Le 6 mars 1915, vu le grand nombre d’ouvriers sans travail, le conseil communal de Crisnée décide d’employer tous les chômeurs à des travaux d’assainissement et d’amélioration de la voirie, au salaire de 2 francs la journée de travail de 10 heures, qui sera réglé chaque dimanche. Ce travail achevé, les chômeurs devront extraire, concasser, transporter du silex pour empierrer un chemin de terre. Ces chômeurs sont de 20 à 30.
En 1906, VANDEBROECK Joseph se charge d’entretenir le nouveau cimetière de Crisnée agrandi, pour un salaire de 100 francs, pendant 3 ans. Il accepte également de creuser les fosses à raison de 3 francs l’unité.
Le 31 août 1901, le recensement des électeurs à Crisnée:
Pour la Chambre:
Pour le Sénat et la Province:
Pour la Commune:
Le 14 juin 1919, TOMBALLE (TOMBAL ?) Joseph, d’Otrange, est nommé instituteur à Crisnée, en remplacement de LAHAYE Charles. Son salaire est de 136 francs par mois. Il a en charge une classe de près de 70 élèves.
Le 27 janvier 1871, RUTTEN Henri-Joseph, natif d’Oreye, est nommé instituteur en titre à Crisnée. Jusque-là, il était sous-instituteur. Il reçoit un traitement de 1000 francs par an; il habite dans l’immeuble de l’école et bénéficie d’un jardin de 10 ares. Il va cumuler cette fonction avec celle de receveur communal. Il exercera cette fonction d’instituteur jusqu’en 1891.
Accessoirement, il vendra des machines à coudre.
En 1928, le salaire de 6 mois d’une servante s’élève à 750 francs à Crisnée.
En 1928, le salaire de 6 mois d’un domestique s’élève à 2100 francs à Crisnée.
Vers 1908, le traitement annuel du garde-champêtre de Crisnée s’élève à 600 francs.
Vers 1901, les travaux de menuiserie, dans la construction de la nouvelle église de Crisnée, sont confiés à DENOMERENGE Pierre, menuisier du village. Il y affecte une équipe de 6 ou 7 ouvriers (qui gagnent 1,25 franc pour 11 heures de travail).
En 2017, le revenu annuel moyen est de 23.815 euros par habitants, à Waremme.