Mort de Reinhard Heydrich (Allemagne)

reinhard heydrich

reinhard heydrich

Le 27 mai 1942, HEYDRICH Reinhard, qui a présidé la Conférence de Wannsee, où a été planifiée la « Solution Finale » à la question juive, meurt des blessures subies dans un attentat organisé par la Résistance tchèque.

La « Laiterie de Hesbaye » déménage (Waremme)

En 1942, la « Laiterie de Hesbaye » s’installe dans les bâtiments de l’ancienne brasserie « JEGHERS », rue Emile Hallet à Waremme.

L’Ecole Communale de Bleret

Les élèves qui fréquentent l’école communale de Bleret en 1942 sont :

  • CORNET Eli
  • CORNET Georgette
  • CORNET Lambert
  • DENIS André
  • DIEU Camille
  • DIEU Henri
  • DIEU Lucienne
  • EVRARD Guy
  • EVRARD Michel
  • GIHOUSSE Richard.
  • JACOB Eva
  • JAMOULLE Alphonsine
  • JAMOULLE Angèle
  • JAMOULLE Josée
  • JEANFILS Jeanne
  • LABYE Henri (futur bourgmestre de Bleret et échevin de Waremme)
  • LHOEST Henri
  • LHOEST Joseph
  • LHOEST Léona
  • MAHIELS Mimie
  • MOES Marcel
  • MOES Victor
  • PRAILLET Julia
  • ROBERT Catherine
  • SERVAIS Julia
  • SERVAIS Léona
  • SOUVERAIN Louise
  • STROOBANTS Gilberte

L’aide aux clandestins à Waremme

En 1942, l’aide aux clandestins s’organise. Au sein, du personnel des administrations communales, existe un réseau de vigilance qui prévient les gens recherchés, lors des enquêtes de l’occupant allemand dans les registres de population et d’état civil. Des voisins immédiats ou des membres de la famille des employés servent d’intermédiaires.

Les secrétaires communaux procurent de fausses cartes d’identité, usurpant le nom de personnes décédées ou ‘homonymes vivant dans d’autres communes.

Souvent des sympathisants servent de vigies et de boîtes aux lettres pour transmettre des informations ou protéger un résistant. Ils offrent leur logement à celui qui doit passer une nuit ou deux à l’extérieur.

On utilise brise-vue, volets ou persiennes qui permettent de surveiller tout déplacement ou visite suspecte autour d’un lieu protégé.

Les pompiers de Waremme

En 1942, la brigade des pompiers de Waremme est composée de :

  • PARATE (père)
  • VANDENSAVEL
  • BONNECHERE
  • RENIER Victor
  • BRUNEAU François
  • TINLOT Alphonse
  • DOCKIER G.
  • BERGER J.
  • ROBERT Joseph
  • FONTAINE Fernand
  • STREEL Ernest
  • RENSON H.

Les cultivateurs waremmiens « trafiquent ».

En 1942, les paysans mettent beaucoup de mauvaise volonté à exécuter les ordonnances de l’occupant. A tel point que l’on a constaté que la région de Waremme fournit, en froment, un rendement inférieur de deux sacs à celui des Polders !

Nombreuses sont les cachotteries. Ainsi, à l’étage, toute une chambre peut être remplie de sacs d’avoine. Du grain peut être enterré dans des caisses. Sous des ballots, dans une obscurité totale, on engraisse des porcs.

Pas de danger en cas de contrôle : ils restent silencieux en se contentant d’écouter. Pourtant, tout est vérifié : traite dans les étables, écrémeuses, battage à la machine. Mais les contrôleurs, très sévères au début, ont compris que leur « carrière » dépend de leurs facultés d’accommodement.

N’en verra-t-on pas certains exécutés par des inconnus. Alors, ils ferment les yeux de plus en plus. Ils savent que derrière leur dos, on enlève le plomb des écrémeuses, qu’on repoinçonne plus tard avec une pince trafiquée, commandée chez un forgeron. Quand on compte les sacs, ils écrivent le nombre qu’on leur indique. Quand on leur parle d’une étendue plantée, ils font confiance, sans vérifier. Quand on cuira des frites à l’huile de colza, ils se tairont.

Les gendarmes eux-mêmes, sont complices de l’illégalité. Ces braves pandores ne signeront-ils pas des rapports d’incendie sans se rendre sur place. On emplira un chariot de bottes de colza, on les foulera au pied puis on récoltera la semence déposée au fond. Ou bien on frappera les gerbes sur une bâche. Ensuite, on fera des tiges une meule que l’on incendiera. En cas de risque, on demandera l’aide des clandestins.

