L’abbaye de Malmedy incendiée

En 1521, l’abbaye de Malmedy est détruite par un incendie. Elle sera restaurée par l’abbé DE MANDERSCHEID Guillaume.

Mort de « Malclerc » (Hemricourt – Lantremange)

Peu avant le 12 mars 1300, DE HEMRICOURT Guillaume, dit « Malclerc », décède à (?). Il sera inhumé dans l’église de Hemricourt. Sa dalle funéraire porte le poème suivant:

« CHI GIST MOIJ MESSIRE WILHAME MALCLERC, DESSENS ET MEILLEUR HEAUME. NEST EN CEPAIJS DEMEURE. DE TOUS DUCS ET COMPT HONORE, BEAU CHEVALIER BIEN COMPASSE RICHE D’AVOIR ET AMABLE ONCE BIEN DE FAIRE NE FEU LASSE ORE EST LE PREUDHOME TRESPASSE. EN GRANDE HONEUR MENA SA VIE EN PROUES ET BATALERIE BIEN CHANTAN PAR MELODIE PRIAN DIEU ET STE MARIE QUIL LUI DONNE PERMANABLE VIE; ET SA DAME PASN’OBLIE QUI SI BONNE ET SI PRESIE. AMEN »

Il a été en conflit avec le Chapitre de Malmedy à propos de l’avouerie de Lantremange. Ses descendants deviendront avoués héréditaires de Lantremange. Ils y posséderont tous les droits de justice, avec le pouvoir de nommer les membres de la cour de justice. Ils seront appelés « Seigneurs de Lantremange. Or, le monastère de Malmedy reste « Seigneur foncier souverain ». Le conflit reste donc bien larvé.

Il a été considéré comme un des plus preux chevaliers de son temps.

Sans descendant mâle, c’est sa soeur, DE HEMRICOURT Marie, qui hérite de la Seigneurie de Hemricourt (et de Lantremange ?).

Le retable de Saint-Remacle (Stavelot – Malmedy)

Vers 1135, l’abbé WIBALDE de Stavelot fait réaliser le retable de Saint-Remacle. Le nom des domaines de l’abbaye de Stavelot-Malmedy y est gravé. Celui de Lantremange y figure.

Malmedy propriétaire à Lantremange

Vers 1130, l’abbaye de Malmedy possède 12 manses de terres (132 bonniers) à Lantremange.

Des abbayes se disputent la dîme de Lantremange

En 1198, un conflit oppose l’abbaye de Saint-Denis à Paris à l’abbaye de Stavelot-Malmédy, à propos de la dîme de Lantremange et d’Oleye.

DE HEMRICOURT Fastré, l’avoué de ces deux paroisses consulte les archives et constate que la dîme appartient bel et bien à Saint-Denis et que seul un « cens recognitif » doit être versé à l’abbaye de Stavelot-Malmédy. Le conflit est ainsi réglé à l’amiable.