En 1884, la vie d’une servante à Waremme.
Le secrétaire communal de Waremme, RENIER Guillaume-Joseph et son épouse, KUNHOVE Marie, institutrice en chef, ont une servante.
La maîtresse de maison considère celle-ci un peu comme une esclave. Aux repas, elle compte les pommes de terre destinées à celle-ci ou coupe elle-même les deux petites tartines qui lui reviennent. Le soir venu, elle regagne dans une mansarde sous le toit, éclairée par une tabatière mal jointe. En hiver, la mansarde est un véritable frigidaire. Par temps de neige, il tombe des flocons jusque sur le lit.