Le 12 novembre 1279, DE JENEFFE Libert Butor, seigneur de Jeneffe et châtelain de Waremme, décède à (?). Sa veuve le suivra quelques jours plus tard. Leur fille unique, DE JENEFFE Marie héritera de la seigneurie de Jeneffe et de la châtellenie de Waremme.
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Vente de la dîme de Waremme
En 1236, DE WAROUX DE LEXHY DE JENEFFE Bauduin, châtelain de Waremme, vend la dîme de Waremme au Châpitre Saint-Lambert de Liège et ajoute 135 bonniers de terre à sa seigneurie de Jeneffe.
Mort de Libert de Lexhy de Waroux (Jeneffe – Waremme)
En 1227, DE LEXHY DE WAROUX Libert décède à (?). Son fils aîné, DE WAROUX DE LEXHY Bauduin hérite de la seigneurie de Jeneffe et de la châtellenie de Waremme.
Libert de Lexhy de Waroux, seigneur (Jeneffe)
Entre 1208 et 1227, DE LEWHY DE WAROUX Libert est seigneur de Jeneffe. Il a reçu la seigneurie par héritage de son père DE WAROUX Breton « le Vieux ».
Les langues en Belgique Romane
Vers 1240, 4 langues régionales sont parlées en Belgique Romane:
- le wallon
- le picard
- le lorrain
- le champenois
Mort de l’avoué Nakis (Hodeige)
Le 22 juin 1290, le chevalier NAKIS, avoué de Hodeige, décède à (?). Il sera inhumé dans l’église du village.
Résolution du conflit entre le Seigneur et l’avoué (Hodeige – Liège)
Le 20 septembre 1248, le Prince-Evêque de Liège, DE GUELDRE Henri, publie la sentence par laquelle des arbitres fixent les droits de l’avoué de Hodeige, DE HODEIGE Navekin.
Les arbitres sont:
- DE SOLIER Lambert, maréchal du Prince-Evêque
- DE MARNEFFE Aubert
- DE CENFONTAINES Boniface, chevalier
L’avoué DE HODEIGE Navekin doit percevoir 12 deniers pour chaque location de terre, ainsi que pour le placement de chaque borne séparatrices des terres. Pour chaque connaissance faite à la Cour de Justice de Hodeige, il aura 2 deniers. Lorsqu’un arbre tombera sur le chemin par l’effet de la vieillesse ou d’une tempête, il sera la propriété de l’avoué.
Par contre, il ne pourra plus rien exiger ni rien prendre, sur les biens du Chapitre de Saint-Denis, ni sur ceux des manants de la ville de Hodeige.
L’avoué doit jurer sur l’honneur de tenir l’engagement pris.
Différend entre le Seigneur et l’avoué (Hodeige – Liège)
En 1248, un différend surgit entre le Chapitre de Saint-Denis à Liège, Seigneur de Hodeige, et son avoué, DE HODEIGE Navekin, au sujet de ses droits. Il semble avoir voulu usurper les droits seigneuriaux sur l’avouerie. Le problème sera résolu par l’arbitrage.
Les habitants dotent leur église (Hodeige)
En 1259, les fidèles de Hodeige dotent leur église de 9 bonniers de terre, qui doivent servir à l’usage du curé, ainsi que d’une rente annuelle de 4 muids d’épeautre. (Le bonnier étant calculé comme rapportant annuellement 3 muids, avec 9 bonniers, le curé aura donc un revenu annuel de 27 muids, plus 4 muids de rente annuelle, soit un total de 31 muids).
En outre, il percevra les oblations des fidèles et le « casuel » qui consiste dans la perception des droits d’étole à l’occasion de services religieux pour les défunts et les offrandes que l’on fait à l’occasion de la réception de certains sacrements ou d’autres cérémonies de l’Eglise.
L’église de Hodeige
Vers 1259, l’église de Hodeige, se style roman primitif, est divisée en 3 nefs par 4 gros piliers (2 de chaque côté), de 1m20 d’épaisseur et hauts de 2m70, supportant des arcades en plein-cintre. Du sol à la clef de voûte, celles-ci ont environ 4m30 de hauteur. Le chœur ainsi que les petites nefs sont terminés par un chevet plat percé de fenêtres (?). La grande nef est éclairée par une double rangée d’oculi situés au-dessus des arcades (ou par de petites fenêtres en plein-cintre ?). L’intérieur de l’édifice est simple.
Des charpentes apparentes supportent la toiture. Les murs sont construits en blocs de pierre de silex, qu’on trouve sur place. A l’Ouest se dresse une tour carrée et trapue.