Au Moyen-Age, à côté de la charité monastique existe une charité paroissiale. Chaque paroisse a le devoir de secourir les indigents de sa communauté. Ce devoir est rempli par la « Table des Pauvres » ou « Table du Saint-Esprit ». L’administration de ce « bureau de bienfaisance » paroissial partage dans l’Histoire le sort de la Fabrique d’Eglise, à laquelle il est annexé. Le clergé paroissial en surveille les opérations et les laïcs de la paroisse (ordinairement les magistrats municipaux) font partie du Conseil en qualité de mambours.