Vers 1607, l’abbé de Flône DE PERILHEUX DE ROCHELEE Nicolas (II), dispose d’une ferme seigneuriale à Geer.
Archives par mot-clé : 17e siècle
Destruction de la chapelle Saint-Romuald (Le Manil – Darion – Hesbaye)
Le 12 août 1624, l’archidiacre de Hesbaye accepte la destruction de la chapelle Saint-Romuald au Manil, à Darion. N’ayant pas été entretenue, elle ne permet plus la célébration des services religieux. Le bénéfice de son autel est transféré à l’église paroissiale de Darion.
Catherine de Kerckoff, Dame de Villereau
Vers 1625 (?), KERCKOFF Catherine est l’épouse du Seigneur de Villereau, DE BEAURIEU Wathieu.
Jehan de Seraing, seigneur (Hollogne-sur-Geer)
En 1624, DE SERAING Jehan est Seigneur de Hollogne-sur-Geer. Son épouse est D’ANS Ernestine. Ils ont 8 enfants.
Le Roi Jacques à Omal
Vers 1648, le Roi d’Angleterre JACQUES quitte son pays et se réfugie dans une ferme de la commune d’Omal, occupée par le sieur DEBORD.
Description de la Tour-Colombier (Omal)
En 1932, le Bulletin de la Société d’Art et d’Histoire du Diocèse de Liège publie une description de la Tour-Colombier d’Omal.
» … Couvrant un rectangle de 7,28 mètres de large, sur une profondeur de 7,67 mètres, elle présente sa façade au N-E. Sa hauteur maximale est de 13 mètres.
Sur un soubassement en moellons de calcaire, haut de 2 mètres, au-dessus duquel court un cordon de même matière, s’élèvent les murs en briques se terminant, à la façade antérieure et à la partie postérieure en pignon dépassant le niveau du toit à deux versants, recouvert de tuiles.
Les murs latéraux ont été élevés avec une inclinaison visible à l’oeil, ce qui a eu pour résultat de leur conférer plus de résistance.
Les angles du bâtiment, du côté de la grand-route, sont garnis sur toute leur hauteur d’un chaînage en calcaire; les deux autres angles ne sont pourvus d’un chaînage analogue que sur leur moitié inférieure.
C’est de calcaire aussi que sont formés l’encadrement de la porte en plein cintre, ceux des fenêtres et les quatre meurtrières percées dans les murailles.
Les rampants des deux pignons montrent un dispositif très caractéristique: les joints des briques sont perpendiculaires à l’inclinaison de ces rampants.
De petits arcs de décharge , en briques, surmontent les linteaux des fenêtres, tandis qu’un double cintre, également en briques, suit la voussure en pierre de la porte.
Ces détails constructifs concourent à la parure de la maçonnerie et sont complétés par des ancrages décoratifs en fer, dont quatre dans le mur longeant la route, forment la date « 1625 ».
Dans la façade, est encastrée une dalle de calcaire portant les armoiries des époux MOLLIN et MENJOYE qui firent édifier le bâtiment.
La porte s’ouvre à une certaine hauteur dans le soubassement. Le seuil se trouve à 1m20 du sol (Le talus, supportant quelques blocs de grès en guise de marches qui y donnent accès, a été établi par après. A l’origine, on devait y parvenir par une sorte d’échelle que l’on pouvait retirer en cas de nécessité).
La porte est composée de planches garnies d’une petite moulure, clouées sur des barres. Ces planches ne sont pas d’égale largeur: les deux planches qui se trouvent au milieu mesurent 11 cm, tandis que de part et d’autre, sont des planches de 24 cm. Cette porte est pendue sur deux pentures en fer forgé, attachées vers l’intérieur. La pièce où elle débouche occupe toute la surface du bâtiment.
Le mur de refend (mur intérieur de séparation), qui s’y voit, a été élevé à une époque plus récente pour supporter les poutres du plafond, qui menaçaient de s’écrouler. Ces poutres, au nombre de quatre, sont posées sur angle, de manière à soutenir les voussettes en briques.
Au fond de la pièce, à l’opposite de la porte, le vaste manteau de cheminée porte sur des pilastres en briques, surmontés d’une tablette en calcaire. On a, postérieurement, éventré le contre-coeur de l’âtre, pour donner ouverture à la gueule d’un four qui a été construit en appendice.
A droite de la porte, un escalier à vis en bois, fort délabré, conduisait à l’étage et se se continuait jusqu’au grenier, dont le plancher s’est effondré et qu’éclairaient deux oculus en briques, aujourd’hui bouchés. Les murs à l’intérieur du dernier niveau sont percés de trente alvéoles pour protéger les pigeons.
Les deux autres pièces prenaient jour chacune par quatre petites fenêtres du type courant dans les constructions liégeoises de l’époque.
Les murs sont, au rez-de-chaussée, percés de quatre meurtrières, dont deux commandaient la grand-route et deux le chemin latéral. Leur présence et le fait que la porte n’était point directement accessible, de même que l’existence aux fenêtres de barreaux de fer garnis de pointes, de volets (qui ont d’ailleurs disparus), donnent à penser que cette construction constituait un refuge établi en vue de résister à un coup de main.
Au cours des guerres du XVIIe siècle, les villageois devaient pouvoir se protéger contre les tentatives de bandes de maraudeurs ou de pillards, soldats licenciés ou mal payés, malandrins en tout genre, que les armées traînaient à leur suite. Le bâtiment se présente sous l’aspect d’une petite forteresse destinée à être utilisée lors du passage de ces bandits. … »
La tour de l’église (Boëlhe)
En 1613, la tour de l’église de Boëlhe est reconstruite.
Hollogne-sur-Geer en 1643
En 1643, il y a 200 habitants à Hollogne-sur-Geer.
Drame chez le Seigneur (Hollogne-sur-Geer)
Le 11 octobre 1693, DE SERAING Marie-Charlotte-Alexandrine, la fille du Seigneur de Hollogne-sur-Geer DE SERAING François-Ferdinand, âgée de 3 ans et 6 semaines, décède de l’épidémie de dysenterie qui sévit dans le village.
Drame chez le Seigneur (Hollogne-sur-Geer)
Le 11 novembre 1693, DE SERAING Jean-Ferdinand, le fils du Seigneur de Hollogne-sur-Geer DE SERAING François-Ferdinand et de (DE SERAING) D’OHEY Catherine, âgé de 6 ans et 5 mois, décède de l’épidémie de dysenterie qui sévit dans le village.