Le 12 mai 1940, l’échevin de Lantremange, PIETTE Joseph, qui a assisté de loin, la veille, à l’accrochage meurtrier au carrefour des « Quatre Abias » entre les Allemands et la colonne de militaires belges venant de Pousset, se rend sur les lieux du drame avec sa charrette à bras. Il est à la recherche des victimes encore sur place. Il pousse sa macabre quête jusqu’à l’école de Pousset. Il ramène cinq corps à la maison communale de Lantremange, dont ceux de BOUROTTE François, un garagiste de Spa, et son épouse SERVAIS Augustine. (Celui-ci avait été réquisitionné avec son véhicule pour intégrer la compagnie de transport militaire).
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Les gendarmes rejoignent l’armée (Waremme)
Le 11 (12 ?) mai 1940, dans la soirée, les gendarmes de la caserne de Waremme tentent de rejoindre l’armée belge en campagne. Montés sur leurs chevaux, le fusil en bandoulière, ils s’éloignent vers l’ouest. La brigade est composée de:
- MARECHAL Jules
- GIGOT Arthur
- DE BARQUIN Marcel
- LEVAQUE Frantz
- LEBON Gilbert
- GERARD Omer
- PIRLOT Firmin
- WALGRAFFE Adelin
- VOUE Auguste
- DELCHAMBRE Bernard
Méprise tragique (Waremme – Liège – Allemagne)
Le 11 mai 1940, vers 21h30, tragédie devant le château de Longchamps : une camionnette civile est incendiée. On retirera des débris UTENS Antoine, un employé de Herstal, son épouse JANSSEN Elisabeth, LADSOUS Ferdinand, employé à Liège, son épouse GROVEN Elise et leur bébé, LADSOUS Lucie. Il semble qu’un side-car belge a tiré des balles traçantes, depuis la ferme RIGO de Petit-Axhe. Les réfugiés avaient camouflé leur véhicule avec des branchages. Les soldats belges les ont pris pour des Allemands.
Un train est mitraillé en gare de Waremme
Le 11 mai 1940, dans l’après-midi, un train est mitraillé en gare de Waremme. Des soldats ripostent par les portes et les fenêtres. Des balles frappent le pignon de l’Ecole d’Agriculture. Le convoi est mis sur une voie de garage, où il restera à l’abandon plusieurs jours.
Des Panzers approchent de Waremme
Le 11 mai 1940, vers quinze heures, l’avant-garde blindée de la 35ème division de Panzers arrive à proximité de Waremme.
Des blessés à la Clinique Joseph Wauters (Waremme)
Le 11 mai 1940, un train qui a été attaqué par la Luftwaffe arrive à la gare de Waremme. Les blessés sont amenés à la clinique Joseph Wauters. Mais il n’y a plus de médecin. Pour sauver la vie de certains d’entre eux, SERET Jeanne, dite « Madame Jeanne », procède elle-même à des amputations.
Joseph Schlusmans quitte la Belgique (Waremme)
Le 11 mai 1940, lors d’une réunion extraordinaire, le conseil d’administration de la Mutuelle Socialiste « La Justice » donne mandat à son président, SCHLUSMANS Joseph, de quitter la Belgique avec les fonds de la société et la comptabilité de la clinique Joseph Wauters, dont il est également président, et de les mettre à l’abri en France. Avant de partir, il confie la gestion de la clinique à SERET Jeanne, dite « Madame Jeanne ».
Il sera accusé d’avoir abandonné son poste de 1er échevin (en contravention avec la loi du 5 mars 1935, dite « Loi Bovesse » qui interdit aux mandataires publics de quitter leur poste, en cas de conflit) et ne le retrouvera pas son retour au courant de l’été.
Il fuit Waremme à bord d’un camion de l’Union Waremmienne, avec sa famille, mais aussi avec:
- les époux BAILLY
- RAMQUET Jules
- MASSOELS Alphonse
- MASSOELS José
- WERY Eva
- POELMANS Joséphine
- RENIER Fernand
- BRONCKART Constant
- WILMOTTE Maurice
Un aviateur belge abattu se dirige vers Waremme
Le 11 mai 1940, alors que l’aviation belge tente de détruire les ponts de Vroenhoven et de Veldwezelt qui n’ont pas sauté, le Gloster Gladiator du capitaine GUISGAND, est mis à mal par des Messerschmitt Me 109 allemands. Il doit se poser en catastrophe dans la campagne de Faîmes, dans le champs de betteraves du fermier VANDERMEIR Georges, sous les yeux de HUMBLET Camille, son fils HUMBLET Hubert et du domestique SEBA Joseph, qui répandent de l’engrais sur le champs d’avoine « HUMBLET ».
Ils le voient sauter de l’appareil, couvert d’huile et blessé au visage. Il prend ensuite calmement la direction de Waremme. Là, il se rend à la gendarmerie, d’où il téléphone à l’état-major de son escadrille, à Beauvechain.
Il se rend ensuite à la pharmacie « GIELEN » où on lui donne des compresses pour ses blessures au visage. Sur les conseils du pharmacien, il va prendre un petit-déjeuner à l’Hôtel « LAVAL », en face de la gare. Il y attend le véhicule de maintenance de son escadrille.
Une bombe tombe sur la rue Stanislas Fleussu (Waremme)
Le 10 mai 1940, une bombe explose rue Stanislas Fleussu à Waremme, derrière l’habitation occupée par la famille Dotrenge. Le dispensaire de la ville est également touché.
Un avion belge se pose en catastrophe dans un champ près de Waremme
Le 10 mai 1940, à 18h30, l’avion belge du capitaine HENRI et du sous-lieutenant GOEDERT est abattu à son retour de mission. Il doit se poser en catastrophe dans un champ près de Waremme.