Liège réorganisée

En Fructidor An II (août – septembre 1794), le représentant du Peuple GILET, en mission près de l’armée de Sambre-et-Meuse, réorganise la Municipalité de liège.

Mort de Marie-Thérèse de Borman d’Hasselbroeck

Le 23 novembre 1794, DE BORMAN D’HASSELBROECK Marie-Thérèse décède à (?). Elle était la veuve de DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-François.

Nécrologie de Michel-Laurent de Sélys-Longchamps du 26 avril 1837

« …  DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Laurent, né à Liège en 1750, est décédé hier, à 9 h et demie du soir. Homme de progrès et défenseur zélé des libertés publiques, il s’associa dès le principe, aux grands travaux, qui entrepris sur le sol français, devaient amener la rénovation sociale d’une grande partie de l’Europe. A l’arrivée de DUMOURIEZ à Liège en 1793, il fut un des membres de la Convention liégeoise. Bientôt la retraite des Français le fit s’exiler de sa Patrie et il ne pût y rentrer que lorsqu’ils reparurent une seconde fois en Belgique le 27 juillet 1794. Dès cette époque, Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS fut successivement, membre de l’administration du Pays de Liège, délégué de cette administration pour organiser le canton de Saint-Trond. En 1795, il fut envoyé à Bruxelles où siégeait l’administration centrale des 9 départements réunis et obtint ensuite la présidence de la Municipalité de Liège.

De 1801 à 1807, il siégea au Corps Législatif français. Il faisait partie de cette honorable minorité, qui combattit pied-à-pied les envahisseurs de BONAPARTE. Il vota contre l’extension du Consulat à vie.

A Paris, Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS n’oubliait pas les intérêts de son pays. Les départements de l’Ourthe, de Meuse inférieure et de Roer furent frappés en 1814 d’une contribution de 6 millions. Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS fut chargé, avec deux de ses collègues, de porter à Aix-la-Chapelle les réclamations que faisaient naturellement surgir cet acte de conquête.

Mais la plus belle partie de la carrière politique de Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS est, sans contredit, celle qui s’est écoulée sous la domination de la Hollande. La réaction qui se fit sentir dès que GUILLAUME eut pris les rênes de notre gouvernement, trouva en lui un adversaire chaleureux. Soit dans le sein des Etats Provinciaux de Liège, où il se trouvait en 1810, il ne cessa de s’élever contre la tendance arbitraire que le prince néerlandais voulait imprimer à toutes nos institutions. GUILLAUME créa un corps de privilégiés, connu sous la dénomination impopulaire « d’Ordre Equestre ». Né noble, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS pouvait y aspirer. Il le dédaigna. La noble et simple inscription de citoyen de campagne sur les listes civiques, lui parût plus flatteuse, plus digne de son caractère, que la pompe d’un titre, dont la grande révolution avait montré la vanité et le néant.

Son grand âge ne l’éloigna pas des affaires publiques. La révolution de 1830 le retrouva jeune encore. Il fut nommé membre de la commission consultative près de la régence de Liège.

Lorsque le district de Waremme l’envoya au Congrès National belge pour assister à notre émancipation politique, la protéger de son autorité et de son expérience, il vota toutes les mesures importantes qui fondèrent notre indépendance: l’exclusion de Nassau, la Constitution belge, …

Cependant, à peine la Belgique avait-elle appelé sur son trône le Roi LEOPOLD 1er, qu’elle se laissa aller au gré des exigences diplomatiques. Dès lors, on vit disparaître du gouvernement cette franche énergie du vrai patriotisme, pour se réfugier dans les rangs d’une minorité courageuse, dont Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS faisait partie, jusqu’au moment où il crut, à propos, au déclin de ses jours, de s’éloigner du théâtre des affaires politiques … »

Le Prince-Evêque quitte Liège définitivement

Le 20 juillet 1794, suite à la victoire française de Fleurus, le Prince-Evêque DE MEAN quitte définitivement Liège.

Un timbre commémoratif (Waremme – Belgique)

En avril 1974, la Régie des Postes Belges émet un timbre commémoratif à l’effigie du Waremmien KRAINS Hubert, pour le quarantième anniversaire de son décès.

La collecte de la dîme au profit du curé s’arrête à Waremme

En juillet 1794, la collecte de la dîme au profit du curé s’arrête, à Waremme.

« … Moi soussigné député de l’administration d’arrondissement de Liège pour l’arrondissement de Waremme et agent national près la municipalité de la même commune sur le rapport me fait tant par les batteurs que par les collecteurs de la disme et après avoir pris inspections des Bons de la quantité des grains livrés au grenier public à Liège, déclare que le citoyen MATHOT Libert, repreneur de la disme du curé de Corswarem, a livré tant à Waremme qu’au magazin établi à Liège toute espèce des grains provenant de la dite disme. » Signé ROUCHARD J.F.

Alors que la République se targuait de supprimer les vestiges du régime féodal, elle continua provisoirement la perception de la dîme. Le maintien de la dîme abasourdit les paysans, déjà atteints par la dévastation de leurs récoltes suite au passage des troupes, par les réquisitions payées en assignats et par l’enlèvement de leurs chevaux et chariots.

Schoffeniels, Receveur (Waremme)

En 1803 (1794 ?), SCHOFFENIELS est nommé Receveur des Contributions Directes à Waremme, par arrêté du Premier Consul.

Le notaire Christiany arrête ses activités (Waremme)

En 1794, CHRISTIANY J. arrête ses activités de notaire à Waremme.

Dejeneffe, Roy de la Confrérie des Archers (Waremme)

En 1794, DEJENEFFE J. est nommé « Roy » de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme, pour avoir abattu l’oiseau attaché au sommet de la perche.

Les Révolutionnaires tentent de rallier les Waremmiens à leur cause

Le 14 octobre 1794, l’administration révolutionnaire de Liège nomme des commissaires chargés de gagner les habitants de la Principauté à la cause de la Révolution. Les commissaires RENSON et ROUCHARD sont envoyés à Waremme.