Le 10 mai 1940, lors de l’invasion allemande, le directeur du journal « Le Soir » est FUSS Lucien et de rédacteur en chef est BREISDORFF Charles.
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Les Allemands nomment la direction du « Soir » (Belgique – Allemagne)
En décembre 1940, l’Occupant confie la fonction d’administrateur-commissaire du journal « Le Soir » à l’Allemand SCHRAENEN Wilhelm et nomme DE BECKER Raymond rédacteur en chef. Ce dernier est issu du milieu catholique et est partisan de l’Ordre Nouveau.
Les « Rexistes » s’expriment dans « Le Soir » (Belgique – Allemagne)
Le 7 novembre 1940, VAN HUFFEL Léon, ancien rédacteur du journal rexiste « Le Pays réel », fait l’éloge d’une ordonnance allemande violemment antisémite, dans les pages du journal « Le Soir », alors aux mains des propagandistes allemands.
Publication du « Crabe aux Pinces d’Or » (Belgique)
Le 17 octobre 1940, REMY Georges, dit « Hergé », publie « Le Crabe aux Pinces d’Or » dans le « Soir Jeunesse », puis dans « Le Soir » lui-même. Hergé, qui a fait « naître » Tintin dans « Le Petit Vingtième », trouve le moyen de le faire connaître au plus grand public, par le journal à la solde de l’occupant.
Le « Soir » confisqué par les Allemands (Belgique)
Le 14 juin 1940, le journal « Le Soir » est à nouveau dans les kiosques. Il a cessé de paraître lors de l’invasion allemande. Il vient d’être « confisqué » par les propagandistes germanophiles, pour servir les intérêts du IIIème Reich. Son titre et sa présentation restent inchangés, si ce n’est la mention « Services Berlinois », en petit, à la droite de l’entête.
Il sera plus tard appelé « Le Soir Volé ».
Portrait de Louis Antoine, dit « Le Guérisseur », en 1927
ANTOINE Louis, dit « Le Guérisseur », nait à Mons-Crotteux en 1846, de parents pauvres. Il est le cadet de onze enfants. A 12 ans, il travaille dans la mine, avec son père et un de ses frères. Ne voulant plus descendre dans la fosse, il devient ouvrier métallurgiste. A 24 ans, il quitte la Belgique pour aller travailler à l’étranger. Son voyage l’emmènera en Allemagne, en Tchécoslovaquie, en Russie et en Pologne.
Il se marie et a un fils, qui décède à l’âge de 20 ans. La foi chrétienne aide le couple à surmonter l’épreuve. Ils vivent simplement et viennent en aide aux malheureux.
Jusqu’à 42 ans, ANTOINE Louis professe la religion catholique. Il s’intéresse un temps, sans réel engouement, au spiritisme. Mais il se passionne surtout pour l’enseignement et la mise en pratique de ses préceptes moraux stricts.
En 1906, il fonde le « Nouveau Spiritualisme ». Sa mission de « Révélateur » commence. Des temples vont s’ouvrir en Belgique, mais aussi en Allemagne et en France.
Il meurt à Jemeppe-sur-Meuse le 25 juin 1912, après avoir annoncé à ses adeptes que sa femme, la « Mère », est appelée à continuer sa mission en tant que médiatrice. Elle décèdera le 3 novembre 1940.
Le prisonnier Edgard Fraipont (Waremme – Allemagne)
Le 7 juillet 1940, le Waremmien FRAIPONT Edgard est prisonnier en Allemagne. Il est autorisé par les Allemands à envoyer une carte postale à sa famille pour la rassurer sur son sort.
Reddition de la Belgique
Le 28 mai 1940, l’Armée Belge dépose les armes. 6200 soldats belges ont été tués, près de 12.000 ont été blessés. 200.000 hommes sont faits prisonniers et envoyés dans des camps
Le café « Moermans » (Waremme)
En 1940, le café « MOERMANS » est situé rue de Sélys-Longchamps. (C’est à cet emplacement que s’installera, plus tard, le traiteur RIGO A.).
L’Olympic Club de Longchamps (Waremme)
En 1940, l’équipe de football de l’Olympic Club de Longchamps est composée de :
- MESTREZ Georges
- JOANNES Charles
- BRANKART Emile
- SALME René
- CLAES Albert
- OBERGE Louis
- DUPAIN Antoine
- FRAIPONT Albert
- BERGER André
- MENTEN Eugène
- MARCHOUL Théophile

