Arnold de Like, agriculteur (Oreye)

En 1257, DE LIKE Arnold exploite des terres à Oreye appartenant à l’abbaye de Saint-Trond.

Godin, agriculteur (Oreye)

En 1257, GODIN exploite des terres à Oreye appartenant à l’abbaye de Saint-Trond.

Clamin, agriculteur (Oreye)

En 1257, CLAMIN exploite des terres à Oreye appartenant à l’abbaye de Saint-Trond.

Des agriculteurs d’Oreye

En avril 1257, l’abbaye de Saint-Trond possède 68 bonniers de terres cultivables et une importante superficie boisée, à Oreye.

Les terres sont exploitées par:

  • CLAMIN et GODIN: 3 bonniers, 7 verges grandes, 7 verges petites
  • DE LIKE Arnold: 10 bonniers, 3 verges grandes
  • DE LENS Henri: 2 bonniers, 2,5 verges grandes
  • GOSWIN: 22 verges grandes
  • BONVARLET Gilbert: 32 verges grandes, 3 verges petites
  • TELLA Libert: 1/2 bonnier
  • DU MARAIS Jean: 13 verges grandes
  • DE LA VALLEE Henri: 5 bonniers, 3 verges grandes
  • FABER Gérard: 3 bonniers, 2 verges petites
  • HANS: 2 bonniers, 10 verges grandes
  • SCHABBARTH Jean: 36 verges grandes, 7 verges petites
  • DE LUDE Jean et Jacob: 5 bonniers, 4 verges petites
  • HENRI, dit « L’Avoué » : 5 bonniers, 6 verges petites
  • RODOLPHE: 6 bonniers
  • DE LA VALLEE Jean: 3 bonniers, 3 verges grandes
  • ERKENNE, l’intendant: 10 bonniers

De plus, l’intendant ERKENNE cultive 3 bonniers en rétribution de son administration (pour lesquels il ne paie pas de loyer. Il en va de même pour le bucheron)

Cour de Justice à Oreye

En 1257, l’abbé de Saint-Trond installe à Oreye une cour de justice, appelée « Vroinhof ». L’échevin en est le sieur RODOLPHE. (Plus tard, ce lieu s’appellera la Rue des Tilleuls)

Mort d’Ermentrude de Montferrant (Waremme – Jeneffe)

Le 28 (29 ?) juillet (le 4 août ?) 1257, DE MONTFERRANT Ermentrude (Ermentris ?) décède à (?). Elle était la veuve de DE JENEFFE Baudouin, châtelain de Waremme, chevalier et maréchal de l’évêché de Liège. Leur fils aîné, DE JENEFFE Libert Butor héritera de leurs biens, dont la seigneurie de Jeneffe et la châtellenie de Waremme.

Elle sera inhumée en l’église de Jeneffe.

Une dalle funéraire la représente debout, les mains jointes. Sa stature est impressionnante, l’effigie mesurant 2 mètres. Elle porte une grande coiffe descendant à l’arrière, jusqu’au bas du cou, et qui couvre une coiffure en voile qui tombre en plis jusqu’au bas du visage. Ce visage est serré dans une guimpe et paré d’un bandeau au front. Ermentrude porte une robe, serrée à la taille et descendant en plis jusqu’au sol, ne laissant voir que les pointes des pieds, avec une ceinture ornée d’une boucle. De ses épaules tombe un manteau, allant largement ouvert jusqu’au sol. L’effigie est placée sous une arcade trilobée. Cette arcade est d’un tracé fort simple, tout comme les consoles sur lesquelles elle repose.

L’inscription est gravée en onciales, sur une bande de largeur peu commune de 8 à 9 centimètres. C’est une des premières en pays mosan dont le texte est en français. Les mots sont séparés par des points. Les caractères sont d’un dessin raffiné:

 » CI . GIST . ERMENTRUS . DAME . DE . GINEFFE . CHASTELAINE . DE . WAREMME . ELLE . MORU . LAN . DEL INCARNATION . NOSTRE . SANGNUR . M° . CC° . L° . VII° . IIII° KL . DAOST / PRIIS POR LI « 

Le dessin de la figure est assez médiocre; celui des mains, des plis (au bas et à la taille) est de faible qualité. Le dessin de l’arcade est élémentaire. Ceci contraste avec la qualité du tracé de l’épigraphie.