Mort de Charles Lejeune (Waremme)

En 1866, LEJEUNE Charles-Michel-Joseph décède à Waremme (?), à l’âge de 83 ans. Il a été notaire et bourgmestre à Waremme. Sa veuve est RAYMAECKERS Marie-Adélaïde-Christine.

Le Juge remplace le Baron (Waremme)

Le 25 novembre 1866, le Baron DE LAFONTAINE Eugène est remplacé au Conseil Communal de Waremme par le Juge de Paix, BOUX Armand.

Waremme lutte contre le choléra

En août 1866, le Collège de Waremme prend des mesures contre l’épidémie de choléra qui frappe la ville:

  • blanchissage des maisons
  • distribution de paille et de couvertures pour literie aux indigents
  • distribution de vin et de viande aux indigents invalides et malades
  • aspersion à volonté d’eau phéniquée et de chlorure de chaux dans la maison des indigents, dans les canaux, les rigoles et les lieux insalubres de la commune
  • nettoyage des mares d’eau stagnantes et des rigoles
  • déplacement des tas de fumiers de la voie publique et de la cour des habitations

Waremme doit faire face au choléra

Le 26 août 1866, le Conseil Communal de Waremme autorise le Collège à prendre toutes les mesures utiles pour prévenir l’extension de l’épidémie de choléra, qui sévit dans la ville, et pour en atténuer les effets.

Le Geer sera curé à Waremme

Le 7 juin 1866, la Députation Permanente de Liège prend un arrêté ordonnant le curage du Geer, dans sa traversée du Canton de Waremme.

Une nouvelle étape vers la construction de la Justice de Paix et des Ecoles Communales (Waremme)

Le 19 avril 1866, le Conseil Communal de Waremme approuve les plans, devis et cahiers des charges, établis pour la construction de la nouvelle Justice de Paix et des écoles primaires, ainsi que des habitations pour l’instituteur et l’institutrice.

Les rigoles de Waremme sont des égouts à ciel ouvert

En 1866, plusieurs réclamations sont adressées par les habitants aux autorités de Waremme, à propos de l’insalubrité des rigoles de la rue de Huy (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters), de la rue de la Station (qui deviendra plus tard l’avenue Reine Astrid) et de la rue du Moulin.

Ces rigoles sont de véritables cloaques qui exhalent des miasmes fétides.

Fondation de l’Institut des Filles de la Croix à Waremme

Le 5 novembre 1866, après le départ des dames de la Sainte-Union, qui avaient jusque-là dirigé un pensionnat pour jeunes filles à Waremme, quatre religieuses de la jeune congrégation des Filles de la Croix, s’installent dans une modeste maison située à l’angle de l’actuelle rue du Baloir et de la rue Joseph Wauters (appelée alors rue de Huy), sur des terrains de la famille VLIEGEN. (Ce sera le noyau bâti aboutissant au futur Institut Notre-Dame). Elles vont se consacrer à l’instruction et à la formation des jeunes filles.

Les religieuses installent leur couvent dans un local dont on vient à peine d’achever la restauration. Le rez-de-chaussée et le premier étage servent de classes. Le deuxième étage est occupé par les dortoirs. Une chapelle provisoire est aménagée à côté de la cellule des sœurs. Cet Institut sera doté d’un pensionnat. 

L’enseignement réservé aux demoiselles vise essentiellement à leur donner une solide éducation religieuses et des connaissances pratiques, bien plus qu’une formation générale.

En 1873, une spacieuse chapelle néo-gothique sera édifiée sur un terrain adjacent au Pensionnat des Filles de la Croix. Les murs de briques sont scandés par des pilastres en tuffeau et soulignés d’une frise d’arceaux sous la corniche.

La même année, la maison destinée au pensionnat sera construite. On y transfèrera alors la chapelle dans la partie supérieure, les dortoirs au deuxième étage, les classes au premier étage et au rez-de-chaussée.