La lutte contre l’incendie sous le régime hollandais (Belgique)

Le 10 mars 1825, D’ORANGE Guillaume édicte un règlement, dans lequel il reprend plusieurs mesures déjà mises en place par les Princes-Evêques de Liège avant lui, mais il ajoute des recommandations supplémentaires :

« … Les propriétaires ou locataires feront ramoner exactement deux fois par an les cheminées où l’on fait habituellement du feu, à savoir : dans les mois de mars et avril, et dans les mois de septembre et octobre. Il sera fait des visites générales tous les mois de mai et novembre, pour constater les contraventions.

Tout propriétaire ou locataire de maisons où il y a des puits, citernes, pompes, fontaines et autres réservoirs, devront les tenir en bon état, pour qu’on puisse y avoir recours en cas de besoin.

En cas d’incendie, seront tenus les propriétaires ou locataires des maisons où le feu aura éclaté, d’en faire l’ouverture aux pompiers et aux fonctionnaires qui se présenteront pour leur prêter secours. En cas de refus, les portes seront enfoncées.

Tous les habitants de la rue où sera l’incendie, et même ceux des rues adjacentes, seront tenus de fournir de l’eau pour le service des pompes publiques et pour les ouvriers employés à éteindre le feu.

Les brasseurs et les distillateurs seront tenus de se rendre au lieu de l’incendie à la première réquisition qui leur sera faite avec des tonneaux remplis d’eau. Il leur sera payé une indemnité d’un florin pour chacun des dix premiers tonneaux et cinquante cens pour chacun des dix seconds tonneaux arrivés pendant l’incendie.

Si pour éteindre et arrêter le feu, il était jugé nécessaire de couper ou de démolir une ou plusieurs maisons voisines de l’incendie, il sera passé outre à toutes les oppositions que les propriétaires ou locataires des dites maisons pourraient faire à cet égard, sauf à eux de demander, s’il y a lieu, une indemnité proportionnée aux pertes essuyées.

Il ne sera permis à personne de rester inactif au lieu de l’incendie. Ceux qui refuseront leurs secours encourront une amende.

Le lieu où le feu aura pris sera entouré et les coins des rues adjacentes occupés par les soldats de la garnison, afin d’empêcher des vols et pour que la foule n’apporte pas obstacle aux moyens d’éteindre l’incendie. Les parents ou les amis de celui dont la maison brûle pourront y entrer en se faisant connaître … »

Waremme récupère son titre de « ville »

Le 14 février 1985, après le Sénat, la Chambre des Représentants adopte la proposition de loi restituant à la commune de Waremme le titre de ville, titre qu’elle a porté depuis le 16ème siècle et qui lui a été enlevé par le Régime hollandais en 1825.

Ce titre lui sera effectivement restitué par une loi du 5 mars 1985.

Michel-Edmond de Sélys-Longchamps a des précepteurs (Waremme)

A partir de 1825, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond suit des leçons à domicile, sous la direction de différents professeurs particuliers.

Michel-Edmond de Sélys-Longchamps quête pour les Grecs (Waremme – Grèce)

En 1825, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond, âgé seulement d’une douzaine d’années, va quêter à Waremme pour les Grecs, soulevés contre la domination ottomane.

Le mouvement du « philhellénisme » en Europe s’est accentué avec le siège de Missolonghi par les Turcs.

Henri-Napoléon Thirion, Roy de la Confrérie des Archers (Waremme)

En 1825, THIRION Henri-Napoléon est nommé « Roy » de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme, pour avoir abattu l’oiseau attaché au sommet de la perche.

Cockerill construit le premier haut fourneau au coke (Seraing)

COCKERILL John

En 1825, l’industriel COCKERILL John construit, à Seraing, le premier haut fourneau fonctionnant au coke.

Jean-Henri Hennin, arpenteur (Waremme)

Le 31 juillet 1825, HENNIN Jean-Henri de Waremme est désigné arpenteur-juré par arrêté. Il le sera toujours en 1829.

Waremme perd sa qualité de ville

Le 30 mai 1825, lors de l’organisation des Etats provinciaux, Waremme est classée dans l’ordre des campagnes. Les habitants en sont très mécontents et s’adressent aux Etats provinciaux pour que leur localité soit rangée au nombre des villes du pays. Cette requête n’est cependant suivie d’aucun effet.

Les Archers fêtent la Pentecôte (Waremme)

Le 8 mai 1825, RENIER Guillaume, Roy de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme, se voit adjugé les diners des lundi et mardi de la Pentecôte, au prix de 13 sous de Liège chacun. 29 confrères y participent.

Mort de Guillaume Thirion (Waremme)

Le 30 janvier 1825, THIRION Guillaume, membre de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme décède. 36 confrères lui font dire des messes.