Mort de François Delahaut (Waremme – Hollogne-sur-Geer)

Le 8 avril 1763, l’abbé DELAHAULT François-Nicolas décède à (?), à l’âge de 56 ans. Il a été curé de Hollogne-sur-Geer pendant 35 ans. Il a été doyen du concile de Waremme. Il sera inhumé dans l’église Saint-Brice de Hollogne-sur-Geer.

Sur sa dalle funéraire, on peut lire:

« Il était insensible aux honneurs. De moeurs pures. Estimable pour son gouvernement pacifique, sa sollicitude pastorale, sa charité envers le plus grand nombre et surtout les pauvres »

Les tailles de Hemricourt

En 1763, les tailles payées par les habitants de Hemricourt. En cette année, « on assis taille à 6 sous et 1 liard par bonnier »

  • Les sieurs VILLEGIA: 28 florins
  • WARNOTTE Jean: 26 florins, 10 sous, 1 liard
  • BRASSINNE Paschal: 12 florins, 13 sous, 4 liards
  • BRASSINNE Jean: 13 florins, 4 sous
  • JALLET: 15 florins, 16 sous, 1 liard
  • MARNEFFE: 15 florins
  • FABRY: 10 florins, 1 sou, I liard
  • JAMIN Jean: 1 florin, 5 sous, 1 liard
  • ANSAY: 18 sous, 3 liards
  • STAS Jean: 6 sous, 1 liard
  • RURMONDE Henry: 1 florin, 5 sous
  • GERARD Laurent: 12 sous
  • JACQUE Jean: 19 sous
  • SERET Pierre: 6 sous
  • GERARD Jacque: 1 florin, 1 liard
  • GOFFIN Jacque: 11 sous, 1 liard
  • WARNOTTE Hubert: 9 sous, 2 liards
  • LEKANE Jean: 8 sous
  • WARNOTTE Henry: 15 sous, 2 liards
  • BRONCKART Joseph: 9 sous, 1 liard
  • DUBIEN Louis: 6 sous, 1 liard
  • MARCHANDISE Jean: 15 sous, 1 liard
  • LONGTAIN: 6 sous, 1 liard
  • MASUY: 6 sous, 1 liard
  • LHOIST Valentin: 14 sous, 2 liards
  • BORSU Fr.: 7 sous, 2 liards
  • JAMIN Libert: 12 sous, 2 liards
  • La veuve HUMBLET: 9 sous, 2 liards
  • MOISSE G.: 12 sous, 2 liards
  • FRERE: 7 sous
  • ISTA Jean: 10 sous, 2 liards
  • DELCOMMUNE Gille: 4 sous

Naissance de Jean-François de Lafontaine (Waremme – Liège – Biesmerée)

En 1763, DE LAFONTAINE Jean-François voit le jour à Biesmerée. Il sera membre des Etats de la province de Liège, commissaire de district et commissaire de milice à Waremme. Il sera le père de DE LAFONTAINE Albert.

Théodore-Antoine de Berlaymont et Georges-Albert de Goër de Herve, bourgmestres de Liège

En 1763, DE BERLAYMONT Théodore-Antoine et DE GOÊR DE HERVE Georges-Albert sont nommés bourgmestres de Liège, sous l’épiscopat D’OULTREMONT Charles-Nicolas.

Description de certaines professions exercées à Waremme au 18ème siècle

En 1763, quelques métiers de Waremme:

