En novembre 1797, le commissaire de la République, à Waremme, REDOUTE Paul, dégouté de sa fonction, donne sa démission.
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Un nouvel « Arbre de la Liberté » est planté (Waremme – France)
Le 22 septembre 1797, le tilleul qui borde l’entrée de la rue de la Porte de Liège (qui deviendra l’avenue Leburton) est planté par l’agent municipal RENIER Jean-Joseph Renier, pour commémorer l’instauration de la République française : d’où son nom : Arbre de la liberté, parfois appelé Arbre de l’Indépendance.
Un premier arbre, planté au même endroit en 1792 a, en effet, disparu dans des circonstances restées mystérieuses.
Les prêtres doivent prêter serment de fidélité à la République (Waremme – France)
Le 5 septembre 1797 (19 fructidor de l’An V), un décret du Directoire impose aux ecclésiastiques un « serment de haine à la royauté et de fidélité à la République ». Les réfractaires feront l’objet d’une répression brutale.
Cette exigence divise le clergé waremmien. Le vicaire, DANGLEUR Michel, qui est aussi curé de Berloz (?), refuse de prêter ce serment, alors que le curé DESHAYE Gérard-Joseph accepte. Une chasse aux prêtres non assermentés est organisée dans le canton de Waremme. Ainsi, les curés de Crenwick, de Boëlhe, de Rosoux, de Darion, d’Omal, de Geer, de Grand-Axhe, de Bovenistier, de Donceel, de Hodeige, de Pousset, de Bleret, de Bergilers, de Hollogne-sur-Geer, de Limont et de Viemme.
Beaucoup de prêtres réfractaires se cacheront pour éviter la déportation. Néanmoins, 8000 d’entre-eux ne pourront y échapper et seront envoyés à Oléron, à l’île de Ré ou en Guyanne. Cependant, s’ils sont âgés ou infirmes, ils seront simplement mis sous surveillance
Vente de l’ancien couvent des Récollets (Waremme)
Le 21 août 1797, l’ancien couvent des Récollets, ses dépendances et l’enclos attenant de 1 bonnier 25 verges est vendu comme bien public, pour 12.500 livres (la valeur des seuls bois de charpente !). L’acquéreur est LAGASSE W.
Vente de l’ancien couvent des Sépulchrines (Waremme)
Le 30 juillet 1797, le couvent des Sépulcrines de Waremme est vendu comme bien public, pour 8.000 livres.
Les prêtres réfractaires sont poursuivis dans la région ( Waremme)
En juillet 1797, la gendarmerie est avertie qu’un prêtre étranger fait les fonctions de curé à Hollogne-sur-Geer et à Grand-Axhe. Elle se rend sur place pour arrêter le réfractaire. Mais au moment de procéder à l’arrestation, les villageois deviennent menaçants. Le président de la municipalité de Waremme, DELAHAUT François, présent sur les lieux, persuade les gendarmes de laisser s’échapper le malheureux prêtre.
Un poste fixe de 30 soldats sera installé (Waremme)
Le 16 juin 1797, une des troupes de brigands qui sèment la terreur dans la région, pénètre dans Waremme, force la maison d’arrêt et délivre un détenu accusé de garrottage et d’assassinat.
Suite à cet acte audacieux, un poste fixe de 30 soldats sera installé à Waremme, pour prévenir de semblables attentats.
Le Couvent des Sépulchrines et l’église Saint-Pierre sont réaffectés (Waremme)
Le 21 mai 1797, l’ancien Couvent des Sépulchrines et l’Eglise Saint-Pierre sont affectés à l’établissement du tribunal correctionnel de Waremme et à une maison d’arrêt.
Jean-Joseph Renier, agent municipal (Waremme)
Le 6 mai 1797 (17 floréal an V), RENIER Jean-Joseph est nommé agent municipal et DESTEXHE Nicolas « le vieux » est nommé adjoint municipal.
Première élection municipale à Waremme
Le 5 avril 1797, les citoyens âgés de 21 ans accomplis se réunissent pour nommer les agents municipaux et leurs adjoints. Ces élections ne tournent pas à l’avantage des partisans de la République. BOUX Jean-Gisbert est élu Juge de Paix et DELAHAUT Jean-François président de la municipalité du canton de Waremme.