En 1590, LE MOULNIER Wilhiam exploite le moulin de Hemricourt.
Archives par mot-clé : 1590
Mariage de Renard de Blehen et d’Elisabeth de Jaymaert
Le 20 janvier 1590, l’écuyer DE BLEHEN Renard épouse DE JAYMAERT Elisabeth.
Le marié est le fils de DE BLEHEN (DE BLEHEM) Godefroid, d’abée, et de DE MARNEFFE Josinne. La mariée est la soeur de DE JAYMART Jean, dit « de Moege ».
Georges Goesvin et Henri de Streel, bourgmestres de Liège
En 1590, GOESVIN Georges et DE STREEL Henri sont nommés bourgmestres de Liège, sous l’épiscopat de DE BAVIERE Ernest.
Les « Métiers » de Waremme à la fin du 16ème siècle.
Vers 1590, les « Métiers » de Waremme sont au nombre de dix :
- les merciers (ils vendent toutes sortes de menues marchandises pour l’habillement et la couture, pour la cuisine, de la quincaillerie diverse et des articles pour écrire)
- les boulangers
- les brasseurs
- les mangons (bouchers)
- les viniers (marchands de vin)
- les parmentiers (couturiers)
- les cordouaniers et corbesiers (ces deux professions sont les cordonniers de l’époque. Les cordouaniers ne fabriquent que les chaussures pour les hommes et les bottes. Les corbesiers confectionnent les chaussures des femmes et des enfants)
- les charpentiers
- les fèves (travaillent tous les métaux, sauf l’or et l’argent)
- les maçons
Quiconque veut entrer dans un des métiers doit, au préalable, prêter serment de faire profession de la sainte foi catholique et romaine, d’être fidèle au Prince et à son officier, aux bourgmestres et conseils de la ville, ainsi qu’au métier dans lequel il demande à être admis. Cette formalité accomplie, il devient « bourgeois » et investi des droits conférés à cette qualité. Les enfants légitimes des membres des métiers sont de droit bourgeois de la ville et peuvent y exercer la profession de leur père, moyennant le paiement de 30 pattards à la ville et de 25 pattards au métier.
Chaque métier nomme annuellement son chef ou gouverneur qui, de concert avec les bourgmestres, administre la corporation.
Le jour de la Saint-André, après la première messe, les représentants des dix métiers s’assemblent au son de la cloche du ban, devant l’hôtel de ville, et choisissent chacun l’un de leurs membres, auquel ils donnent la mission de procéder à la composition du nouveau conseil.
Le curé respecte les prescriptions du Concile de Trente (Grand-Axhe)
En 1590, le curé de Grand-Axhe commence à rédiger des registres paroissiaux de baptême, de mariage, puis de décès, en exécution des instructions données par le Concile de Trente.
Doem de Villers, bourgmestre (Waremme)
En 1590, le Notaire impérial DE VILLERS Doem est nommé bourgmestre de Waremme et mambour du conseil communal. Il sera nommé à nouveau en 1591.
La garnison de Waremme est renforcée
En 1590 (?), les Etats de Liège décident de mettre un terme aux exactions perpétrées dans la région par différentes troupes, et notamment par les Espagnols. Pour cela, ils lèvent deux régiments de fusillés à cheval, autant de piquiers, ainsi que six compagnies de miliciens combattant à pied. Les garnisons de Saint-Trond et de Hasselt sont renforcées, tandis que Waremme, spécialement convoitée par les Espagnols, reçoit quatre pièces d’artillerie et un fort contingent de cavaliers et de fantassins. Le commandement de ces troupes est confié à BOUX Gisbert. Ayant connaissance de ces dispositions défensives, FARNESE Alexandre préfère « établir ses pénates » en d’autres lieux.
Waremme répare ses remparts
Les comptes de la ville du 14 novembre 1590, font allusion à une somme due à DANGLEUR Jehan, brictier, pour la confection de 50.000 briques pour la réparation des remparts, rendue urgente par les menaces d’incursion de « vrybuiters (pirates, corsaires en néerlandais).
(A cette époque, il y a donc des remparts en pierre (brique) autour de la ville de Waremme)
Réunion à l’Hôtel de l’Ange (Waremme)
Le 29 septembre 1590, les bourgeois de la ville chargés de vérifier les comptes de l’hôpital se retrouvent à l’hôtel de l’Ange.
Les troupes d’Alexandre Farnese terrorisent la population de Waremme
En 1578, FARNESE Alexandre, duc de Parme et général commandant les Espagnols en lutte contre l’armée des Etats et du prince d’Orange, vient établir ses quartiers d’hiver en Hesbaye, non loin de Waremme. Ces troupes vont se livrer à un brigandage cynique et sans pudeur. La population va souffrir d’exactions de ces « alliés » autant que d’une armée ennemie. Ces exactions vont se prolonger, par intermittence, jusqu’en 1590.