Le plombier-zingueur Auguste Uytdenbroek (Waremme)

En août 1949, le plombier-zingueur UYTDENBROEK Auguste est installé rue de la Porte de Liège à Waremme. Son n° de téléphone est le 220. Son n° de registre de commerce est Liège 23023.

Un cercueil en zinc coûte 1.000 francs.

Les Vins et Liqueurs « Delande-Thirion » (Waremme)

En décembre 1934, le commerce de vins et liqueurs « DELANDE-THIRION » est installé à Waremme. Son n° de téléphone est le 80 (?). S n° de Registre de Commerce est Liège 4791.

Une bouteille de Fine Supérieure *** coûte 30 francs + une taxe de 2,5%, soit 10 centimes.

Les Rivageois manifestent (Liège – Crisnée – Fontaine – Hozémont)

Le 2 juillet 1531, après la hausse spectaculaire du prix des denrées alimentaires qui entraîne l’insurrection des banlieues de Liège, ces habitants (les Rivageois), parmi lesquel des ressortissants de Crisnée, de Fontaine et de Hozémont, descendent en armes jusqu’aux portes de Liège pour réclamer du pain à un prix raisonnable.

Le Prince-Evêque, DE LA MARCK Erard, punira les Rivageois de façon particulièrement sévère, sans doute parce qu’il y voit, à tort ou à raison, l’action de groupes anabaptistes.

erard de la marck prince-évêque

erard de la marck prince-évêque

Les prix pratiqués à Waremme

En 1914, les prix pratiqués à la veille de la Première Guerre Mondiale sont les suivants :

  • Maison d’ouvrier : de 3000 à 3500 francs
  • Maison d’employé : de 5000 à 6000 francs
  • Pain un kilo : 50 centimes
  • Kilo de beefsteak : 2 francs
  • Kilo de saucisse : 1 franc
  • Litre de lait : 10 centimes
  • Kilo de beurre : 2 francs
  • Œuf : 5 centimes
  • Paire de souliers : 15 francs
  • Paire de souliers de luxe ou sur mesures : 18 francs
  • Costume de confection : 50 francs
  • Costume sur mesures : 70 francs
  • Chapeau pour homme (chapeau « boule ») : 5 francs
  • Voyage Waremme – Bruxelles en train, avec retour : 5 francs
  • Dîner dans un restaurant moyen : de 3 à 5 francs

Le prix d’une place d’Ans à Waremme

En 1839, le prix d’une place de chemin de fer, d’Ans à Waremme, coûte selon l’une des 4 classes :

  • berline : 1,75 franc belge
  • diligence : 1,50 franc belge
  • char-à-bancs : 1,00 franc belge
  • wagon : 0,50 franc belge

Le transport des effets des voyageurs de Ans à Waremme en chemin de fer, quand il y a plus de 25 kilogrammes, par personne, coûte par 100 kilogrammes 0,80 franc belge.

L’élection du Conseil communal de Waremme est modifiée

ferdinand de bavière prince-évèque de liège

ferdinand de bavière prince-évèque de liège

Le 31 juillet 1620, une ordonnance du Prince-Evêque DE BAVIERE Ferdinand réforme complètement la composition et surtout l’élection du Conseil communal de Waremme.

Dorénavant, l’élection du Conseil communal de Waremme se déroule comme suit :

Le jour de la Saint-André, après la première messe, la cloche appelle les membres des dix Métiers organisés, qui se rassemblent devant l’Hôtel de Ville : les boulangers, les brasseurs, les mangons (bouchers), les merciers, les viniers (marchands de vin), les parmentiers (tailleurs), les cordonniers, les charpentiers, les fèves (forgerons) et les maçons.

Chaque Métier désigne son candidat. Cinq de ces jurés sont choisis par tirage au sort. Les élus cooptent deux derniers représentants, un du hameau de Longchamps et un dernier du hameau de Bettincourt. Le conseil ainsi formé désigne ensuite deux bourgmestres. (Jusque-là, il n’y avait qu’un seul bourgmestre élu). Un de ces deux bourgmestres doit obligatoirement être domicilié à Longchamps ou à Bettincourt. Les Jurés ont, entre autres charges, la responsabilité de la surveillance du marché, la fixation du prix du pain et la vérification des poids et mesures.

 

Texte de l’ordonnance

 » Ferdinand, par la grâce de Dieu esleu et confirmé archevesque de Cologne, du saint-empire romain, par l’Italie, archichancelier et prince électeur, évesque de Liège, Hildesheim et Munster, coadjuteur de Paterborn (?) et Bergtesgade, administrateur de Stavelot, comte palatin du Rhin, duc des deux Bavières, Wesphale, Engeren et Bouillon, marquis de Franchimont, comte de Looz, Logne, Horne, etc …, à tous ceux qui ces présentes verront ou lire orront, salut.

