L’enseignement à l’époque des Mérovingiens

Les écoles gallo-romaines se sont progressivement désorganisées, à mesure que les Francs ont étendu leur domination sur la Gaule. L’Evêque DE TOURS Grégoire (538 – 594) prend la mesure du recul de l’instruction. Il écrit que la pratique des belles lettres décline, voir disparaît des villes de la Gaule. Il ne subsiste bientôt plus qu’un nombre restreint d’érudits, souvent des clercs, qui sont capables de lire et d’écrire. La religion chrétienne à l’institution monastique. Des groupes d’hommes vivent isolés de la société, en appliquant des règles de vie stricte. Leur rôle est directement lié à l’étude et à la transcription des récits bibliques. Les monastères vont maintenir en occident des foyers de connaissances et d’enseignement.

Initialement, les écoles monastiques ne forment que des oblats (des enfants qui se destinent à être moines). Par la suite, des enfants « du siècle » vivant dans la société, futurs clercs, mais aussi laïcs, seront acceptés dans les abbayes pour y recevoir une instruction. Néanmoins, une véritable formation n’est toujours donnée qu’aux oblats. Mêmes les clercs ne reçoivent qu’une instruction limitée aux besoins nécessaires à l’accomplissement de leur mission.

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