CHABOT Jacques va effectuer son grand retour sur la scène politique communale waremmienne, six ans après s’être effacé. Il déclare: » En 2006, j’ai respecté l’accord pris en 1996 selon lequel, primo, je présenterais Guy Coëme comme tête de liste s’il revenait en politique et, secundo, que chaque échevin retrouverait sa place sur cette même liste « , l’intéressé.
Après avoir bouclé son mandat de député fédéral, le Waremmien, licencié en sciences économiques et titulaire d’une maîtrise en administration des affaires, a retrouvé de l’embauche dans l’administration publique chargée des relations internationales Wallonie-Bruxelles (WBI). » Je suis coordinateur de la délégation belge du comité des régions. Mon bureau est à Bruxelles. J’ai une magnifique vue sur la basilique de Koekelberg… »
À 58 ans, ce père de sept enfants, qui a été bourgmestre de Waremme durant une décennie (de juillet 1996 à 2006), se réjouit de regoûter aux » joies » d’une campagne électorale.
» Les choses sont très claires « , insiste-t-il. « Je suis heureux de revenir dans un esprit positif. Je coupe court aux rumeurs que certains ont colportées. Je ne suis absolument pas revanchard. J’ai été élu durant 30 ans. Comme conseiller communal, échevin, bourgmestre, conseiller provincial, député régional et fédéral, je n’imaginais pas finir ma carrière sans revenir en politique communale. En 2012, j’aurai 59 ans. J’espère être élu et au bout de la législature de 6 ans, j’atteindrai alors les 65 ans… Je pourrai à ce moment-là m’occuper de mes petits-enfants, avoir encore plus de biquettes et pourquoi pas, devenir président du Stade Waremmien »
» Une bonne place » sur la liste
CHABOT Jacques n’a pas perdu le sens de l’humour qui le caractérise. Il en use d’ailleurs de nouveau lorsqu’on lui demande à quelle place il figurera sur la liste PS. » Ce n’est pas encore décidé mais j’espère une bonne place évidemment … » Il reprend alors sur un ton sérieux: » La liste complète sera établie durant le premier trimestre 2012 et elle sera officialisée le 1er mai. J’ai en tout cas la nostalgie du travail communal et du temps passé à l’hôtel de ville. J’ai eu le temps de réfléchir, j’ai certaines idées que j’espère pouvoir appliquer. Toujours avec le souci du bien-être de la population waremmienne. «