La nouvelle chaussée « ruine » Waremme

En 1738, les autorités magistrales de Waremme se plaignent que depuis l’érection de la nouvelle chaussée: « … Ils se trouvent destitués de tout passage et commerce, ce qui cause la misère des habitants et leur continuelle désertion pour aller s’établir ailleurs afin d’y vivre plus commodément … »

Quant au franc marché du mardi, il est aussi déserté « … à cause que les denrées se voiturent plus commodément dans d’autres endroits … » Pour relancer l’activité commerciale, les Waremmiens souhaitent l’institution d’une nouvelle foire, le jour de la Sainte-Croix (le 3 mai).

Ralentissement de l’activité économique à Waremme

Dans les années 1738, il n’y avait plus qu’une foire, le jour de la Magdelaine, à l’endroit où anciennement il y avait un marché franc tous les mardis. L’activité s’est ralentie en raison de l’érection d’une nouvelle chaussée, entraînant ailleurs le déplacement des marchandises et des voyageurs.

Henri Houssaz et Bartholomé Dangleur, bourgmestres (Waremme)

En 1738, HOUSSAZ Henri et DANGLEUR Bartholomé sont nommés bourgmestres de Waremme.

François De Selly, Roy de la Confrérie des Archers (Waremme)

En 1738, DE SELLY François est nommé « Roy » de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme, pour avoir abattu l’oiseau attaché au sommet de la perche.

Il y aura une seconde foire annuelle et un marché le mardi (Waremme)

Par une ordonnance du 17 décembre 1738, le Prince-Evêque de Liège instaure une seconde foire annuelle, établie le 3 mai, jour de l’Invention de la Sainte-Croix, et rétablit le franc marché du mardi.

Le traité de Vienne (Autriche – Pologne)

Le 18 novembre 1738, le « Traité de Vienne » met fin à la « Guerre de Succession de Pologne ».

Admissions dans la Confrérie des Archers (Waremme)

Le 11 mai 1738, FRAIPONT Guillaume « Le Vieux » et DUCHATEAU Pierre sont admis dans la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme. La Confrérie demande au membre DUCHATEAU de préparer un « honnest diné » pour le jour du tir à l’oiseau et pour les deux jours suivants, comme de coutume.

Les Waremmiens voudraient à nouveau un marché le mardi

En 1736, les habitants de Waremme adressent une supplique au Prince-Evêque de Liège. Ils lui demandent d’autoriser la restauration du marché du mardi. Le Prince-Evêque leur donnera raison en 1738.