Comme, sur les difficultés et malentendus survenus en nostre ville de Waremme, tant pour le fait de la police que règlement et administration des communes d’icelle, nous eussions député quelqu’un de nostre conseil pour s’informer et les apaiser, si faire se pourroit; après avoir ouï son rapport et meure (?) délibération, avons, de l’avis de vénérables nos très chers et féaux les chanceliers et gens de nostredit conseil privé, pour le bien et le repos de ladite ville, aussi pour obvier aux semblables difficultés qui pourroient ci-après sourdre, jugé expédient concevoir, ordonner et statuer les points et articles suivants, savoir:

Que d’ici en avant, se fera en nostredite ville, élection de deux bourguemaistres, jurés et conseil, avec autorité et pouvoir de régir, gouverner et administrer en bon père de famille, les biens, revenus et deniers publics d’icelle.

Le conseil s’eslira d’an en an par l’assemblée des dix métiers, qui sera le jour du saint Andrieu, après la première messe, où chascun mestier eslira un homme d’entre eux. Les dix choisis se retireront à part; auxquels quelqu’un de la justice présentera dix billets qu’il pliera, en leur présence, de forme égale; cinq desquels demeureront blancs et cinq signés: jurés; et tirera chascun desdits dix son billet au sort; ceux qui tomberont aux cinq billets marqués, seront jurés et du conseil. Les cinq jurés choisiront d’accord commun ou à pluralité des voix, deux personnes, l’une de Longchamps et l’autre de Bettincourt, qui seront aussi jurés et du conseil pour ledit an.

  Lesquels sept choisiront deux bourgmaitres, après avoir presté le deu serment, présens l’officier ou mayeur et deux eschevins, l’un du moins habitant en la ville, l’autre de Bettincourt ou Longchamps, hommes capables, de bonne fâme et réputation, et de la religion catholique, apostolique et romaine.

Comme semblablement les bourguemaistres feront le serment de nous estre fidèles et obéissans et à nos successeurs, de garder et maintenir léalement et à leur debvoir les biens, profits, émolumens, droits et privilèges de ladite ville et communauté. Ce fait, seront conduits à l’église, s’ils sont présens, avec les électeurs jurés, puis publiés après la grand-messe.

Les dits bourguemaistres rendront bon compte et reliqua de leur administration, quinze jours avant l’expiration d’icelle, ce qui se debvra publier quinze jours auparavant, présens nostre officier, deux eschevins, jurés et tels qui de la communauté y voudront estre, les huis à cet effet ouverts, et sera licite à un chascun d’y dire et contredire lors et quarante jours après, voire avec raison et fondement, sans calomnie; lesquels expirés, demeureront les rendans absous et deschargés à l’endroit de ladite communauté.

Lesquels bourguemaistres, jurés et conseil seront loisibles et permis d’exposer et renouveler à bail et à plus offrant les parties communes accoutumées estre rendues, voire à six ans et plus, et pour la première despouille, tant seulement, auxquels terme et despouille seront restraintes et limitées les redditions autrement et au précédent faites, sauf que les fermiers pour telle restriction auront rabat du tierce de leur bail.

Et si pour cause ils entendoient rendre lesdites parties à plus long terme, ou autres parties nouvelles hors les dites communes, debvront ce faire du consentement de la généralité ou meilleure partie de la ville et avec nostre préalable octroi; et afin que lesdits bourguemaistres et conseil aient moyen de pourvoir et fournir aux charges, réparations et autres nécessités inévitables de ladite ville, s’il n’y a deniers publics à y fournir, contribueront promptement par taille et accise, sur les bonniers arables, jardins et pré à double, les communes et broucqs à quatre double du pied ordinaire, lequel quatre double sera trouvé sur le bestial pasturant lesdites communes.

Et comme nostredit commis ai disposé que certaines redditions des communes faites au mayeur de Longchamps et Bourguemaistre Boix (Jean Boux ?) seroient cassées, abolies et remises en commun, avons son besoing en ce jour agréable, veuillant qu’il sorte son effet.

Tous lesquels points et articles voulons et nous plaist qu’ils soient dorsenavant gardés et observés sans y contrevenir, à peine d’encourir nostre indignation.

Si mandons et commandons à nos chers et féaux les mayeurs et eschevins de nostredite ville et tous autres qu’il appartiendra, que ces présentes ils fassent lire, publier et enregistrer, garder et observer de point en point selon leur teneur, cessant et faisant cesser tous troubles ou contraire; réservant à nous et nos successeurs d’y adjouster, diminuer, modérer et interpréter, ainsi que trouveront appartenir; car telle est nostre sérieuse volonté.

Donné en nostre cité de Liège, soubs nostre scel secret.

Ce dernier de juillet 1620

Inauguration du Ciné-Club de Hesbaye (Waremme)

Le 15 janvier 1958, LEBURTON Edmond, Ministre de la Santé Publique, inaugure le Ciné-Club de Hesbaye en la salle du Ciné-Théâtre du Métropole, avenue Reine Astrid à Waremme, avec la projection du film d’EISENSTEIN « Le Cuirassé Potemkine ».

Ce ciné-club a été mis sur pied par le Centre local d’Education Populaire. Il proposera, en moyenne, une séance par mois. L’abonnement pour cinq séances coûte 75 francs.

Les projections seront présentées et commentées par différentes personnalités, le plus souvent des professeurs ou des conférenciers des services culturels de la province.

Quelques prix à Waremme

En mars 1955, le prix d’une paire de bottines de travail est de 195 francs à Waremme et celui d’une essoreuse électrique est de 3.750 francs.