La commune emprunte (Remicourt)

Le 6 mars 1918, le Conseil Communal de Remicourt souscrit un emprunt de 26.500 francs, au Crédit Communal, pour rembourser les dépenses de première nécessité:

  • le ravitaillement de la population
  • l’aide au Bureau de Bienfaisance
  • l’achat de vêtements
  • la soupe générale et la soupe scolaire
  • l’aide aux nourrissons

Les ouvriers waremmiens

Vers 1895 (?), les ouvriers de la région de Waremme qui travaillent dans les centres industriels et les charbonnages du bassin liégeois, se lèvent à 3h30 ou à 4h du matin, font à pied les 5 ou 7 kilomètres qui les séparent d’une gare. Certains ont la chance d’attendre le convoi dans un vieux wagon qui peut servir d’abri à une vingtaine de personnes (il y a 300 abonnés dans la région). Lorsqu’ils montent dans le train, ils s’efforcent d’y récupérer 1/4 h de sommeil.

Ils portent généralement les vêtements de la veille, qui n’ont pu être ni brossés, ni séchés, de semaines en semaines. Leur casquette devient de plus en plus loqueteuse et luisante. Lors des grands froids, ils portent une écharpe sur leur costume de velours roux ou de coton chiffonné.

L’uniforme de l’Agrément de la Pédale (Waremme)

En (?), l’uniforme des membres du club cycliste « Le Royal Agrément de la Pédale », de Waremme, est taillé dans un tissu de flanelle grise, est composé d’une veste à col officier à poil bleu foncé garni de 2 lyres et munie de 4 poches à soufflet à patte boutonnée, d’un pantalon cavalier, aux pieds, de bas tricotés serrés sous les genoux, de souliers plats appelés « molières ». Un képi à la française à visière noire entourée d’un bandeau bleu portant en son milieu un insigne représentant une roue de vélo, complète la tenue.

Les Francs-Tireurs de Waremme

En 1953, quelques membres de la société « Les Francs-Tireurs de Waremme »:

  • CHARLIER
  • DELVAUX
  • HOMBROISE
  • HUMBLET
  • LHOEST
  • LISMONDE
  • PAQUE
  • PETRY
  • PIRSON
  • PRINCEN
  • ROBERT
  • SEVENANTS

Ils portent un béret rouge et blanc, renforcé, pour les protéger des chutes de flèches.

Quelques prix à Crisnée

En 1892, quelques prix à Crisnée:

  • 1 maçon pour 26 journées: 46 francs 80
  • 1 paletot: 7 francs 80
  • 5 kilos de peinture: 5 francs
  • 1100 kilos de pommes de terre: 99 francs
  • 1 cheval: 450 francs
  • 30 grammes d’opium à la pharmacie: 2 francs
  • 3 kilos de beurre: 6 francs 90
  • 10 litres de pétrole: 1 franc 50

Quelques Prix à Crisnée

En 1891, quelques prix à Crisnée:

  • 1 paires de souliers: 15 francs
  • 1 poulain: 320 francs
  • 2 paniers d’osier: 1 franc
  • 1800 briques: 12 francs
  • 1 chapeau: 5 francs

Quelques prix chez une modiste (Oreye)

En 1910, quelques prix chez une modiste d’Oreye:

  • Chapeau « boule »: 3,60 francs
  • Chapeau « mou »: 2,60 francs
  • Casquette: 0,75 francs

Vol à Oreye

Vers 1100 (?), l’avoué de l’abbaye de Saint-Trond, DE DURAS Gislebert, prend au Mayeur d’Oreye, ROBERT, un manteau d’une valeur de 4 solidi.

Un ouvrier agricole à Momalle

Vers 1850, les revenus annuels d’une famille d’ouvrier agricole de Momalle s’élèvent à environ 1.200 francs, alors que ses dépenses s’élèvent à environ 1350 francs. Pour combler cette différence, elle peut:

  • Restreindre les dépenses de nourriture en mangeant du pain sec, en diminuant la consommation de viande (déjà minime !), en augmentant la consommation de pommes de terre.
  • Raccommoder indéfiniment les vêtements, avant d’en acheter de neufs.
  • Ne chauffer la maison que lorsque c’est absolument indispensable.