En août 1914, au-delà du viaduc de la rue de Huy à Waremme, il n’existe pratiquement alors aucune construction. La rue est bordée de noyers. Ils seront abattus par les Allemands pour alimenter en bois leurs fabriques de fusils.
Le 5 août 1914, avant de l’invasion allemande, la Garde Civique de Waremme a pour capitaine le fils du bourgmestre RENIER Eugène.
Le 5 août 1914, le premier « feu rouge » est installé à Cleveland, aux Etats-Unis.
Le 5 août 1914, la Croix-Rouge s’organise à Waremme. Plusieurs médecins de la ville font appel à des jeunes filles. La réunion se tient au Collège Saint-Louis.
Le 4 août 1914, dans la soirée, les militaires belges quittent Waremme.
Le 4 août 1914, l’armée allemande viole la neutralité belge.
Le 4 août 1914, l’ambulancière, Madame WAROUX, offre sa villa située au n° 47 de l’actuelle avenue Henri Monjoie à Waremme, pour le service de la Croix-Rouge.
Le 4 août 1914, vers 2 heures du matin, des troupes belges, sous les ordres du colonel PROOST, pénètrent dans Waremme. Il y a de l’infanterie, de l’artillerie et de la cavalerie. Elles vont rester quelques heures. Des habitants leur apportent des tartines. Les militaires belges réquisitionnent trois têtes de bétail, un camion automobile, des bicyclettes, des chambres à air, des pneus, de nombreux produits de droguerie et de pharmacie.
Le 2 août 1914, les Allemands pénètrent en France sans déclaration de guerre.
Début août 1914 (après le 6), 350 soldats belges sont logés à l’Institut des Filles de la Croix, rue de Huy à Waremme (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters).