Liberté de la presse et des cultes en Belgique

Le 16 octobre 1830, le Gouvernement provisoire proclame, par arrêté, le droit d’association, la liberté de la presse et du libre exercice des cultes.

Le Gouvernement Provisoire proclame l’Indépendance (Belgique – Pays-Bas)

Le 4 octobre 1830, le Gouvernement Provisoire déclare solennellement que les provinces de la Belgique, détachées de la Hollande, constituent un état indépendant.

Le Conseil Communal de Waremme se rallie au Gouvernement Provisoire

Le 9 octobre 1830, le Conseil Communal de Waremme manifeste unanimement son adhésion au nouveau Gouvernement Provisoire et lui promet zèle et dévouement.

Formation du Gouvernement Provisoire (Belgique)

gouvernement provisoire de la belgique en 1830

gouvernement provisoire de la belgique en 1830

A la fin du mois de septembre 1830, un Gouvernement Provisoire se constitue à l’Hôtel de Ville de Bruxelles

Combats à Bruxelles en septembre 1830 (Belgique)

Le 23 septembre 1830, une lutte sanglante s’engage à Bruxelles entre les troupes du Prince FREDERIC des Pays-Bas et les volontaires arrivant des quatre coins de la Belgique. Les volontaires « liégeois » sont commandés par ROGIER Charles.

L’économie a besoin d’un Chemin de Fer (Liège – Belgique)

Au mois d’octobre 1830, le Comité d’Industrie et d’Agriculture de Liège s’adresse au Gouvernement Provisoire pour insister sur la nécessité d’améliorer les moyens de communication, notamment, par la création d’un Chemin de Fer.

Le Congrès National (Belgique)

Le Congrès National est une assemblée de 200 membres, élus en novembre 1830, après la proclamation de l’Indépendance de la Belgique, et qui siège jusqu’en juillet 1831.

Elle exerce à la fois le pouvoir constituant (c’est elle qui vote la Constitution de 1831) et le pouvoir législatif.

C’est elle également qui appelle au trône LEOPOLD 1er DE SAXE COBOURG et  reçoit son serment de souverain le 21 juillet 1831.

La mission d’Isidore de Chestret (Belgique)

En 1830, DE CHESTRET Isidore, qui vit au château de Donceel, reçoit une missive de ROGIER Charles, chef du gouvernement provisoire. Elle lui commande de se rendre à Waremme, d’y lever un corps de volontaires et de marcher sur Tongres, menacé par un retour offensif des Hollandais. Pour couvrir les frais, il peut utiliser l’argent de la caisse de la Recette des Contributions de Waremme.

A la lecture de ces ordres, DE CHESTRET Isidore selle son cheval et galope vers Waremme. Il s’arrête d’abord à la caserne des Maréchaussées (gendarmerie) et s’adresse au chef de poste :

« Brigadier, je suis général du Plat Pays, voici ma nomination. Je vous nomme major. Rassemblez vos hommes ! ».

Le major, fraîchement émoulu, présente ses trois hommes au général DE CHESTRET. Celui-ci les nomme capitaine, lieutenant et sergent, et leur fait part de leur mission :

« Rendez-vous au domicile du Receveur Communal, faites-vous remettre l’argent de la caisse, parcourrez la ville pour engager des volontaires et, dès demain matin, nous partons en campagne ».

A cette heure, le Receveur Communal HOUSSA est toujours au lit, en déshabillé. Lorsque la Maréchaussée se présente à son domicile, sa servante apeurée s’écrie :

« Monsieur, Monsieur, ce sont les gendarmes ! »

HOUSSA prend peur, s’élance dans son jardin (qui longe les remparts) et escalade le mur pour fuir dans la campagne. Mais la profondeur du fossé l’effraie. Il passera plusieurs heures, perché sur la crête du mur.

Entretemps, la Maréchaussée a envahit la demeure. DE CHESTRET demande :

« Où est le Receveur ? »

La servante balbutie :

« Il est absent … »

DE CHESTRET rétorque :

« Peu importe, nous connaissons le chemin de son bureau ! »

Les gendarmes se rendent au bureau du Receveur, emportent la caisse communale et se dispersent dans les divers cabarets de la ville pour recruter des volontaires grâce à l’argent dont ils disposent maintenant.

Le lendemain, la petite troupe se met en marche, mais ne rencontre que peu d’ennemis. Elle disperse, tout au plus, quelques petits détachements de hollandais, surpris par cette rencontre.