Le 30 juin 1566, l’abbé de Stavelot-Malmedy, DE MANDERSCHEID Christophe, nomme PFALTZ Michel Mayeur de Lantremange. Déjà Mayeur de Horion, celui-ci est autorisé à se faire remplacer par un substitut-mayeur.
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Christophe de Manderscheid, abbé (Stavelot – Malmedy)
Le 17 septembre 1547, DE MANDERSCHEID Christophe succède officiellement à son oncle, DE MANDERSCHEID Guillaume, comme abbé de Stavelot-Malmedy.
Christophe de Manderscheid, coadjuteur (Stavelot – Malmedy)
En 1542, DE MANDERSCHEID Christophe est nommé coadjuteur de l’abbaye de Stavelot-Malmedy, dirigée par son oncle, DE MANDERSCHEID Guillaume. Celui-ci a donc l’occasion et le temps d’initier son successeur aux réformes qu’il a entreprises depuis un demi-siècle.
Guillaume de Manderscheid, abbé (Stavelot – Malmedy – Prüm)
Le 14 avril 1499, DE MANDERSCHEID Guillaume, prévôt de l’abbaye de Prüm, est élu abbé de Stavelot-Malmedy, par 6 moines de Stavelot et 5 de Malmedy.
Jaspar Poncin, abbé (Stavelot – Malmedy)
En 1460, PONCIN Jaspar est nommé abbé de Stavelot-Malmedy.
Mort de Jaspar Poncin (Stavelot – Malmedy)
Le 31 mars 1499, PONCIN Jaspar, abbé de Stavelot-Malmedy, décède à (?).
La « Loi de Liège » en application à Lantremange
En 1445, la « Loi de Liège » est bien en application à Lantremange, au côté de la « Loi d’Aix », malgré les termes de la « Concordia Amicabilis » du 12 mars 1300.
Par l’introduction de sa Loi dans la Justice de Lantremange, le pouvoir liégeois a réalisé un empiètement substantiel, qui servira d’autres desseins. Sans doute, pour l’instant, la Loi de Liège ne s’applique encore qu’aux droits et propriétés du nouveau Seigneur, mais par une extension progressive, elle va s’infiltrer dans d’autres secteurs de la vie juridique et économique de la communauté de Lantremange.
La volonté d’usurpation ne se limite pas au seul village de Lantremange, ni à la Principauté liégeoise. Parmi les voisins de Stavelot-Malmedy, Cologne, Aix-la-Chapelle, les Ducs de Luxembourg et de Limbourg, participent à « la curée ». La petite Principauté ardennaise a toujours souffert de l’absence d’une force armée capable de défendre son droit.
Le « Concordia Amicabilis » (Lantremange – Malmedy – Hemricourt)
Le 12 mars 1300, un accord, le « Concordia Amicabilis », est conclu entre les héritiers et exécuteurs testamentaires de feu le chevalier Guillaume, sire DE HEMRICOURT, d’une part, et le monastère de Malmédy, d’autre part, touchant la seigneurie et l’avouerie de Lantremange.
Cet acte ne crée pas une nouvelle Seigneurie de Lantremange en faveur des successeurs de DE HEMRICOURT Guillaume, dit « Malclerc ». Elle laisse l’avoué dans son état juridique antérieur, en lui attribuant une succession héréditaire, ainsi que le pouvoir de nommer la Cour de Justice. Les membres de cette Cour de Justice doivent prêter serment devant l’abbé de Malmedy, lors de leur entrée en fonction.
L’abbaye de Stavelot-Malmedy ne jouit pas du droit de choisir elle-même l’avoué de Lantremange ou de le remercier.
(Note: On ignore qui a nommé le premier DE HEMRICOURT à la fonction d’avoué local de Lantremange.)
Des abbayes se disputent la dîme de Lantremange
En 1198, un conflit oppose l’abbaye de Saint-Denis à Paris à l’abbaye de Stavelot-Malmédy, à propos de la dîme de Lantremange et d’Oleye.
DE HEMRICOURT Fastré, l’avoué de ces deux paroisses consulte les archives et constate que la dîme appartient bel et bien à Saint-Denis et que seul un « cens recognitif » doit être versé à l’abbaye de Stavelot-Malmédy. Le conflit est ainsi réglé à l’amiable.