  • Les faiseuses de bas à domicile: cette activité est réservée aux jeunes filles et aux jeunes enfants de 10 à 11 ans, qui travaillent près de 13 heures par jour.
  • Le maréchal-ferrant: protégé d’un grand tablier de cuir, il assemble et répare les charrues et autres machines agricoles; il façonne les outils aratoires. Sa forge réveille le voisinage au son du marteau et de l’enclume.
  • La charron: il assemble les roues qu’il fait ensuite cercler par le maréchal-ferrant. Il construit les charrettes. Les plus simples sont formées de deux maîtres brins, appelés timons, unis l’un à l’autre par plusieurs espars servant à soutenir le plancher qui sera posé et fixé sur un ou plusieurs essieux. Il réalise aussi des voitures légères à capote, de type « cabriolet », ainsi que des charrettes spéciales pour transports volumineux: de type « triqueballe » ou « fardier ».
  • Le sellier ou bourrelier: il coupe le cuir et assembles les colliers de chevaux, les selles, les harnachements (oeillère, bracelet de brancard, guide, …), les fouets, …
  • Le menuisier: à l’aide de scies, de varlopes, de rabots et de gouges, il transforme des arbres en meubles (armoires, garde-robes, lits, chaises, tables, …).
  • Le charretier: Ils sont nombreux à exercer cette profession, car le seul moyen de transport est hippomobile. Ils connaissent bien les chevaux. Leur activité ne se limite pas au transport. Ils doivent savoir labourer, semer, charger et décharger les voitures, …
  • Le tonnelier: il réalise des tonneaux, des seaux, des brocs, des bacs, … Il lui faut plus de quarante outils pour réaliser un tonneau. Tailler un tronc d’arbre, en faire des « merrains », les assembler pour en faire un volume creux.
  • Le tisserand: Il tisse la laine. C’est en général un paysan qui essaye de compléter ses revenus par le travail dans le secteur textile. Il effectue ces travaux pendant l’hiver ou lorsque le temps l’empêche de travailler aux champs. Il possède un métier à tisser, achète la laine brut chez un marchand et lui revend le produit fini. Ce marchand les vendra dans son magasin. Le travail au rouet (étirage de la laine) est souvent confié aux femmes et aux enfants.
  • La lavandière: elle lave le linge à la source, au ruisseau, à la rivière ou au lavoir. C’est une activité typiquement féminine. Le jour de la lessive est un évènement, car le linge est souvent accumulé plusieurs mois.

Professions exercées par les femmes à Waremme

En 1763, les professions exercées par les femmes sont les suivantes :

  • 1 sage-femme (elle n’a pas de formation particulière, elle a appris « sur le tas)»
  • 1 gardeuse d’agneaux
  • 1 boulangère
  • 12 couturières
  • 1 faiseuse de bas
  • 5 lavandières
  • 1 cuisinière (occupée chez le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS)
  • 6 servantes de ferme
  • 13 autres servantes
  • 86 journalières

Professions exercées par les hommes à Waremme

En 1763, les professions exercées par les hommes sont les suivantes :

  • 1 apothicaire
  • 1 huissier
  • 1 barbier
  • 1 jardinier
  • 7 bergers
  • 57 journaliers
  • 15 boutiquiers
  • 2 maréchaux-ferrants
  • 3 brasseurs
  • 1 médecin
  • 4 cabaretiers
  • 16 menuisiers
  • 8 Charretiers
  • 2 meuniers
  • 3 charrons
  • 2 porchers
  • 1 chirurgien
  • 2 selliers
  • 1 cordonnier
  • 6 tailleurs
  • 1 couvreur de toits
  • 19 tisserands
  • 12 cultivateurs
  • 3 tonneliers
  • 6 domestiques
  • 1 tourneur en bois
  • 8 domestiques de ferme
  • 2 vitriers
  • 1 faiseur de corde

En 1763, les journaliers et journalières waremmiens sont 143. Ils représentent 41,5% des travailleurs. Lorsqu’on parle de journalier, on entend traditionnellement l’ouvrier agricole à qui on confie les petits emplois les moins bien payés. Mais à Waremme, il n’y a que 12 cultivateurs recensés, qui ne peuvent employer une telle quantité de main d’œuvre. En fait, le journalier est un ouvrier payé à la journée dans n’importe quel domaine, sans attache avec un employeur particulier. Souvent sans qualification, il est d’une grande mobilité professionnelle. La plus grande partie des journaliers travaillent à domicile, chez un autre journalier disposant d’un plus grand local ou même dans une sorte d’atelier public, mis à sa disposition par un fabricant. Les journaliers louent leurs services au gré des demandes et des saisons. Ces journaliers « travailleurs à domicile » n’exécutent que la fonction technique, la fonction économique reste l’apanage du marchand dont ils dépendent pour obtenir les matières premières et les commandes. Ils sont donc économiquement subordonnés à ce marchand.

La population de Grand-Axhe

En 1763, le curé de la paroisse de Grand-Axhe est l’abbé RUELLE Jean-François. Il recense 22 chefs de famille, pour une population totale de 89 habitants, dans sa paroisse.

Les curés recensent la population (Belgique)

En 1763, les curés de chaque paroisse doivent dresser un recensement de la population.