Waremme entreprend de grands travaux

Entre 1863 et 1866, la ville de Waremme entreprend divers travaux d’aménagement : des empierrements de chemins extérieurs (pour 11.000 francs), un repavage à peu près complet des chemins intérieurs (pour 25.000 francs), la construction d’un pont sur le Geer et le comblement de l’abreuvoir (pour 12.000 francs), la construction d’un pont à Mouhin (pour 780 francs) et des travaux d’éclairage de la ville (pour 1.000 francs).

Louis-Servais Warnotte se distingue (Waremme – Belgique)

En 1866, WARNOTTE Louis-Servais, élève à l’Ecole Moyenne de l’Etat de Waremme, obtient le neuvième accessit des nouveaux élèves, avec 75,4 points sur 100, au Concours Général entre les Ecoles Moyennes du Pays.

Henri-Joseph Brien se distingue (Waremme – Belgique)

En 1866, BRIEN Henri, Joseph, élève à l’Ecole Moyenne de l’Etat de Waremme, obtient le premier prix des élèves vétérans, avec 88,1 points sur 100, au Concours Général entre les Ecoles Moyennes du Pays.

Jules Lejeune, Député (Waremme – Belgique)

En 1866, LEJEUNE Jules est élu député de l’arrondissement de Waremme. Il le restera jusqu’en 1894.

La sucrerie « Mommens-Laurenty » (Waremme – Bleret)

En 1866, l’entreprise de fabrication de sucre de Waremme « Mommens-Laurenty » est locataire d’une ferme à Bleret. Cette ferme est exploitée pour le compte de l’entreprise sucrière par PRUDHOMME Pierre.

La culture de la betterave est en plein essor (Waremme – Hesbaye)

En 1866, la culture de la betterave est en plein essor dans la région de Waremme. Entre 1850 et 1866, les surfaces cultivées qui lui sont consacrées, sont passées de 115 hectares à 6.299 hectares pour le canton de Waremme. Mais parallèlement, les surfaces consacrées à la culture du froment ont diminué de 9 à 15 %. Le seigle continue à occuper la place la plus importante dans l’économie agricole.

Une épidémie de choléra (Waremme)

En 1866, une grave épidémie de choléra décime la population de Waremme. De l’eau phéniquée et du chlorure de chaux sont répandus à profusion dans les maisons des indigents, dans les canaux, rigoles et lieux insalubres de la commune. Les mares d’eau et rigoles reçoivent un écoulement. Les tas de fumier existant sur la voie publique et dans les cours des habitations sont transportés.

Il n’existe pas d’égouts à Waremme.

Les rues sont des « égouts à ciel ouvert » (Waremme)

En 1866, de nombreux habitants de Waremme se plaignent, auprès des autorités communales, de l’insalubrité des rigoles, remplies de boue et d’immondices, dans les rues de Huy (qui deviendra rue Joseph Wauters), de la Station (qui deviendra l’avenue Reine Astrid) et du Moulin. Ils déclarent que se sont de véritables cloaques qui exhalent des miasmes fétides.