La ferme d’Otrange

En 1981, au Nord de l’imposant château d’Otrange du 18ème siècle, principalement de Style Mosan, toujours entouré de douves, et lui faisant face dans un très beau site de prairies boisées traversées par le Geer, se trouve une vaste ferme en U, en brique et calcaire, sur soubassement en moellons, couverte de bâtières de tuiles. Datant du 17ème siècle, la plupart de ses bâtiments ont été remaniés (essentiellement au 19ème siècle).

L’aile Est de cet ensemble comprend le logis, le porche non saillant et des étables qui se prolongent dans l’aile centrale.

L’aile Ouest est réservée à la grange.

L’accès à la cour semi-pavée se fait à l’Est par le porche formé d’un arc en anse de panier, doublé d’un rouleau de brique, sur piédroits chaînés et protégé par des chasse-roues. Ce porche est couvert d’un plafond plat en bois. Il jouxte le logis en L, dont la partie la plus courte déborde de l’alignement de l’ensemble des bâtiments et baigne dans les douves du château. Un beau pignon débordant à épis, portant la date de 1646, forme l’angle de ce logis d’un niveau et demi. Il est divisé en cinq travées et éclairé de larges baies rectangulaires, probablement percées au 19ème siècle.

Les étables, couvertes de plafonds plats en bois, sont percées de portes à linteau droit avec un arc de décharge en brique sur piédroits chaînés, alternant avec des fenêtres du même type. Elles sont surmontées de fenils, s’ouvrant par des baies gerbières cintrées sur piédroits harpés, cantonnées de petites ouvertures à linteau droit. A l’origine, la bâtière de tuiles devait être débordante vers la cour et reposait sur des jambes de force en bois prenant appui sur des consoles de pierre encore visibles.

Un pigeonnier couvert d’une bâtière de tuiles s’élève au-dessus du volume constitué par l’aile centrale du U. Il porte la date de 1830, qui s’applique certainement à diverses transformations effectuées aux percements de cette partie.

La grange en double-large s’ouvre vers la cour par deux portails protégés d’un auvent de tuiles prolongeant la bâtière et reposant sur des jambes de force en bois. Le portail gauche a été transformé; celui de droite est en plein cintre, doublé d’un rouleau de brique sur piédroits harpés. Des percements récents altèrent légèrement l’aspect de cette grange, dont l’intérieur a été réaménagé pour l’élevage des vaches laitières. Deux annexes couvertes de tuiles s’y appuient. La plus vaste était peut-être utilisée comme manège à battre le grain.

Un appentis de tuiles sur piliers de brique est adossé au revers des étables de l’aile droite, servant de remise à matériel.

En dehors du quadrilatère, face au logis, un petit bâtiment, aujourd’hui transformé en garage, aux pignons débordants à épis, abritait probablement le four à pain.

Revente de la ferme en carré de Ligney

Vers 1830, la ferme en carré de Ligney (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue de l’Ecole) est revendue à WAUTHIER Ferdinand et son épouse CARTUYVELS Philippine. (Elle restera la propriété de cette famille jusqu’en 1926).

Liste des villes (Belgique – Waremme)

En 1830, un décret du gouvernement provisoire belge précise la liste des 91 localités belges autorisées à porter le titre de « ville ». Waremme n’en fait pas partie.

Reconstruction de la chapelle Saint-Eloi (Oreye)

En 1830, la chapelle Saint-Eloi est reconstruite sur une éminence bordant l’ancienne chaussée romaine qui relie Oreye à Tongres.

Mort de Maurice Delvaux (Crisnée)

En 1830, DELVAUX Maurice décède à Crisnée, à l’âge de 44 ans.  Il était charretier. Sa veuve est RENSON Anne-Catherine.

Mort de Gérard Leduc (crisnée)

En 1830, LEDUC Gérard décède à Crisnée, à l’âge de 65 ans.  Il était journalier. Sa veuve est HAPPART Gertrude.

Mort de Henri Hanosset (Crisnée)

En 1830, HANOSSET Henri décède à Crisnée, à l’âge de 62 ans.  Il était journalier. Il était veuf de TOUSSAINT Marie.

Mort de Jean-François Bodson (Crisnée)

En 1830, BODSON Jean-François  décède à Crisnée, à l’âge de 71 ans.  Il était cultivateur. Il était veuf de COLLINET Marie-Catherine.

Les Liégeois marchent sur Bruxelles

Le 4 septembre 1830, ROGIER Charles, JAMME Louis, CHARLIER Jean-Joseph, dit « Jambe de Bois », et 120 compagnons passent sur la Grand-Route à Crisnée, avec 2 canons appelés « Marie-Louise » et « Willem ». Ils marchent sur Bruxelles.