Le 11 juin 1750, description de la « Danse du Cerceau ».
La danse au cerceau est une particularité de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme. Le lundi de la Pentecôte, après le tir de l’oiseau, les confères archers « forment le guidon » (cortège, procession) et, drapeau volant et tambour battant, reconduisent le nouveau roi, revêtu du collier et des insignes, au local de l’hôtel de ville. Les archers font le cercle sur la place. D’une fenêtre de l’étage, un grand cerceau fleuri et enrubanné est lancé au milieu du groupe des confrères, qui le recueillent du bout de leur arc. La danse commence et chacun des archers doit passer dans le cerceau.
Il semble, qu’à l’origine, il s’agit d’un châtiment imposé à la Confrérie par le Prince-Evêque de Liège, soit à la suite d’une défection des archers au cours d’une bataille dans laquelle la Principauté était engagée, soit en punition d’un crime commis par un ou plusieurs archers. L’exercice est très pénible au début et exige un grand déploiement d’efforts physiques. Mais au cours des siècles, l’exercice s’est transformé en divertissement qui figura, par tradition, au programme des fêtes de la Pentecôte.