Hubert Lismonte écrit à ses parents (Waremme – Espagne)

Le 22 octobre 1810, LISMONTE Hubert, journalier à Waremme, soldat à la 2ème Compagnie de Voltigeurs dans la 3ème Division du 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à ses parents de Chiclana, en Espagne:

« Mon Cher père et ma Chère mère,

C’est avec le sentiment le plus respectueux que j’ai l’honneur de vous écrire cette lettre pour m’informer de l’état de votre santé ainsi que de mes frères et sœurs (il a sept frères et sœurs !).

A l’égard de moi je me porte très bien, je souhaite que la présente vous trouve de même.

Mon cher père il est vrai que je tardais à vous écrire mais comme depuis que nous sommes en Espagne, nous n’avons pas arrêté un instant que d’être toujours à la poursuite de l’ennemi donc je profite d’un moment de tranquilité pour vous écrire dans ce moment ici que nous faisons le siège de Cadix. C’est le plus beau port de mer de toute l’Espagne mais il n’y a pas d’apparence qu’ils veulent se rendre.

Rien autre chose de nouveau à vous marquer pour le moment.

Vous ferez bien des compliments à tous mes parents amis et ceux qui s’informeront de moi. Et en même temps de me marquer si mon frère n’aurait pas besoin de moi, de me le marquer quand vous me feriez réponse. Je finis de vous écrire pour le moment et non de vous aimer.

C’est de la part de votre fils LISMONTE Hubert.

Simon Bovy écrit à ses parents (Momalle – France)

Le 12 novembre 1808, BOVY (BOUVIER ?) Simon, manoeuvre à Momalle, soldat au 4ème Bataillon de la 47ème Compagnie du 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à ses parents, de Belfort dans le département du Haut-Rhin:

« Mon cher père (remariage de la mère ?) et ma chère mère,

Comme le premier devoir d’un fils respectueux est de donner chaque jour aux personnes dont il a reçu l’être, les preuves les plus éclatantes de son obéissance et de son parfait attachement, c’est pourquoi, qu’aussitôt mon arrivée au régiment, je n’ai rien de plus empressé que de mettre la main à la plume et pour vous instruire du résultat de mon voyage qui s’est terminé d’une manière assez heureuse et vous réitérer les sentiments de mon entière soumission.

Agréez mon très cher père et ma très chère mère, toute l’étendue d’une affection qui ne se démentira jamais, et soyez persuadés que dans tous les temps et les lieux où je porterai mes pas, je conserverai à votre égard et à celui de ma famille en général, tout le dévouement que vous avez lieu d’exiger et d’attendre d’un fils parfaitement reconnaissant.

J’ai tout d’aimer à croire, Mon Cher Père et ma Chère Mère, qu’il en sera de même de vous envers moi, et qu’éloigné de vous, vous me ferez par vos lettres goûter à la douce consolation dont on a toujours besoin dans l’état militaire.

Veuillez, mon cher père et ma chère mère, assurer toutes les personnes qui me sont attachées par les liens sacrés du sang et de l’amitié de toute mon entière affection et particulièrement mon frère et ma soeur que j’embrasse amicalement de tout coeur.

J’attends avec impatience qu’il vous plaise m’accuser la réception de cette lettre et m’envoyer quelque peu d’argent si c’est une pure bonté de votre part, ayant éprouvé une route longue et pénible qui m’a dépourvu de tout ce que je possédais lors de mon départ. J’assure mon oncle et ma tante de mon souvenir respectueux et les prie de recevoir mes embrassements.

Adieu, portez-vous tous aussi bien que moi. C’est l’unique désir de celui qui ne cesse de former des voeux pour votre conservation, et qui vous prie d’être bien convaincus du parfait attachement avec lequel il a l’honneur d’être.

Mon Cher Père et ma Chère Mère,

Votre très humble et très obéissant serviteur et affectionné fils. »

Simon Bovy, réformé (Momalle)

En 1813, BOVY Simon, manoeuvre à Momalle, orphelin de père, soldat au 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne (?), est réformé car estropié de la main gauche.

Simon Bovy, soldat (Momalle)

En 1808, BOVY Simon, manoeuvre à Momalle, orphelin de père, conscrit, est incorporé au 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne.

Mort de Grégoire Halin (Allemagne – Bergilers)

Le 20 septembre 1807, HALIN Grégoire, de Bergilers, fusilier au 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne, décède en service à Berlin, en Allemagne.

Grégoire Halin, soldat (Bergilers)

Le 1er mars 1807, HALIN Grégoire, journalier à Bergilers, conscrit sous le n° de tirage au sort 8, est incorporé comme fusilier au 3ème bataillon, 24ème compagnie, du 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne. Son n° de matricule est 4253. Il perdra la vie sous les drapeaux.

Mort de Jacques Désiron (Bergilers – France)

Le 10 septembre 1813, DESIRON Jacques, de Bergilers, voltigeur au 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne (?), décède à Bayonne.

Jacques Désiron, soldat (Bergilers)

Le 1er mars 1807, DESIRON Jacques, journalier à Bergilers, conscrit, est incorporé comme voltigeur au 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne. Il perdra la vie sous les drapeaux.

Pierre Debize, rayé (Berloz – Allemagne)

Le 23 mai 1809, DEBIZE Pierre-Joseph, de Berloz, fusilier au 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne (?) est rayé (LAH ?) en Allemagne (décédé ?).

Pierre-Joseph Debize, soldat (Berloz)

Le 10 novembre 1808, DEBIZE Pierre-Joseph, garçon de ferme à Berloz, conscrit sous le n° de tirage au sort 50, est incorporé comme fusilier au 4ème bataillon, 3ème compagnie, du 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne. Son n° matricule est 6326. Il désertera.