Les « Métiers » de Waremme à la fin du 16ème siècle.

Vers 1590, les « Métiers » de Waremme sont au nombre de dix :

  • les merciers (ils vendent toutes sortes de menues marchandises pour l’habillement et la couture, pour la cuisine, de la quincaillerie diverse et des articles pour écrire)
  • les boulangers
  • les brasseurs
  • les mangons (bouchers)
  • les viniers (marchands de vin)
  • les parmentiers (couturiers)
  • les cordouaniers et corbesiers (ces deux professions sont les cordonniers de l’époque. Les cordouaniers ne fabriquent que les chaussures pour les hommes et les bottes. Les corbesiers confectionnent les chaussures des femmes et des enfants)
  • les charpentiers
  • les fèves (travaillent tous les métaux, sauf l’or et l’argent)
  • les maçons

Quiconque veut entrer dans un des métiers doit, au préalable, prêter serment de faire profession de la sainte foi catholique et romaine, d’être fidèle au Prince et à son officier, aux bourgmestres et conseils de la ville, ainsi qu’au métier dans lequel il demande à être admis. Cette formalité accomplie, il devient « bourgeois » et investi des droits conférés à cette qualité. Les enfants légitimes des membres des métiers sont de droit bourgeois de la ville et peuvent y exercer la profession de leur père, moyennant le paiement de 30 pattards à la ville et de 25 pattards au métier.

Chaque métier nomme annuellement son chef ou gouverneur qui, de concert avec les bourgmestres, administre la corporation.

Le jour de la Saint-André, après la première messe, les représentants des dix métiers s’assemblent au son de la cloche du ban, devant l’hôtel de ville, et choisissent chacun l’un de leurs membres, auquel ils donnent la mission de procéder à la composition du nouveau conseil.

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