Vers 1550, les gens du peuple mangent du pain noir cuit au four banal, de la « potkéze », de la soupe à base de légumes et de lard à l’occasion car la pomme de terre est encore inconnue. On fait des bouillies de seigle ou d’orge, un brouet agrémenté de quelques légumes du potager, rave, navet, poireau, chou, pois… On boit surtout de l’eau, parfois du petit-lait.
Une scène de repas : il n’y a pas de couverts, on mange avec les doigts; on saisit la viande (quand il y en a) prédécoupée dans des plats, on la dépose sur un tranchoir de gros pain (les assiettes n’existent pas) et on la trempe dans une écuelle de sauce disposée pour plusieurs personnes.