Vers 1800, la voirie est dans un état lamentable. Il n’y a qu’une seule grand-route, celle qui relie Liège à Bruxelles, longeant l’extrémité nord de l’arrondissement de Waremme.
L’ancienne chaussée romaine, qui parcourt le centre de l’arrondissement, est dégradée et impraticable 7 à 8 mois de l’année, à l’exception des communes de Waremme et de Hannut où il existe quelques zones pavées. Toutes les autres localités pataugent dans la boue.
Pendant la moitié de l’année, les transports s’effectuent à dos de cheval et même à dos d’homme. C’est le temps des blatiers et des botteresses. En hiver, la boue rend les chemins impraticables ; en été, ils sont creusés d’ornières solidifiées.
Très isolés, les villages sont desservis par des marchands ambulants qui amènent le nécessaire et emportent les excédents sur les marchés urbains.