Les vacances scolaires (Waremme – Belgique)

En 1948, les vacances scolaires d’été passent du 15 juillet – 15 septembre, au 1er juillet – 1er septembre.

Les Transports Moermans (Waremme)

En 1941, La Maison de transports MOERMANS A. est installée au n° 47 de la rue Hubert Krains à Waremme. Pour ses transports, elle utilise une charrette hippomobile. A cette époque, utiliser une automobile ou un camion relève de la gageure. Sauf de très rares autorisations, l’essence est introuvable. Il faut rouler au « gazogène », système compliqué et encombrant, fonctionnant au bois, charbon de bois ou charbon.

Les premiers « Congés Payés » (Belgique)

Le 8 juillet 1936, la loi instaurant les congés payés est votée par le Parlement belge. Beaucoup de salariés vont voyager pour la première fois.

L’abattage des bêtes (Waremme)

En 1925, lorsqu’un boucher abat et découpe un porc au domicile d’un client à Waremme, il demande 2 francs et reçoit un demi-kilo de viande. De plus, il reçoit les soies de la bête, qu’il peut revendre à un prix qui peut parfois atteindre 80 francs le kilo.

Des ersatz remplacent les produits originaux (Waremme)

En 1916, « ersatz », qui signifie produit de substitution, est un mot à la mode. Les ersatz remplacent tout : le savon se fait au moyen de terre glaise, le café de malt, les farines avec de la craie, le beurre est remplacé par des graisses industrielles, les conserves de viande proviennent de « produits » d’une origine indéfinissable, les bottines sont faites avec du linoleum, l’amidon avec du plâtre, …

Langue parlée par les Waremmiens

En 1915, parmi les 4.069 habitants de Waremme, 3.672 sont francophones, 18 sont néerlandophones et 379 sont biligues.

Création de la « poubelle » (France)

POUBELLE Eugène

Le 7 mars 1884, le préfet français, POUBELLE Eugène, prend un arrêté imposant dans toute la ville de Paris l’usage de « récipients communs à l’immeuble » destinés à recevoir les ordures ménagères. C’est la naissance des poubelles.

Misère en Hesbaye

Vers 1880, les paysans de Hesbaye sont aux abois. Ils vivent dans la misère. Pour nouer les deux bouts, certains effectuent du tissage, de la dentelle ou d’autres travaux domestiques. Mais les progrès de l’industrie textile condamnent inexorablement cet artisanat à disparaître. Dès lors, il ne reste plus au petit paysan qu’à s’en aller travailler en ville, à l’usine, et à laisser la culture de ses quelque deux hectares, ou moins, de terres à sa femme et à ses enfants, qu’il ne rejoint qu’à la nuit tombante.

L’éducation des filles (Waremme)

En 1866, les filles de Waremme passent de leur père à leur mari, avec pour seul bagage intellectuel les préceptes reçus à la maison.