La bataille de Dammartin

Le 25 août 1325, dans la plaine de Dammartin, les Waroux sont forts de 350 chevaliers, leurs écuyers et de nombreux fantassins. Ceux-ci sont principalement armés de marteaux en bois dur, à deux têtes (armes redoutables pour désarçonner les cavaliers ennemis).

La lutte est sur le point de s’engager lorsque arrivent des nobles liégeois, dépêchés par le Prince-Evêque de Liège, pour prescrire une nouvelle quarantaine. Mais les adversaires sont déjà trop excités par le combat à venir.

Les chevaliers se font face sur une ligne et ont déjà repéré le rival qu’ils veulent affronter. Le châtelain de Waremme, DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, et Sire DE HERMALLE Henri commencent à s’injurier copieusement, puis se jettent l’un contre l’autre. Une mêlée générale s’en suit. Le Sire DE HERMALLE Henri est occis par DE JEHAING (DE GEHAING) Arnould. Mais sitôt après, lui et son frère Liber Butor tombent, frappés à mort par les CHANTEMERLE, alliés de Waroux.

Lorsque DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, le châtelain de Waremme, se rend compte que ses deux frères ont perdu la vie, il pousse son destrier « Moreau de Dave » dans les rangs ennemis pour y faire un horrible carnage. Le plus puissant allié des Waroux, le Seigneur DE LANGDRIS, perd également la vie.

Une septantaine de chevaliers hesbignons perdent la vie dans cette bataille (65 du côté Waroux et 4 du côté Awans !).

Remarque: DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume est le descendant de DE GENEFFE Beauduin 1er, premier châtelain de Waremme)

Préparatifs de la bataille de Dammartin

Le 25 (?) août 1325, le châtelain de Waremme, DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, se prépare à la bataille de Dammartin. Il prend un maximum de précautions pour que les coups ne puissent le transpercer: il se recouvre le corps d’une longue cotte de mailles, renforcée de plaques de fer ceignant tous ses membres, et aptes à parer toutes les percussions les plus violentes des piques, pertuisanes, lances et autres engins pointus analogues. Mais quand il veut enfourcher son fidèle destrier « Moreau de Dave », il doit demander l’aide de deux « solides et rudes gaillards ».

A la remarque qui lui est faite que son poids est nettement exagéré, il répond d’une voix tonitruante: « Or ça, qu’on se taise ! Je vous jure par Dieu et Saint-Georges que s’il a fallu deux piquiers pour me hisser sur Moreau de Dave, il en faudra quatre au moins pour me démonter. A la garde de Dieu et de Saint-Georges ! »

Selon la coutume, des gardes de corps sont préposés à maintenir la bride de Moreau de Dave; cet honneur est réservé à DE TROGNEE Robert et DE HEMRICOURT Thomas. Les deux frères du châtelain de Waremme, DE JEHAING (DE GEHAING) Arnould et (?) Libert Butor, se placent à ses côtés.

Les Awans se regroupent

En août 1325, après différents accrochages entre partisans des Awans et des Waroux, malgré les quarantaines prescrites par le Prince-Evêque de Liège, les Awans regroupent leurs forces à Jeneffe. (On cite la présence de 300 chevaliers environ et d’une quantité de fantassins)

Le châtelain de Waremme assiège Berloz

En 1325, malgré la trêve (quarantaine) décrétée par le Prince-Evêque de Liège, dans la lutte qui oppose les Awans et les Waroux, le châtelain de Waremme, DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, tout à sa rancœur d’avoir été assiégé dans son château, sonne le rassemblement de ses gens et de ses alliés. Les Seigneurs DE MOUHIN, ses cousins, et de nombreux partisans répondent à cet appel.

Ils se rendent au château-fort de Berloz, entouré de palissades et de fossés, occupé par les Waroux. Ils en font le siège, s’en emparent et causent des pertes sévères au Parti adverse.

Des quarantaines sont à nouveau prescrites par le Prince-Evêque de Liège.

Henri de Hermalle, chef des Waroux

En 1325 (?), le Parti des Waroux a à sa tête un homme intelligent et décidé, le Sire DE HERMALLE Henri (qui a antérieurement été grièvement blessé et laissé pour mort dans une embuscade tendue par DE JEHAING Arnould, frère du Châtelain de Waremme DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume).

Il voudra assouvir sa vengeance en assiégeant le château de Waremme, mais sans succès.

Les pertes en vies humaines sont tellement élevées dans le conflit entre Awans er Waroux, de part et d’autre, que le Prince-Evêque de Liège s’empresse de prescrire des « quarantaines ».

Guillaume de Jeneffe rassembleur des Awans

En 1325 (?), le châtelain de Waremme, DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, est élu capitaine en chef du Parti des Awans, ce qui entraîne le ralliement de nombreux autres chevaliers, hommes d’armes et milices, dans les garnisons des places fortes de la région, favorables à ce Parti.

Arnould de Jehaing combat en duel

En 1325, DE JEHAING (DE GEHAING) Arnould, frère du châtelain de Waremme, DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, s’engage en duel sur la Place Verte à Liège (qui deviendra bien plus tard la Place de la République Française) contre un Waroux sous les couleurs de Messire D’AYNECHON.

Réconciliation (Waremme – Liège – Crisnée)

En 1325 (?), le châtelain de Waremme se réconcilie avec le Prince-Evêque de Liège, à Crisnée (?).

Des troupes se font face à Crisnée

Le 1er octobre 1325, les troupes du Prince-Evêque de Liège, DE LA MARCK Adolphe, font face à celles des villes insurgées, dans la plaine de Crisnée.

L’attitude équivoque de l’allié du Prince-Evêque, le Roi de Bohème « JEAN L’AVEUGLE », l’oblige à se retirer.