quatre comtés hesbignons à CHARLES LE CHAUVE.


