Pascal Brassinne « Le Vieux » (Remicourt)

En 1750, BRASSINNE Pascal (Paschal ?), dit « Le Vieux », fils de BRASSINNE Jean, possède 38 bonniers de terres à Remicourt.

Guilleaume Lebeau, fermier (Hemricourt)

En 1750, LEBEAU Guillaume est locataire de la ferme « Tornaco » à Hemricourt.

Villegia et Brassinne, bourgmestres (Hemricourt)

Le 31 mai 1750, les manants de Hemricourt, assemblés au son de la cloche au cimetière, après avoir eu lecture du mandement et des ordonnances communiqués à la communauté par le Prince-Evêque de Liège, nomment comme bourgmestres VILLEGIA Wathieu (greffier de la Cour de Justice) et BRASSINNE Paschal. Ils sont tous deux censiers propriétaires.

Mathieu Ferette, mayeur et échevin (Lantremange)

Le 13 juin 1750, le Seigneur de Lantremange, DETHIER François-Arnold, nomme FERETTE Mathieu mayeur et échevin, en remplacement du père de celui-ci, FERETTE Léonard, décédé.

Jusque-là, FERETTE Mathieu était greffier à la Cour de Justice de Lantremange.

François-Arnold Dethier, seigneur (Lantremange – Tongres)

Le 18 juin 1750, DETHIER François-Arnold, chanoine de la Collégiale de Tongres, succède à son frère, DETHIER Guillaume-Joseph, comme Seigneur de Lantremange.

Les Sépulchrines de Waremme

Vers 1750, il y a 18 sœurs au Couvent des Sépulchrines de Waremme. Elles se donnent à l’instruction publique. Leur pensionnat est très fréquenté.

Naissance de François de Saxe-Cobourg (Allemagne – Belgique)

En 1750, DE SAXE-COBOURG Franz (François) voit le jour à (?). Il sera le père du premier Roi des Belges, DE SAXE-COBOURG GOTHA Léopold 1er.

Jean-Guillaume Dejozé et Thomas-Hyacinthe de Vanbeul, bourgmestres de Liège

En 1750, DEJOZE Jean-Guillaume et DE VANBEUL Thomas-Hyacinthe sont nommés bourgmestres de Liège, sous l’épiscopat de DE BAVIERE Jean-Théodore.

Nécrologie de Michel-Laurent de Sélys-Longchamps du 26 avril 1837

« …  DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Laurent, né à Liège en 1750, est décédé hier, à 9 h et demie du soir. Homme de progrès et défenseur zélé des libertés publiques, il s’associa dès le principe, aux grands travaux, qui entrepris sur le sol français, devaient amener la rénovation sociale d’une grande partie de l’Europe. A l’arrivée de DUMOURIEZ à Liège en 1793, il fut un des membres de la Convention liégeoise. Bientôt la retraite des Français le fit s’exiler de sa Patrie et il ne pût y rentrer que lorsqu’ils reparurent une seconde fois en Belgique le 27 juillet 1794. Dès cette époque, Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS fut successivement, membre de l’administration du Pays de Liège, délégué de cette administration pour organiser le canton de Saint-Trond. En 1795, il fut envoyé à Bruxelles où siégeait l’administration centrale des 9 départements réunis et obtint ensuite la présidence de la Municipalité de Liège.

De 1801 à 1807, il siégea au Corps Législatif français. Il faisait partie de cette honorable minorité, qui combattit pied-à-pied les envahisseurs de BONAPARTE. Il vota contre l’extension du Consulat à vie.

A Paris, Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS n’oubliait pas les intérêts de son pays. Les départements de l’Ourthe, de Meuse inférieure et de Roer furent frappés en 1814 d’une contribution de 6 millions. Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS fut chargé, avec deux de ses collègues, de porter à Aix-la-Chapelle les réclamations que faisaient naturellement surgir cet acte de conquête.

Mais la plus belle partie de la carrière politique de Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS est, sans contredit, celle qui s’est écoulée sous la domination de la Hollande. La réaction qui se fit sentir dès que GUILLAUME eut pris les rênes de notre gouvernement, trouva en lui un adversaire chaleureux. Soit dans le sein des Etats Provinciaux de Liège, où il se trouvait en 1810, il ne cessa de s’élever contre la tendance arbitraire que le prince néerlandais voulait imprimer à toutes nos institutions. GUILLAUME créa un corps de privilégiés, connu sous la dénomination impopulaire « d’Ordre Equestre ». Né noble, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS pouvait y aspirer. Il le dédaigna. La noble et simple inscription de citoyen de campagne sur les listes civiques, lui parût plus flatteuse, plus digne de son caractère, que la pompe d’un titre, dont la grande révolution avait montré la vanité et le néant.

Son grand âge ne l’éloigna pas des affaires publiques. La révolution de 1830 le retrouva jeune encore. Il fut nommé membre de la commission consultative près de la régence de Liège.

Lorsque le district de Waremme l’envoya au Congrès National belge pour assister à notre émancipation politique, la protéger de son autorité et de son expérience, il vota toutes les mesures importantes qui fondèrent notre indépendance: l’exclusion de Nassau, la Constitution belge, …

Cependant, à peine la Belgique avait-elle appelé sur son trône le Roi LEOPOLD 1er, qu’elle se laissa aller au gré des exigences diplomatiques. Dès lors, on vit disparaître du gouvernement cette franche énergie du vrai patriotisme, pour se réfugier dans les rangs d’une minorité courageuse, dont Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS faisait partie, jusqu’au moment où il crut, à propos, au déclin de ses jours, de s’éloigner du théâtre des affaires politiques … »