L’imprimerie Moureau (Waremme)

En juin 1870, l’imprimerie « MOUREAU A. » est installée rue de la Station à Waremme.

Le Comité Central de la Société Libérale (Waremme)

Le 9 juin 1870, le Comité Central de la Société Libérale de l’Arrondissement de Waremme est composé de:

  • DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond, sénateur (président)
  • Monsieur DONCEEL, conseiller provincial de Lens-Saint-Remy (vice-président)
  • MASSART D., membre de la députation permanente (vice-président)
  • LEJEUNE G., membre de la députation permanente (secrétaire)
  • BOUX A., juge de paix à Waremme
  • DE DIEST J.B., ancien conseiller provincial, bourgmestre de Avin
  • DEGENEFFE G., échevin et notaire à Bertrée
  • Monsieur DOCHEN, juge de paix à Avennes
  • Monsieur DUPONT-BOUX, bourgmestre de Hodeige
  • Monsieur FABRI, docteur et bourgmestre de Limont
  • Monsieur FALLAS, bourgmestre de Neerwinden
  • Monsieur GERARD, bourgmestre de Racour
  • Monsieur HEPTIA, bourgmestre de Ville-en-Hesbaye
  • JADOUL Ch., négociant et conseiller communal de Waremme
  • LACROIX H., propriétaire à Lincent
  • Monsieur LANDRAIN-DETHIER, bourgmestre de Wasseige
  • LOUIS C., bourgmestre de Grand-Axhe
  • Monsieur MASSART-DE BRONCKART, bourgmestre de Lantremange
  • Monsieur MARCHANT, bourgmestre de Meerdorp
  • Monsieur NAVEAU-DELAHAUT, bourgmestre de Hollogne-sur-Geer
  • Monsieur RUELLE, bourgmestre de Meeffe

La Société Libérale recommande Emile Delexhy (Waremme – Belgique)

Le 9 juin 1870, le Comité Central de la Société Libérale de l’Arrondissement de Waremme adresse une lettre aux électeurs pour leur recommander de réélire le député, DELEXHY Emile, lors des élections législatives du 14 juin 1870.

Le Cercle « Les Francs Tireurs de Waremme »

Le 11 août 1912, le Cercle « Les Francs Tireurs de Waremme » fête son 50ème anniversaire. C’est une société de tir à l’arc à la perche, qui a été fondée vers 1870. Dans la lignée de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme, dissoute, le nouvelle société est essentiellement sportive (et non plus militaire), mais elle a conservé quelques usages anciens, notamment, la désignation annuelle d’un Roi. Son président est PIRSON Joseph.

Le tir à l’arc est un sport très répandu dans la région de Waremme aux 19ème et 20ème siècle. Le local du cercle se situé chez BOUX L.. La perche de tir, ornée de petits oiseaux, de poules, de canes et du coq, est dressée lors de chaque compétition.

La perche de Waremme est dressée, dans un premier temps, dans une prairie située à l’entrée de la route de Remicourt. Elle sera ensuite dressée en d’autres endroits:

  • Dans les années 30, derrière chez JAVAUX (terrain du vélodrome)
  • Au Fonds d’Or
  • Dans le futur zoning industriel
  • A Longchamps

Projet de nivellement des remparts de Waremme

A partir de 1870, le sujet du nivellement des remparts de Waremme, revient régulièrement à l’ordre du jour du Conseil Communal de la Ville et engendre souvent des débats orageux.

La nouvelle place de la gendarmerie (Waremme)

En 1870, la nouvelle place de la gendarmerie de Waremme.

Les écoles communales, la Justice de Paix et la caserne de gendarmerie forment un bel ensemble, avec une place bordée de tilleuls. Cette place porte désormais le nom de « Place de la Gendarmerie » (Elle deviendra plus tard la Place Albert 1er). Avant ces constructions, toute cette zone était couverte de prairies.

Cinq « maréchaussées », sous les ordres de LESSUR J.J., s’installent dans la nouvelle caserne (qui sera plus tard occupée par le Royal Syndicat d’initiative et une antenne touristique de la Province de Liège). Ils étaient jusque-là casernés dans l’ancien Couvent des Sépulchrines, situé rue Charles Lejeune.

L’implantation des écoles, de la Justice de Paix et de la Gendarmerie, assure maintenant la liaison entre la « vieille » ville et le quartier de la gare.

Crise de l’agriculture

Pendant les années 1870 et 1880, le monde agricole hesbignon et belge traverse une crise sans précédents. Les prix se sont effondrés suite à l’arrivée sur le marché belge des productions céréalières nord et sud américaines, russes et australiennes.

Pour survivre, l’agriculture wallonne doit entamer une reconversion : elle doit intensifier l’élevage bovin, mieux utiliser les engrais et se mécaniser pour réduire les coûts de production.

Reconstruction de l’église de Grand-Axhe

Entre 1870 et 1872, l’église de Grand-Axhe est reconstruite par les entrepreneurs YANS et BRICTEUX, d’après les plans de l’architecte BLANDOT-GRAYET Jean-Lambert, de Huy. Le curé de la paroisse est l’abbé GILIS (GILLIS ?) Emile.

L’ancien édifice datait de 1751.

Sous la première pierre du nouvel édifice posée le 12 décembre 1870, placée au fond des fondations sous le seuil du portail d’entrée, est placée une caisse en plomb renfermant des monnaies de l’époque, ainsi qu’un parchemin relatant les circonstances de la construction de l’église et les faits principaux de l’époque, notamment l’interruption du Concile et les victoires des Allemands en France.

Structure de l’église

Le nouvel édifice est de style gothique. Construit en briques et pierres. Il est composé d’une tour en façade, suivie d’une nef principale à 4 travées, s’ouvrant sur un chœur d’une travée droite à chevet semi-hexagonal. Des collatéraux de 6 travers flanquent la tour et le chœur, formant des chapelles et des annexes. Adossées aux collatéraux, des tourelles polygonales. La tour avec portail à voussures est surmontée d’un gâble fleuronné et de 2 baies en lancette. Un double cordon de pierre, chanfreiné, délimite la partie supérieure de la tour. Elle est terminée par des pignons couverts en bâtière, ouverts par des baies en arc brisé à remplage et abat-son. La flèche est octogonale.

L’intérieur de l’église

La nef est portée sur des colonnes à fût lisse stuqué et à chapiteau à crochets recevant la retombée des arcs brisés s’ouvrant sur les collatéraux. La voûte est à croisée d’ogives dont les formerets retombent sur 3 colonnettes accouplées avec chapiteau à crochets, engagées et portées par des culots à tête d’angelots.

L’extérieur et les fenêtres de l’église

La couverture est en bâtière à pente douce. Les bas-côtés en appentis et le chœur sont éclairés par des baies en arc brisé à remplages, séparées par des contreforts dégressifs à épaules en sifflet.

Le mobilier et la décoration de l’église

Le mobilier a été réalisé par les « Ateliers HOCKEN et JANSSEN » de Saint-Trond; les vitraux par DOBBELAERE de Bruges. Les parois sont entièrement recouvertes de peintures marouflées, réalisées par les peintres DEVAUX de Liège et DAMEN F. d’Ans, représentant des scènes de la vie du Christ et de Saints (Eleuthère, Valère, Materne), les mystères du Rosaire, des miracles (Saint-Antoine, Sainte-Claire, …), des scènes de la translation des reliques de Saint-Evergiste (décédé à Termogne), la mort de DE LONGCHAMPS Walter, …