Organisation du culte (France – Belgique)

Le 29 septembre 1795, un décret français règlemente l’organisation du culte, en France et en Belgique, et en interdit toute manifestation publique.

Le « Pays de Liège » français

Le 1er (10 ?) octobre 1795, un décret de la Convention française réunit le « Pays de Liège » et la Principauté de Stavelot-Malmedy à la France.

Il soumet les habitants de ces régions aux droits et devoirs des citoyens français. Il divise ces territoires en départements. Il supprime les lignes de douane.

La Belgique est divisée en 9 départements. Une nouvelle administration est mise en place. Elle fait table rase de tous les privilèges et franchises des villes et bourgs. Les seigneuries disparaissent et avec elles, les seigneurs, les mayeurs et les échevins de l’Ancien Régime.

Le Pays de Liège fait partie du département de l’Ourthe (divisé en 6 arrondissements judiciaires).

Les Français et les religieux (Belgique – France)

En 1795, dès leur entrée en Belgique, les Français donnent aux religieux et religieuses pleine liberté d’abandonner leur état. Ils leur garantissent même une pension viagère sur les revenus de leur couvent.

Ils résisteront presque tous à la tentation.

Jean-Baptiste Verlooy et Putt, bourgmestres (Bruxelles)

Le 7 janvier 1795 (18 nivôse An III), l’avocat VERLOOY Jean-Baptiste-Chrysostome, dit « Jean-Baptiste Verlooy », et le menuisier PUTT sont nommés bourgmestre de Bruxelles par les représentants du peuple près les armées du nord et de Sambre-et-Meuse. Ils occuperont cette fonction jusqu’au 29 mai 1795 (10 Prairial An III).

Le « citoyen » Paul Arconati, maire (Bruxelles)

En 1795, le Marquis ARCONATI VISCONTI Paul est nommé maire de Bruxelles, sous le Régime de la République Française. Il remplira cette fonction jusqu’au 9 mai 1800 (19 floréal VIII).