En 2003, 130 permis de bâtir ont été octroyés à Waremme.
Archives de catégorie : Logement
Les immeubles à appartements de Waremme
En 1975, il y a quarante immeubles à appartements à Waremme, dont trente de quatre étages ou plus.
Les habitations sociales de la Haute Wegge (Waremme)
Le 6 novembre 1955, le quartier d’habitations sociales de la Haute Wegge à Waremme est inauguré par LEBURTON Edmond. Il portera le nom d’une œuvre de STIERNET Hubert : « Haute-Plaine », dans lequel il conte des scènes typiquement waremmiennes.
Ce quartier de 28 maisons a été construit par le « Home Waremmien ».
Les Allemands imposent des éclairages bleus (Waremme – Allemagne)
Le 23 décembre 1940, à la demande du commandant allemand de la place de Waremme, le commissaire de police explique qu’un éclairage bleu doit, dorénavant, être employé pour les locaux dont la sortie donne directement sur l’extérieur.
La culture de la betterave (Waremme)
Vers 1880, la culture de la betterave sucrière accapare tant d’énergie qu’à la saison de la récolte, il faut recourir à de la main d’œuvre extérieure.
On met à la disposition des saisonniers, de vieilles masures, à proximité de la fabrique de sucre. Le rez-de-chaussée est composé en deux pièces : l’une sert de chambre à coucher pour les hommes, l’autre de cuisine. Les femmes dorment au grenier. Ces saisonniers mangent du lard, du pain noir, des oignons roses et boivent de la bière.
L’invention des allumettes change la vie quotidienne (Waremme)
Vers 1865, une découverte va modifier l’architecture intérieure des maisons à la campagne et transformer la vie à la ferme : les allumettes chimiques. Ce sont de longs morceaux de bois imprégnés de phosphore qui s’enflamment par frottement. Au début, elles sont exclusivement réservées à l’allumage du foyer. La pipe et le cigare s’allument au moyen de tisons déposés dans un récipient « ad hoc » sur la tablette de la cheminée.
La surveillance du foyer n’étant plus indispensable, tout le monde « émigre » à l’étage. Le cabinet du maître devient la « belle place » souvent encore appelée « chambre ». On assiste progressivement au remplacement du grand feu ouvert, avec chenets et crémaillère, par un poêle en fonte ou une grosse cuisinière en fer. Les ustensiles de cuisine en fonte sont remplacés par une batterie de cuivres (chaudrons, marmites, casseroles, poêles, coquemar et cafetière), récurés avec soin chaque samedi. L’éclairage aussi s’améliore par l’usage du pétrole, dans des quinquets en laiton ou en verre. Au sol, la terre battue est recouverte de dalles en pierre bleue ou de carreaux de céramique aux motifs géométriques.
Waremme en 1845
Au 1er juillet 1845, il y a 360 habitations à Waremme.
Certains « lépreux » sont bien traités (Waremme)
Vers 1591 (?), le Waremmien MAKAR Arnuld est reconnu lépreux par les Bonnes Soeurs de Cornillon à Liège. Revenu à Waremme, il va souper dans une auberge avec celui qui a été chargé de le conduire chez les Sœurs. Il n’est pas soigné à l’hôpital de la ville, mais est isolé. Une chaumière est construite aux frais de la ville, à l’écart de la ville.
Pour financer cette construction, une imposition spéciale sera levée auprès des habitants de la ville. Outre la maison, on lui fournit également des meubles, notamment un lit, et des vêtements, notamment un pourpoint.
Les « Mottes » de Hesbaye au 11ème siècle
Si ERMENGARDE a disposé d’un vaste domaine à Waremme, d’autres Seigneurs possèdent également des domaines sur le plateau hesbignon. Ils élèvent des « mottes » : des donjons de charpente, puis de pierre, dressés sur des levées de terre en forme de cône tronqué, d’une hauteur de 3 à 20 mètres, de 40 à 110 mètres de côté, entourés d’un fossé ou d’une palissade et parfois reliés à une église. Ces donjons servent de tour de guet et d’habitation seigneuriale. C’est ainsi que le château de Fallais est élevé sur les bords de la Mahaigne par les Seigneurs de Beaufort. La basse-cour abrite les bâtiments agricoles et artisanaux, et l’habitat du « commun ». Beaucoup de « mottes » sont donc un facteur de regroupement des habitations et ont peut-être même contribué, avec l’église, à fixer les villageois. Certaines d’entre elles ont été à l’origine de villes que les historiens appellent « bourgs castraux ». Waremme est un de ces bourgs.