Mort d’Arnould Fresneau (Crisnée)

Le 6 novembre 1624, l’abbé FRESNEAU (FRESNAY ?) Arnould décède à (?). Il était curé de Crisnée. Il sera inhumé dans le cimetière du village. Une plaque commémorative sera apposée dans l’église.

L’église de Waremme est visitée par un représentant du Prince-Evêque

Le 10 août 1624, l’archidiacre qui représente le Prince-Evêque de Liège établit le rapport de la visite qu’il a effectuée à l’église Saint-Pierre de Waremme.

  • La plus grande part des dîmes est dur au chapitre de Saint-Lambert et la plus petite à celui de Saint-Paul.
  • Les percepteurs de la dîme pour le chapitre de Saint-Paul sont BODEN Guillaume, BOUX Dieudonné et BOUX Jean-Bauduin.
  • Le curé est FROIDBISE Guillaume.
  • Le curé n’a pas de maison pastorale.
  • L’autel de Sainte-Marie Majeure est à la collation (le droit de nommé le titulaire ou recteur) du chapitre de Saint-Paul.
  • Les recteurs de l’autel de Sainte-Marie Majeure sont LAMPSON Nicolas et le Doyen de Saint-Denis.
  • Il y a deux messes castrales à l’autel de Sainte-Marie Majeure et à l’autel de Sainte-Marie Mineure, dont chacune a son propre officiant.
  • L’autel de Sainte-Marie Mineure est à la collation  du chapitre de Saint-Paul.
  • L’autel de Sainte-Anne est à la collation de la Confraternité de Sainte-Anne.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Anne est ANCION Raes. On doit y dire une messe hebdomadaire.
  • Les bénéfices de l’autel de Sainte-Anne s’élèvent à 10 muids d’épeautre.
  • Le Recteur de l’autel de Sainte-Anne est ANCION Raes.
  • L’autel de Saint-Nicolas est à la collation du chapitre de Saint-Paul.
  • L’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est à la collation du chapitre de Saint-Paul.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est MOTTA Guillaume. On y célèbre une messe tous les 15 jours.
  • Les revenus de l’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges sont de 4 muids d’épeautre.
  • L’autel de Sainte-Madeleine est à la collation du chapitre de Saint-Paul.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Madeleine est le chanoine de Saint-Paul, DECHAMP N.
  • DELPORTE Nicolas célèbre une messe hebdomadaire à l’autel de Sainte-Madeleine.
  • Les bénéfices de l’autel de Sainte-Madeleine sont de 12 muids de farine.
  • Le Recteur de la Marguillerie est DELPORTE Nicolas, résident.
  • La toiture de la nef, son plafond et celui du choeur nécessitent des réparations.
  • Les tentures du maître-autel sont à la charge du chapitre de Saint-Paul.
  • La lampe du Saint-Sacrement brûle toute la journée, sur le compte de la Fabrique d’église, qui n’a pas les moyens de soutenir cette dépense.
  • Il y a deux autels, l’un à droite du choeur, qui est au bénéfice de Sainte-Marie Majeure, de Sainte-Marie Mineure et des Douze Pacificateurs; l’autre à gauche, qui est au bénéfice de Saint-Nicolas, de Sainte-Anne, de Sainte-Catherine et Saint-Georges, de Sainte-Madeleine.
  • Il n’y a pas de registre des confirmations.
  • Les fonts baptismaux sont normaux, avec une solide fermeture.
  • Le curé se plaint que la cloche banale soit trop souvent sonnée aux enterrements, sans se soucier du rang ou de la distinction.
  • A la Mense des Pauvres, on reproche la répartition imméritée et non intégrale des biens du Saint-Esprit.
  • La maison de l’hôpital est transférée à la bienveillance des frères Mineurs, avec l’accord du Prince-Evêque.
  • La dîme principale ne paie rien au maître-autel.

Jean d’Ama et Eustache de Liverlo, bourgmestres de Liège

En 1624, D’AMA Jean et DE LIVERLO Eustache sont nommés bourgmestres de Liège, sous l’épiscopat de DE BAVIERE Ferdinand.

DE LIVERLO Eustache sera remplacé de DE SELYS Michel.

Il y aura un Couvent des Récollets à Waremme

Le 12 octobre 1624, l’Evêque de Liège, DE BAVIERE Ferdinand, autorise l’érection de ce couvent, à la rue du Pont, par un courrier.

Il est construit grâce à la munificence du seigneur DE BOCHOLT et à la bienveillance des autorités locales. L’église sera bâtie plus tard par ordre de Charles de Lorraine qui, pendant plusieurs années, aura été un fléau pour le pays.

