Des amendes pour sabotage (Waremme – Allemagne)

Durant la Seconde Guerre Mondiale, de nombreux actes de sabotage de matériel ferroviaire (voies, cabines de contrôle de trafic, châteaux d’eau pour les locomotives, …) sont perpétrés à Waremme par la Résistance.

Chaque sabotage se traduit par une amende à charge de la commune. Cette pénalité est parfois d’ordre financier, mais le plus souvent elle prend la forme de la fourniture de récepteurs de radio, de bicyclettes, … Ces objets sont fournis par les détaillants locaux, qui les refacturent ensuite à l’administration communale.

La Kommandantur de Waremme

En mai 1940, une trentaine d’Allemands occupent la Kommandatur de Waremme. Elle est installée dans la caserne de gendarmerie de la ville.

Le lieutenant Cocquyt, chef de district (Waremme)

En juillet 1940, le lieutenant COCQUYT Charles occupe un bureau à la gendarmerie de Waremme, située au n° 10 de l’avenue Reine Astrid. Il est le commandant du district de Waremme, qui regroupe les brigades de:

  • Waremme
  • Hannut
  • Ligney
  • Oreye
  • Othée
  • Verlaine

Le retour des gendarmes (Waremme)

En juin ou juillet (?) 1940, lorsque le commandant de la brigade de gendarmerie de Waremme, l’adjudant MARECHAL, revient dans la ville, au terme de la « Campagne des dix-huit jours », il installe le bureau de la brigade au rez-de-chaussée de l’immeuble situé au n° 10 de l’avenue Reine Astrid. En effet, les locaux de la gendarmerie ont été réquisitionnés par la Kommandantur.

Madame Maréchal trouve refuge avenue Reine Astrid (Waremme)

Le 13 mai 1940, Madame MARECHAL Lucie, l’épouse du commandant de la brigade de gendarmerie de Waremme, expulsée de la caserne par les Allemands, s’installe avec sa fille Arlette, dans un des immeubles de la pâtissière DELVAUX Renée. Cet immeuble, situé au n° 10 de l’avenue Reine Astrid, est momentanément inoccupé.

Pour le déménagement, Madame MARECHAL est aidée par « VANAKE Djan » et sa charrette à bras.

La gendarmerie de Waremme

Le 10 mai 1940, lorsqu’éclate le conflit, la gendarmerie de Waremme est située place du Roi Albert 1er. C’est une imposante bâtisse. Outre les bureaux administratifs, elle accueille 5 familles de sous-officiers. Derrière le bâtiment, à l’abri d’un haut mur, se trouvent les écuries et le manège où les gendarmes peuvent s’entraîner.

Le maintien de l’ordre à Waremme

En septembre 1940, le maintien de l’ordre à Waremme est assuré, conjointement, par la feldgendarmerie et la gendarmerie belge. Cette situation est assez ambiguë.

Un aviateur anglais blessé (Waremme – Braives)

Le 12 mai 1940, le Hurricane de l’aviateur anglais, le sergent TOWNSEND Kenneth, est pris sous le feu de canons antiaériens allemands, au-dessus d’Omal. Un projectile atteint le réservoir principal. Le cockpit s’embrase. L’avion s’abat durement près du Carrefour Duchâteau à Braives. Gravement brûlé au visage et aux mains, le pilote souffre également de sérieuses blessures à la jambe, à la cheville et à la tête. Il reçoit les premiers soins dans un poste de secours installé à Lens-Saint-Remy. Ensuite, il sera successivement emmené à l’antenne médicale installée au Collège Saint-Louis, avenue Reine Astrid, à Waremme, à la Citadelle de Liège, à l’hôpital Saint-Laurent, dans des hôpitaux allemands et, enfin, dans un camp de prisonnier de guerre.

Des prisonniers à l’église (Waremme)

Le 13 mai 1940, une cohorte d’environ 300 prisonniers belges et français arrive sous bonne garde allemande sur la place de l’église Saint-Pierre de Waremme. Ils sont gardés par quelques sentinelles allemandes. Ils bénéficient d’un élan de générosité des Waremmiens, qui leur apportent boisson, nourriture et de quoi soigner leurs blessures.

Le soir venu, ils sont enfermés dans l’église.