Vers 1570, une ordonnance générale dans la Principauté de Liège interdit aux cabaretiers de Waremme de servir à boire après 9 heures du soir en été, 8 heures du soir en hiver et, biensûr, durant les offices religieux.
Archives de catégorie : Alimentation
Un pinte de bière (Waremme)
Vers 1548, le grand quart de bière se paie 27 sous à Waremme, et le gobelet 16 sous.
Waremme à faim
De 1490 à 1492, les récoltes sont mauvaises à Waremme. Les troubles politiques dans la région s’y ajoutant, il en résulte une grave disette. Le prix des céréales et des légumineuses s’envole et provoque tensions et troubles sociaux, émigration volontaire ou expulsion des « bouches inutiles ».
La tarte aux oeufs (Waremme)
Avant 1914, une tarte aux oeufs de 55 centimètres coûte entre 7 et 9 francs à Waremme. Sa préparation exige 19 oeufs et 300 grammes de sucre.
Le prix du pain (Waremme)
Vers 1925, les « miches » de pain rectangulaires de 250 grammes se vendent 50 centimes à Waremme.
La boucherie de « Colruyt » (Waremme)
En novembre 2012, après sa rénovation, le magazin « Colruyt » de Waremme modifie sa présentation. Avant, le client devait remplir un formulaire avec sa commande et il était appelé au micro lorsqu’elle était prête. Maintenant, la boucherie est en libre-service. Le chef du rayon boucherie est COLLET Olivier.
Le coût de la vie à Waremme
En 1957, à Waremme, les prix sont les suivants :
- Maison d’ouvrier : 400.000 francs
- Maison d’employé : de 700.000 à 800.000 francs
- Pain un kilo : 11 à 12 francs
- Kilo de beefsteak : 265 francs
- Kilo de saucisse : 80 francs
- Litre de lait : 7 francs
- Kilo de beurre : 120 francs
- Œuf : de 2,50 à 3 francs
- Paire de souliers : 400 francs
- Paire de souliers de luxe ou sur mesures : 1.000 francs
- Costume de confection : de 2500 à 3500 francs
- Costume sur mesures : de 6000 à 7000 francs
- Chapeau pour homme (chapeau « boule ») : de 500 à 700 francs
- Voyage Waremme – Bruxelles en train, avec retour : 188 francs
- Diner dans un restaurant moyen : de 100 à 150 francs.
La situation alimentaire et sanitaire de la population de Waremme
En 1942, le lait est devenu rare sur le marché. Les causes sont diverses : faible rendement à cause de la pénurie de fourrage, pertes dues à des problèmes de transport, mais surtout le problème de la fraude. Le prix du lait est réduit, alors que le prix du beurre est incroyablement élevé. Les producteurs conservent donc leur « or blanc » et le vendent en secret, au marché noir.
Le sucre est quasi introuvable. Le café quotidien est un mélange d’orge, de pois et de chicorée torréfié. Rares sont les légumes, à cause de la médiocrité des récoltes et du peu de plants de qualité. A l’exception des pommes, les fruits sont hors de prix. Beaucoup de gens souffrent d’anémie, digèrent et respirent mal, leur cœur bat vite. Ils résistent moins bien au froid, sont plus vite infectés et guérissent moins vite de blessures. Le manque de calcium favorise les caries et affections des articulations. Tuberculose et fausses couches se multiplient.
Quant au pain, en plus du seigle, divers succédanés (férule, betteraves sucrières, légumes séchés, épeautre, orge et paille moulue) sont ajoutés au froment. Dans les villes, le pain n’est plus qu’une croûte grise et dure, recouvrant une pâte visqueuse et grise. On ne peut le vendre frais. Il doit reposer au moins 24 heures, sinon, impossible de le couper. Quand on peut, on essaie de fabriquer soi-même son pain. Les anciens fours sont rallumés. On va de ferme en ferme pour chercher de la marchandise. Dans, les chaumes, on glane à qui mieux-mieux. Une fois le son séparé de la farine, on moud à nouveau le son et on le tamise avant d’épaissir le potage.
Il y a pénurie de viande. La production de fourrage étant très réduit, nourrir les animaux avec des céréales étant interdit, beaucoup de prairies étant labourées, des paysans abattent des porcs en masse. Alors que cet élevage est aisé et que le cochon fournit la majeure partie de l’approvisionnement en viande. Le cheptel bovin diminue de 20 %, les porcs de 50 % et l’aviculture de 80 %. On consomme donc exclusivement de la viande de bœuf, cependant que la préférence du public va à la chair de nourrain, plus riche en graisse. Il est vrai que souvent les boucheries sont vides.
Le savon ne vaut rien. Quand on a plus de huit ans, on a droit à un morceau de savon « fin ». Au début, c’est un petit rectangle vert baptisé « flotteur », vu qu’il surnage. Ensuite, apparaît un savon très dur et gras, à base d’argile. Il ne mousse pas, mais décape la peau. Ces deux types d’ersatz s’usent très vite. Alors on en fabrique avec le contenu des boyaux de porc …
Les poudres à lessiver (Hemco, Imi, Ata, Moussol, Lama, …) sont peu efficaces, contenant en plus des substances dangereuses pour les mains et les textiles.
Nettoyer la maison est aléatoire vu le manque de brosses et de serpillières. Faites de fibres, les brosses cassent vite. Les toiles à laver sont des sacs de jute usés. On ne fait plus le grand nettoyage de printemps. Plus de crépissage, de peinture ou de nouveau papier peint. Les rideaux sont à présent jaunis et lourds de poussière.
Le Comité de Ravitaillement de Waremme
En avril 1915, le Comité de Ravitaillement de Waremme est composé de :
- JOACHIM Guillaume (président)
- BRICTEUX Célestin (trésorier)
- NAVEAU Léon (membre)
- GILET Ferdinand (conseiller communal, membre)
- MATHEI Armand (membre)
- BRASSINE Charles (membre)
- HENNIN Guillaume (membre)
- WATHOUL Pierre (membre)
- DETHISE Fernand (secrétaire)
La nourriture, provenant notamment des Etats-Unis, est stockée à la Justice de Paix.
Les prix pratiqués à Waremme
En 1914, les prix pratiqués à la veille de la Première Guerre Mondiale sont les suivants :
- Maison d’ouvrier : de 3000 à 3500 francs
- Maison d’employé : de 5000 à 6000 francs
- Pain un kilo : 50 centimes
- Kilo de beefsteak : 2 francs
- Kilo de saucisse : 1 franc
- Litre de lait : 10 centimes
- Kilo de beurre : 2 francs
- Œuf : 5 centimes
- Paire de souliers : 15 francs
- Paire de souliers de luxe ou sur mesures : 18 francs
- Costume de confection : 50 francs
- Costume sur mesures : 70 francs
- Chapeau pour homme (chapeau « boule ») : 5 francs
- Voyage Waremme – Bruxelles en train, avec retour : 5 francs
- Dîner dans un restaurant moyen : de 3 à 5 francs