L’acte d’érection du couvent des Récollets, signé par le Vicaire Général, CHOKIER J. A., porte qu’il est construit sur l’emplacement d’un hôpital en ruine, mais à la condition expresse que les religieux n’aient aucun droit aux revenus de cet ancien établissement. Ces revenus doivent rester affectés à leur destination primitive. (Nous ne savons pas à quelle époque remonte la fondation de cette institution de bienfaisance. Tout ce que nous pouvons dire, c’est qu’elle existait déjà en 1345. L’hôpital de Waremme avait des revenus à lui propres. Un des bourgmestres était chargé, en qualité de mambour, de les administrer.) Après la destruction de l’édifice, la mambournie de l’hôpital resta distincte de celle des pauvres. (On peut en conclure que l’hôpital était primitivement une espèce d’hôtellerie pour les voyageurs pauvres). D’un commun accord, les Waremmiens offrent de fournir aux Pères Récollets une maison et un jardin, déjà situés sur les ruines de l’ancien hôpital.

En 1634, diverses donations sont faites aux Récollets. JOSSAR Mathieu donne un terrain pour la brasserie. La demoiselle DE NEURCOURT Anne, veuve de LA BRICQUE Guillaume, donne un terrain sur lequel sera construit le chœur. La famille VAN DER HEYDEN A BLISIA donne la lampe du Saint Sacrement. Enfin, DE MONTFERRAND Agnès et Jean font don des orgues.

C’est le père MARCHANTIUS (MARCHANTINS, MARCHANT ?), provincial des Flandres (supérieur de tous les couvents Franciscains de la région – les Récollets sont une ramification des Frères Mineurs Franciscains), qui est chargé de l’organisation de la nouvelle communauté. La maison compte de huit à dix pères. Il s’y donne un cours de philosophie.

Le couvent abritera jusqu’à 30 religieux et possédera un cloître.

Les Pères Récollets cultivent un potager d’une superficie de 25 verges, traversé par le Geer.

Les Récollets ont une brasserie, dont les voûtes de briques font l’objet de l’admiration des amateurs. (A l’emplacement de cette ancienne brasserie, au n° 47 de la Rue Hubert Stiernet, s’installera l’imprimerie de DETHISE Fernand.)

La fin du Couvent des Récollets. En 1796, la Révolution française vient de fermer le couvent des Pères Récollets. Les pères sont dispersés. Le couvent  est vendu avec l’enclos y attenant (un bonnier vingt-cinq verges) le 21 août 1797 pour 12.500 livres. Un des Pères Récollets, le vieil MATHY Ignace, ne peut se résoudre à quitter Waremme. On le voit souvent entrer dans une modeste demeure, située en face du couvent désaffecté. C’est la maison de la famille POUSSET. Il y passe quelques années. Il confie au maître de maison un coffre, contenant probablement les archives du couvent, en lui demandant de veiller sur lui, de ne jamais l’ouvrir et de le confier à sa descendance. Il lui fait promettre de brûler ce coffre si les circonstances devaient l’obliger à s’en dessaisir. Il se consacre également au service paroissial. En 1808, il deviendra même vice-curé, à cause du grand âge du desservant, l’abbé HUBAILLE, qui aura alors plus de 80 ans. père Ignace MATHY mourra le 20 décembre 1809 et sera enterré entre la chapelle et la sacristie de la vieille église. En 1894, la vieille POUSSET Fulvie se sent arriver au bout de sa vie. Elle tient à respecter le serment fait par son père au père MATHY Ignace. Aidée par sa servante, CHABOT Marie-Anne, elle descend péniblement le lourd coffre du grenier, par un escalier étroit. Elles arrosent le coffre de pétrole, avant d’y mettre le feu, dans son jardinet, au pied du mur de l’ancien corps de garde.

Emile Humblet écrit « Les Pères Récollets à waremme »

En 1961, HUMBLET Emile publie un ouvrage intitulé « Les Pères Récollets à Waremme (1624 – 1809) », imprimé chez LEMACHE..

Gilles Plesserea et Fastré Macar, bourgmestres (Waremme)

En 1624, PLESSEREA Gilles et MACAR Fastré sont nommés bourgmestres de Waremme.

Un couvent sera ouvert par les Pères Récollets (Waremme)

ferdinand de bavière prince-évêque de liège

ferdinand de bavière prince-évêque de liège

Le 12 octobre 1624, un rescrit signé par le Prince-Evêque DE BAVIERE Ferdinand autorise l’Ordre des Récollets à établir un couvent à Waremme.

Ce couvent des Récollets sera construit à l’emplacement de l’ancien hôpital en ruine le long de la rue du Pont, côté Geer (qui deviendra bien plus tard la rue Hubert Stiernet). Il occupera pratiquement toute la longueur de la rue. Il abritera une communauté qui atteindra les 30 religieux.