En 1900, KLEYER Gustave est nommé bourgmestre de Liège. Il occupera cette fonction jusqu’en 1921.
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Eloge funèbre de Michel-Edmond de Sélys-longchamps (Waremme – Belgique)
Le 20 décembre 1900, le président du Sénat, le Duc D’URSEL, prononce l’éloge funèbre de DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond, devant la Haute Assemblée.
Funérailles de Michel-Edmond de Sélys-Longchamps (Waremme – Liège)
Le 15 décembre 1900, les funérailles de DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond sont organisées à Waremme. La veille, une imposante cérémonie s’est déroulée à Liège.
L’Hôtel de Ville sera reconstruit (Waremme)
Le 20 juillet 1900, le Conseil Communal de Waremme adopte le plan d’alignement, dressé par l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, pour la reconstruction de l’Hôtel de Ville de Waremme. Les anciens bâtiments voisins de la ferme JACQUES seront incorporés à ce nouvel Hôtel de Ville.
Le nouvel édifice sera construit en style Néo-Renaissance, sur des plans de l’architecte waremmien BRICTEUX.
Le Cercle Libéral Progressiste (Waremme)
En 1900, NAVEAU Charles Léon est le président du Cercle Libéral Progressiste de Waremme.
Les femmes et l’argent (Belgique)
En 1900, en Belgique, une femme mariée peut ouvrir elle-même un carnet d’épargne et retirer jusque 100 francs par semaine. Elle peut également conclure un contrat de travail et percevoir son salaire, jusque 3.000 francs par an.
Portrait de Léon Wéry, dit « Papa Wéry » en 1956 (Waremme – Afrique)
WERY Léon nait à Waremme le 26 juillet 1877. Il est le fils aîné d’une famille de quatre garçons. Son père, WERY Charles, fait partie de la direction du Chemin de Fer Vicinal Huy-Waremme.
WERY Léon fait ses études à l’Ecole Moyenne de Waremme. Très studieux, il complètera son instruction par l’étude personnelle et par la lecture, tout au long de sa vie.
Il entre au service des Postes en 1897 et montera rapidement en grade, en se présentant à divers examens. Après un intérim dans la région liégeoise, il revient à Waremme, où il sera nommé percepteur après quelque temps.
En 1900, il épouse la fille d’un de ses anciens professeurs, Monsieur QUOITIN. De leur union naissent huit enfants. Leur fille aînée meurt à l’âge de huit ans. Pour élever sa nombreuse famille, il accomplira des travaux supplémentaires, en dehors de son service à la Poste. Il se lie d’amitié avec WAUTERS Joseph, WAUTERS Gustave et WILMOTTE Jules.
Après avoir réussi l’examen, dit de « Grand Choix », il est promu au grade de percepteur principal. Il doit quitter Waremme, pour prendre la direction du bureau de Tournai.
En février 1925, il s’embarque pour l’Afrique en qualité de Contrôleur des Postes et se voit confié la tâche de parcourir l’immense territoire du Congo, pour se rendre de bureau en bureau. A cette époque, les routes sont rares et en mauvais état. Lorsqu’il n’est peut se déplacer par Chemin de Fer ou par voie navigable, il doit effectuer les trajets par caravane à porteurs, avec ses bagages et les documents administratifs. Il doit ainsi parcourir de longues distances, en veillant à l’approvisionnement en nourriture de la caravane.
En 1928, après un congé bien mérité en Europe, il repart pour l’Afrique avec toute sa famille. Ses deux fils aînés, mariés, emmènent leur épouse. Tous ses enfants aimeront l’Afrique et tous y feront carrière. En 1935, il est nommé Directeur Général des PTT pour le Congo Belge et le Ruanda-Urundi. Les PTT regroupent alors les services des Postes, les chèques postaux et les télécommunications.
En 1939, il assiste à la Conférence de « l’African Postal and Télécommunications » à Capetown, en Afrique du sud. La guerre survient et son personnel est réduit. Il restera en fonction, bien qu’arrivé à l’âge de la retraite, jusqu’à ce que le service soit totalement rétabli, bien après la guerre. En 1947, il est le délégué de la Belgique au Congrès de « ‘Union Postale Universelle », qui se tient à Paris.
Il prend sa retraite à l’âge de 71 ans, après 51 ans au service de la Poste. Il se retire dans une ferme qu’il a créée avec son fils, WERY René. Il lui donnera le nom de « Ferme des Wérixhas », en souvenir d’un quartier de Waremme, sa ville natale. Il revient au pays, chez sa fille, dans la vieille maison QUOITIN, place de la Porte de Liège, et y vit deux années paisibles avant de mourir en 1956. Il est enterré au cimetière de Waremme.
Léon Wéry se marie (Waremme)
En 1900, WERY Léon, dit « Papa Wéry », épouse la fille d’un de ses anciens professeurs, Monsieur QUOITIN.
La rue du Pont (Waremme)
Vers 1900, la rue du Pont à Waremme (le tronçon qui deviendra plus tard la rue Hubert Stiernet) est en rénovation. Des demeures bourgeoises récentes voisinent avec des constructions plus anciennes et plus modestes, faites de briques peintes à la chaux. Autre signe de changement, les nouvelles maisons sont construites selon un alignement régulier, rompant avec l’usage ancestral de bâtir au gré des caprices du sol.
Cette rue, qui part du Geer et qui monte jusqu’à l’Hôtel de Ville, par deux crochets rapprochés, n’était à l’origine qu’un sentier en zigzag, tracé à flancs de colline par le pas des premiers habitants de Waremme, qui regagnaient leur hutte après avoir puisé l’eau à la rivière
Michel-Edmond de Sélys-Longchamps a couché Waremme sur son testament
En décembre 1900, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond lègue à la ville de Waremme, par disposition testamentaire, une somme de 25.000 francs belges pour les travaux de salubrité publique et une somme de 2.000 francs belges pour les « Bibliothèques Populaires », dont il a été le fondateur.