La Garde Civile Territoriale de Waremme

En 1942, une Garde Civile Territoriale est organisée à Waremme, sur injonction des autorités occupantes.

Cette Garde Civile Territoriale est chargée de faire respecter les règles d’occultation et, en cas de bombardement, de mettre sur pied une équipe de pompiers et des équipes de sauveteurs pour porter secours aux victimes.

Le siège de cette Garde Civile Territoriale se trouve à l’Hôtel de Ville et son bureau est composé comme suit :

  • DELLEUZE Hubert (chef de garde)
  • THIBEAU B. (secrétaire)
  • MARCHOUL G. (trésorier)
  • GIELEN (chef de service)
  • DUMONT G. (service spécial)

La situation alimentaire et sanitaire de la population de Waremme

En 1942, le lait est devenu rare sur le marché. Les causes sont diverses : faible rendement à cause de la pénurie de fourrage, pertes dues à des problèmes de transport, mais surtout le problème de la fraude. Le prix du lait est réduit, alors que le prix du beurre est incroyablement élevé. Les producteurs conservent donc leur « or blanc » et le vendent en secret, au marché noir.

Le sucre est quasi introuvable. Le café quotidien est un mélange d’orge, de pois et de chicorée torréfié. Rares sont les légumes, à cause de la médiocrité des récoltes et du peu de plants de qualité. A l’exception des pommes, les fruits sont hors de prix. Beaucoup de gens souffrent d’anémie, digèrent et respirent mal, leur cœur bat vite. Ils résistent moins bien au froid, sont plus vite infectés et guérissent moins vite de blessures. Le manque de calcium favorise les caries et affections des articulations. Tuberculose et fausses couches se multiplient.

Quant au pain, en plus du seigle, divers succédanés (férule, betteraves sucrières, légumes séchés, épeautre, orge et paille moulue) sont ajoutés au froment. Dans les villes, le pain n’est plus qu’une croûte grise et dure, recouvrant une pâte visqueuse et grise. On ne peut le vendre frais. Il doit reposer au moins 24 heures, sinon, impossible de le couper. Quand on peut, on essaie de fabriquer soi-même son pain. Les anciens fours sont rallumés. On va de ferme en ferme pour chercher de la marchandise. Dans, les chaumes, on glane à qui mieux-mieux. Une fois le son séparé de la farine, on moud à nouveau le son et on le tamise avant d’épaissir le potage.

Il y a pénurie de viande. La production de fourrage étant très réduit, nourrir les animaux avec des céréales étant interdit, beaucoup de prairies étant labourées, des paysans abattent des porcs en masse. Alors que cet élevage est aisé et que le cochon fournit la majeure partie de l’approvisionnement en viande. Le cheptel bovin diminue de 20 %, les porcs de 50 % et l’aviculture de 80 %. On consomme donc exclusivement de la viande de bœuf, cependant que la préférence du public va à la chair de nourrain, plus riche en graisse. Il est vrai que souvent les boucheries sont vides.

Le savon ne vaut rien. Quand on a plus de huit ans, on a droit à un morceau de savon « fin ». Au début, c’est un petit rectangle vert baptisé « flotteur », vu qu’il surnage. Ensuite, apparaît un savon très dur et gras, à base d’argile. Il ne mousse pas, mais décape la peau. Ces deux types d’ersatz s’usent très vite. Alors on en fabrique avec le contenu des boyaux de porc …

Les poudres à lessiver (Hemco, Imi, Ata, Moussol, Lama, …) sont peu efficaces, contenant en plus des substances dangereuses pour les mains et les textiles.

Nettoyer la maison est aléatoire vu le manque de brosses et de serpillières. Faites de fibres, les brosses cassent vite. Les toiles à laver sont des sacs de jute usés. On ne fait plus le grand nettoyage de printemps. Plus de crépissage, de peinture ou de nouveau papier peint. Les rideaux sont à présent jaunis et lourds de poussière.

Alphonse Peigneux crée un club de natation (Waremme)

En 1952, PEIGNEUX Alphonse crée le club de natation « Vedette 116 », à son domicile du numéro 51 de la rue de Huy à Waremme, où il avait fait construire une piscine en 1942.

Fouilles d’un Tumulus à Waremme

En 1942, l’un des deux Tumuli du Bois des Tombes à Waremme, le plus proche de Grand-Axhe, est à nouveau l’objet de fouilles. Les recherches établissent qu’il s’agit bien d’un tombeau. Au milieu et à la base du tertre, une chambre funéraire est découverte, mais elle est vide ! (des traces de fouilles antérieures sont bien visibles – pillage ?). A la base de ce tumulus et sur tout son pourtour se trouvait un petit muret de silex empilés.