La police de Waremme assure également le maintien de l’ordre

Après le 13 mai 1940, indépendamment des gendarmes, le maintien de l’ordre à Waremme est assuré par le corps de police composé de:

  • PETERS Lucien, commissaire
  • VANDEVELDE Charles, dit « Tchâle li garde », garde-champêtre
  • BOSSY Toussaint, garde-champêtre
  • STRAUVEN Clément, agent de police auxiliaire
  • GUFFENS Camille, agent de police auxiliaire

Une « Kommandantur » s’installe à Waremme (Allemagne)

Le 13 mai 1940, dans l’après-midi, un officer en long manteau de cuir se présente à l’entrée de la gendarmerie et « informe » les derniers occupants, la famille de certains gendarmes partis deux jours plus tôt, qu’ils doivent vider les lieux dans les plus brefs délais. La Gendarmerie devient la Kommandantur.

Dans les caves se trouvent les cachots où vont transiter de nombreux Résistants, avant de rejoindre la citadelle de Huy ou de Liège et d’être déportés vers les camps de concentration. La Kommandantur va être dirigée par un officier du nom de TREMEL.

De nouveaux blessés arrivent à Waremme

De nombreux blessés français des sanglants combats de Hannut et de Jodoigne, sont amenés au Collège Saint-Louis de Waremme, transformé pour la circonstance en hôpital de campagne.

Des obus sur Waremme

Le 13 mai 1940, des projectiles atteignent Waremme. Un obus explose à la râperie et occasionne d’importants dégâts.

De nombreux blessés à Waremme

Le 12 mai 1940, les deux cliniques de Waremme, ainsi que l’antenne médicale, sont submergées de blessés civils et militaires. Les soldats français, belges et allemands sont alors unis dans la même souffrance. Les Français et les Belges sont installés dans les locaux du Collège Saint-Louis, sous la surveillance de sentinelles allemandes. Les victimes allemandes sont emmenées dans les locaux de l’Ecole Moyenne de Waremme.

Un avion anglais s’écrase près du cimetière de Bettincourt

Le 12 mai 1940, l’aviation anglaise traverse sans répit le ciel de la Hesbaye pour attaquer les ponts sur la Meuse et sur le canal Albert, et tenter de les détruire, afin de freiner l’avancée allemande.

C’est ainsi que peu après la grand-messe, un bombardier bimoteur Bristol Bleheim anglais, du 107th Squadron, s’écrase en flammes près du cimetière de Bettincourt. Il vient d’être victime de deux Messerschmitt Me 109, au-dessus d’Oleye. Le pilote et le co-pilote ont eu le temps de s’éjecter au-dessus de Mouhin. Par contre, le mitrailleur arrière, PALMER William, ne parvient pas à s’extraire de l’appareil perd la vie. Il sera inhumé au cimetière de Bettincourt.

Le véhicule de l’abbé Rigot, réquisitionné (Waremme – Allemagne)

Le 12 mai 1940, la DKW de l’abbé RIGOT de Longchamps est « réquisitionnée » par les deux officiers et un soldat allemands.

Un aérodrome à Waremme

Le 12 mai 1940, Waremme a même « l’honneur » d’avoir son aérodrome. Une escadrille de reconnaissance allemande vient s’installer dans un champ longeant la Drève de Longchamps, à proximité du terrain de football. Le choix de cet emplacement est cependant très discutable, car décoller et atterrir à proximité des grands arbres de l’allée du château frise l’inconscience.

Les premiers monomoteurs biplaces d’observation allemands décollent de cette piste improvisée. Ils rentrent, criblés de trous. Les membres d’équipage, tués pendant ce vol, sont enterrés dans le Bois du Manège.

Les baraquements du stade de football servent de logement aux aviateurs et aux techniciens.

Il y a peu de résistance à Waremme

Le 12 mai 1940, vers huit heures du matin, des motocyclistes et des fantassins allemands traversent Waremme, en rang par trois, entrecoupés, de temps à autre, par un autre véhicule motorisé ou tiré par des chevaux. Dans la rue Joseph Wauters, une rafale éclate, tirée vers le bas de l’avenue Reine Astrid. Une autre rafale est tirée vers la gare.

Pris au piège par la progression foudroyante de l’ennemi, de nombreux soldats qui ont passé la nuit chez l’habitant, sont faits prisonniers et sont rassemblés dans la rue Joseph Wauters, avant d’être emmenés en colonne, vers Oreye et Tongres.

Les Panzers allemands entrent dans Waremme

Le 12 mai 1940, dimanche de Pentecôte, vers 5 heures du matin, les chars du 35ème Panzer-Regiment de la Wehrmacht, quittent Grandville où ils ont passés la nuit. Ils se dirigent vers Waremme et y pénètrent  pendant que le doyen AANDEKERK dit la première messe. Ils ont été précédés par trois engins de reconnaissance. Ils ne rencontrent pas de grande résistance.

Une fusillade éclate dans le quartier de la Porte de Liège. Plusieurs soldats belges sont abattus. Les Allemands laissent les cadavres alignés sur le trottoir, pour dissuader ceux qui auraient encore des velléités de résistance. Deux motards belges, en side-car ouvrent le feu sur les Allemands, à la mitraillette. Ceux-ci ripostent à la mitrailleuse lourde. Les deux intrépides sont blessés et faits prisonniers.